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EAN : 9791037747914
216 pages
Le Lys Bleu Editions (01/12/2021)
3.92/5   24 notes
Résumé :
Une charmante auto-stoppeuse utilise ce moyen de transport pour se déplacer dans l’Eure et la Seine-Maritime pendant que, mois après mois, des cadavres s’accumulent dans ces départements de la région de Normandie. Le lieutenant Montrésor et sa partenaire s’efforcent de déchiffrer le sens des vers d’une comptine laissés sur les lieux des meurtres mais malgré tous les moyens mis en œuvre, l’enquête est dans une impasse. Cependant, la sixième victime et un témoin inatt... >Voir plus
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Je remercie Marjorie Empahiso pour l'envoi, en service presse, de son roman La comptine de l'auto-stoppeuse.
Une charmante auto-stoppeuse utilise ce moyen de transport pour se déplacer dans l'Eure et la Seine-Maritime pendant que, mois après mois, des cadavres s'accumulent dans ces départements de la région de Normandie.
Le lieutenant Montrésor et sa partenaire s'efforcent de déchiffrer le sens des vers d'une comptine laissés sur les lieux des meurtres mais malgré tous les moyens mis en oeuvre, l'enquête est dans une impasse.
Cependant, la sixième victime et un témoin inattendu et déconcertant leur redonnent l'espoir de mettre enfin la main sur l'assassin.
La comptine de l'auto-stoppeuse est un roman policier qui nous emmène avec lui sur les traces d'une tueuse en série un peu particulière. Elle utilise l'auto-stop pour cibler ses victimes et ensuite.. les tuer.
Sur les lieux des crimes, on trouve une petite comptine très originale, que j'ai apprécié. Je salue l'imagination de l'autrice, car elle n'a pas dû être évidente à trouver.
L'écriture est fluide, l'histoire se tient, il n'y a pas d'incohérences.
Les personnages sont intéressants même si la psychologie de certains aurait pu être un peu plus fouillée.
J'ai apprécié que nous soyons à la fois spectateur des meurtres mais aussi avec les enquêteurs pour l'enquête. En effet, on voit bien comment ils procèdent, leur façon de voir les choses, leurs difficultés à avancer car l'auto-stoppeuse est très maligne. En apparence rien ne relie les meurtres, difficile alors de trouver la coupable.
J'ai aimé ma lecture toutefois deux petites choses m'ont dérangées.
La première c'est la mise en page. Il serait bien de revoir celle-ci car nous passons du coq à l'âne, c'est dommage. En effet, nous sommes avec la tueuse et puis soudain nous passons à la scène suivante, où le cadavre est trouvé. Mais le changement de scène n'est pas indiqué. Il aurait été intéressant de mettre au moins une ou deux lignes blanches pour montrer que c'est un changement de paragraphe. Car, du coup, je me suis parfois perdue dans ma lecture ; ne comprenant pas quel était ce prénom, qui était cette personne, avant de réaliser qu'on n'était plus là où je pensais être !
Seconde petite chose qui, je l'avoue, m'a fait rire mais n'amusera pas tous le monde : il y aurait besoin d'une énorme correction au niveau des fautes d'orthographe. Par moment, c'est flagrant. Si j'ai éclaté de rire à un moment c'est qu'otage est écrit hottage. Là je me suis dit que la personne qui avait écrit ce mot n'était visiblement pas réveillée ;)
Mais bon, pour moi ce n'est que secondaire même si certaines coquilles m'ont fait dresser les cheveux sur la tête.
C'est un peu dommage ce souci de mise en page et de fautes car à part ça le contenu est extrêmement bien ficelé, les personnages sympathiques. Il y a même de l'humour et l'ensemble est très fluide.
J'ai apprécié ma lecture et je mets avec plaisir quatre étoiles.
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Lorsque Marjorie Empahiso m'a proposé son roman à lire via la plateforme Simplement Pro, j'ai été intriguée par le titre, une comptine, une auto-stoppeuse, ces deux mots ensemble résonnaient étrangement. le résumé a fini de piquer ma curiosité, je trouve assez rare que le meurtrier soit une femme. J'ai donc eu très envie d'en savoir plus.

