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EAN : 9782809817591
300 pages
L'Archipel (13/01/2016)
2.06/5   8 notes
Résumé :
Après avoir acquis lors d’une vente aux enchères le châle qui a été retrouvé près du cadavre de Catherine Eddowes, quatrième et avant-dernière victime de Jack l’éventreur, Russell Edwards se lance dans une extraordinaire enquête qui durera sept ans.
Il cherche d’abord à authentifier le châle et à découvrir les secrets qu’il pourrait receler. Après lui avoir fait subir nombre de tests par les meilleurs scientifiques du pays, le châle se révèle authentique. Mai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Dire qu'on a imprimé ça ! Là, je me pose sérieusement des questions sur les relecteurs ou ceux qui choisissent les romans à publier dans les maisons d'éditions.

Allez, on tranche dans le vif et le massacre sera à la hauteur de celui du 9 novembre, au 13 Miller's Court (Mary Jane Kelly).

On lui présente un truc vieux et puant en lui disant que c'est une relique d'une des victime de Jack et il le gobe ?

WTF ??

Ensuite, il nous parle de lui, de sa vie, de ses malheurs, de son enfance pas terrible, du fait qu'il ne connaissait rien de rien de celui qui fit de l'East End un lieu maudit…

De plus, l'usage d'un nègre littéraire n'aurait pas été du luxe car son style d'écriture est pauvre, lourd, surtout avec ses pavés de descriptions historiques et de détails scientifiques. Rien n'est bien construit.

On notera aussi que l'auteur ne se prend pas pour n'importe qui, faudra qu'il change de chemises, il a dû exploser ses cols à force de se faire gonfler le cou !

Notre auteur à la plume pas géniale retrace aussi longuement l'emploi du temps des victimes et le Londres de 1888.

Hélas, l'auteur ne cite toujours pas ses sources officielles, il parle juste de quelques trucs qu'il a lu dans les journaux de l'époque (sources pas toujours fiables !) ou dans le Police Gazette, mais pas de notes en fin d'ouvrage sur les sources plus « officielles ».

Oui, autre chose qui m'a énervée : certes, les victimes sont avant tout des êtres humains et elles ont sans doute perdu leur statut à force d'en parler, elles sont des « cas d'études » mais que l'auteur nous bassine avec ses remarques aussi régulières que stéréotypées sur l'empathie que suscitent chez lui les victimes de l'éventreur semblent forcées, voire un brin artificielles.

Une fois qu'il a parlé du « passé » avec nos victimes, leur vie, leur mort, il passe au « présent » et enchaîne sur des dialogues avec les experts, les prétendus descendants de la victime et il explique ainsi comment il en était arrivé à cette théorie sur les motifs de fleurs imprimés sur le châle, théorie capillotractée et tout aussi loufoque que celle de Cornwell qui tirait la queue du chat pour faire de Sickert un parfait Jack.

Souvent, trop de détails viennent parasiter le récit, notamment lorsqu'il présente les personnes qui ont bossé sur le châle.

Qu'il me déroule le C.V du scientifique qui a réalisé les analyses, je suis d'accord, c'est la preuve que c'est pas un guignol ou son neveu avec son matériel de petit chimiste, mais savoir avec qui il est marié et le nombre de gnomes qu'il a fait à sa femme, on s'en branle !

Tous ces passages superflus où Edwards rentre dans des détails biographiques tout à fait inutiles à son sujet ou sur les différents participants à la quête du Graal plombent et alourdissent le récit au point que l'on décroche des lignes et que les yeux survolent le tout sans prendre attention.

Certes, il faut expliquer correctement, prouver qu'on a pas déconné, mais la manière dont les choses sont abordées me font penser à un enfant qui nous expliquerait ses recherches (tout en devisant sur le fait qu'il faisait ses courses, qu'il buvait un verre, qu'il était en bagnole).

Là encore, aucune références, ce pourrait être de l'invention pure et simple et le seul moyen de le savoir serait de vérifier sur le Net, sites scientifiques… Mais en attendant, ça meuble les paragraphes, les pages, le roman…

L'auteur arrive même à s'emmêler les pinceaux, à croire que personne n'a relu le roman et que l'auteur est une girouette qui ne sait plus ce qu'il dit. Ou alors, il a tout écrit et remanié ensuite ses chapitres, le déroulement de son histoire et cela donne cet illogisme flagrant.

Ce qui me fait enchainer sur le fait que niveau structure du livre, c'est un bordel sans nom et complet ! Un véritable souk, un brol !

J'ajouterai, pour clouer un peu plus le livre, que l'auteur, tout à sa joie de résoudre l'affaire, fait parfois des suppositions vaseuses mais qui, bien entendu, vont dans son sens. Même si la châle dont il parle ne se trouvait pas sur les relevés des objets appartenant à Eddowes.

Ce que ressens, à la fin de ma lecture laborieuse, c'est un endormissement prématuré, une pointe de douleur derrière l'arcade sourcilière et l'impression qu'on a fait du remplissage de paragraphes afin d'étoffer le livre et de ne pas sortir un roman de l'épaisseur d'une ficelle de string.

Je ne remets pas en question le coupable, Aaron Kosminski, il était dans les suspects, il est plausible et bien plus qu'un Walter Sickert, que le petit-fils de la Reine, son médecin personnel ou Columbo aidé de Derrick (bien que pour Derrick j'hésite, paraît qu'il était plus hargneux, jeune).

Merde, il y avait moyen de faire un bon bouquin, une enquête passionnante que l'on aurait dévoré, une traque sans faille, une théorie plausible et le tout fait pchiiit et on reste avec un goût amer dans la bouche tant avec le travail d'écriture d'un pro on aurait eu autre chose entre les mains.

Si la première partie était intéressante, la seconde est indigérable, lourde, et j'ai peiné pour arriver à la fin du livre, mais puisque le vin était tiré je l'ai bu, même en tant que piquette.

Un vrai roman WTF !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Chronique de Sabbata :

Pour commencer, je tiens à remercier l'Archipel pour m'avoir permis de m'instruire sur le fait divers le plus marquant de l'histoire anglaise du XIXe siècle. Aussi bizarre que cela puisse paraître, Jack the Ripper m'a toujours fasciné. Alors oui, cette enquête vous empêche de dormir la nuit, mais tant pis !

Alors pourquoi tant de fascination ? Remettons le contexte. Vous êtes en 1888 à Londres sous le règne de la reine Victoria. La police est présente dans toute la ville qui connaît un grand taux d'immigration, puis, sans crier gare, voilà que des prostituées sont la cible d'un maniaque. Pourquoi ces femmes ? Qui est le tueur ? Comment les agents de police ont-ils pu le laisser faire sans jamais l'attraper ?

Que de raisons nous pousse à connaître la vérité. Jack l'éventreur est repris en films, en séries, dans les livres. Des auteurs se consacrent à lui, on en devient presque fou. Plus d'un siècle plus tard, on pense avoir des suspects, sans jamais être certain de son identité véritable. Des preuves apparaissent, on émet des théories, et voilà qu'un néophyte arrive pour déclarer qu'il a trouvé l'assassin. Vérité ou énième échec ?

L'auteur procède par étapes. le côté scientifique est complexe et pour quelqu'un comme moi qui n'y comprends rien à comment prélever de l'ADN et tout le jargon qui suit, c'est parfois difficile de tout saisir. En revanche, vous comprenez le résultat et c'est ça le principal.

C'est grâce à la technologie et au savoir-faire de son entourage que Russell Edwards arrive à trouver l'identité du meurtrier légendaire, mais c'est aussi grâce à sa détermination, sa patience et sa passion pour le sujet. C'est possible qu'un jour, quelqu'un d'autre mette en question sa trouvaille. En attendant, il a réussi à prendre les faits pour trouver la solution et cela devient une vérité à part entière.

Une très bonne enquête que vous aurez plaisir à lire si comme moi, vous désirez depuis longtemps connaître la vérité sur cette affaire. Jack l'éventreur est… Bonne lecture !


Lien : http://www.lireoumourir.com/..
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Une première partie que j'ai trouvé très intéressante et qui met en avant les victimes, qui elles étaient et ce qu'elles ont subi.
Par contre la deuxième partie est plus technique, scientifique. Met en avant les tests, analyses ADN pour mettre un nom sur l'identité de Jack l'éventreur. C'est intéressant, pédagogique mais parfois long et ennuyeux.
Petit point positif pour les photos à la fin qui humanise les victimes même si pour certaines il s'agit des photos post mortem.
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Régulièrement des écrivains souvent de renom y vont de leur enquête sur un des mystères de l'époque victorienne.
Ici, rebelote, par un quidam inconnu mais qui se fait fort d'utiliser l'ADN relevé sur le fameux châle de Catherine Eddowes. Il retrouve ses descendants mais aussi des descendants de l'un des suspects, enfin, le suspect qui lui semble le plus probable.
Pour cela, enquêtes, recherches d'archives, chronologies, tout y passe même si le lecteur commence à s'y perdre devant les répétitions qui abondent.
Quoiqu'il en soit, appâté par le sujet, le lecteur continue et obtient enfin LE NOM !!!!
Enfin, un nom de plus à la liste des nominés dont on ne saura sans doute jamais avec quelle certitude on va trouver le lauréat...
Mais ce livre se laisse lire et c'est le principal !!!
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J'étais vraiment super enthousiaste à la lecture du résumé de ce roman.
Enfin on avait découvert qui était réellement Jack l'éventreur.


Aaron Kosminski présumé Jack l'éventreur
Tout d'abord l'auteur nous explique pourquoi il s'est passionné pour l'histoire de Jack l'éventreur, ce qui était plutôt pas mal, si cela ne traînait pas en longueur, jusqu'à nous expliquer son enfance difficile, alors là pas du tout compris qu'es ce que cela avait avoir avec l'histoire, limite j'oserais dire on s'en fiche.

Ensuite il nous décrit les emplois du temps des victimes, idem ça trâine , pleins de répétitions, je me suis dit mais quand va t'il passer à l'essentiel ?

La partie essentiel du livre est bien évidement comment il a découvert qui était Jack l'éventreur. Grâce à de l'ADN sur le châle d'une des victime Catherine Eddowes et la recherche de ses ancêtres. Mais voilà, et oui encore un voila, ça traîne encore, il part dans des explications scientifiques sur comment extraire de l'ADN, quel type d'ADN il existe, mais à partir de là ça devient du n'importe quoi, des explications scientifiques à n'en plus finir, on n'y comprend rien tellement il y a d'explications...

Sincèrement une belle déception ce livre, ce qui est sûre c'est que l'auteur à une haute estime de lui même et de sa réussite sociale, et il ne lui manquait plus que la partie reconnaissance mondiale, avoir son nom sur un livre était pour lui le summum de la réussite !
Lien : http://bookliseuse.blogspot...
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Ces années-là, les quartiers de Whitechapel et Spitalfields, tout comme les quartiers proches de Bethnal Green, St George-in-the-East ou Poplar, détenaient le record des plus tristes et scandaleuses conditions de vie londoniennes.
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Le flux était constant et catastrophique - en 1887, Whitechapel abritait 28 000 immigrants rien que pour les juifs, soit près de la moitié des juifs de l’East End.

Dix pour cent de la population totale de l’East End venait d’Europe de l’Est, installée en “ghettos” culturels fermés, trouvant du travail où c’était possible, la plupart du temps dans des emplois harassants tels qu’aux filatures.

Mais ce n’était pas facile, le travail régulier étant déjà difficile à trouver : dans la population, le chômage était un problème pour bien des gens.

L’arrivée des immigrants juifs provoquait le ressentiment tant des autochtones que du petit nombre d’immigrants assimilé depuis longtemps dans les industries de l’East End.
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Il [Stewart Evans, l’un des plus grands experts mondiaux de l’Éventreur et collectionneur d’objets de crimes] devisait volontiers sur l’histoire de l’Éventreur, mais semblait dubitatif quant à l’authenticité du châle.

“Ce n’est pas pour moi, dit-il, je suis juste là pour voir qui l’emportera. Personne ne devrait l’acheter.”
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Si aucun document de l’époque ne prouve catégoriquement la véracité de l’histoire familiale sur la façon dont Simpson est entré en possession du châle, de même ne peut-elle être réfutée et elle ne semble pas faire l’objet d’une tentative de tromperie délibérée.

En effet, l’histoire n’a que peu changé au cours des années, et si l’on écarte l’erreur de la découverte du corps d’Eddowes par Simpson en s’en tenant à l’histoire de la transmission à ses descendants, alors sa présence à Mitre Square et à proximité ce matin fatal du 30 septembre 1888 n’est pas déraisonnable et, de fait, pas du tout improbable.
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Tandis que la matinée s’étirait, je remarquai que Stewart Evans, l’un des plus grands experts mondiaux de l’Éventreur et collectionneur d’objets de crimes, était là. Je l’avais vu à la télévision, interviewé dans divers documentaires sur le sujet, aussi décidai-je de lui demander son opinion sur le châle, sans lui révéler pour autant mon intérêt personnel. Il devisait volontiers sur l’histoire de l’Éventreur, mais semblait dubitatif quant à l’authenticité du châle.
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