Je ne sais pas vous, mais quand je vois quelqu'un sur ma route faire de l'auto-stop je le prends très rarement, par peur. Et ce n'est pas avec ce roman que mes craintes vont diminuer. On suit une jeune femme, belle et attirante. Elle fait de l'auto-stop. Elle paraît toute inoffensive, souriante, aimable. Les hommes qui la prennent en stop tombent très vite sous son charme, malheureusement pour eux, car en la prenant dans leur voiture, ils signent bien souvent leur arrêt de mort. La jeune femme tue une personne par mois, et laisse comme indice une comptine qu'elle a écrit. Elle déguise aussi ses victimes selon le message qu'elle veut laisser et selon la saison. En décembre, il est déguisé en Père Noël, en février, en Valentin, etc… le lieutenant Montrésor et son équipière vont mener l'enquête. Difficile au début de trouver des liens entre les victimes, l'enquête piétine et ils ne peuvent que constater les dégâts de la meurtrière. Pas d'indice, pas de caméra, personne ne peut la décrire. Jusqu'à ce qu'elle fasse un faux pas, et qu'un témoin qu'elle pensait totalement inoffensif vienne en aide aux policiers.

On va ainsi suivre les meurtres, dès le premier chapitre, et ce tous les mois pendant un an. Puis petit à petit, c'est l'enquête qui prédomine. Les meurtres ne sont plus détaillés, l'autrice a laissé place à l'enquête menée par les deux policiers. On retrouve un cadavre par mois, mais son meurtre n'est plus détaillé. J'ai apprécié ce fait. J'avais peur d'assister tous les mois aux crimes, car l'autrice les détaille bien au début, mais c'est ensuite l'enquête qui est mise à l'honneur.

Dès le début, je me suis demandée ce qui pouvait pousser cette jeune femme à tuer. Je me suis doutée qu'elle avait quelque chose à reprocher aux hommes, mais quoi. Ça on le découvrira sur la fin, c'est odieux, et c'est aussi à quoi je pensais. L'attachement à ce personnage féminin est ambigu, car elle comment des crimes de sang froid, donc théoriquement, on ne devrait pas l'aimer. Mais en même temps, on ressent une fragilité chez la jeune femme qui fait que j'ai eu envie de la protéger et de discuter avec elle pour connaître ses motifs et pour la raisonner. C'est vraiment très particulier quand on a ce double sentiment pour un personnage qui commet des actes cruels. Car elle a des gestes atroces, elle mutile ses victimes. On va découvrir, au fil de l'enquête, ses motivations, et elle n'est pas excusable, mais vu ce qu'elle a vécu, on comprend son geste.

Le suspense est bien mené par l'autrice. Elle l'instaure dès le début de l'histoire et ne le lâche pas pendant tout le livre. Les chapitres représentent un mois de l'année. La tension est latente tout le long du récit, rendant ainsi la lecture addictive. le duo d'enquêteurs est parfois drôle, cela amène des bulles de légèreté pendant la lecture, tendue à cause des meurtres. L'autrice décrit bien les scènes, les décors, les personnages, sans alourdir pour autant le texte.

Le style de l'autrice est fluide, et facile à lire. Cependant, je dois relever tout de même quelques défauts qui sont pour moi des fautes de débutant et de primo-romancier. le texte aurait besoin d'une relecture car il reste des fautes d'orthographe qui sont plus que des coquilles. Je ne relève pas ce fait d'habitude, lorsque je rencontre des fautes d'accord, mais là, ce sont tout de même de grosses erreurs qui ont piqué mes yeux, « boîte à gans » par exemple, ou encore « hottage ». Ce sont de grosses fautes qu'un correcteur n'aurait pas laissé passer. Je pense qu'il serait donc bon et utile de faire passer ce texte entre les mains d'un correcteur. C'est dommage de gâcher une histoire comme celle-ci avec des fautes.
Pareil, il pourrait aussi y avoir une révision de la mise en page. Les chapitres sont parfois très longs et n'ont pas de coupure lorsque l'on change de lieu ou de personnages. Ce qui fait que je me suis parfois perdue, une conversation entre deux personnes débutent alors qu'il n'y a pas de retour à la ligne ou de coupure.
Ce ne sont que des petits problèmes qui ne gâchent pas l'histoire en elle-même, mais qui peuvent gêner. J'ai voulu tout de même continuer ma lecture, car j'étais prise au jeu de l'enquête et voulais savoir ce qui allait arriver, donc je suis passée outre les coquilles. Mais je sais que certains lecteurs abandonnent un livre dès qu'ils voient une faute, et c'est vraiment dommage pour ce roman qui a d'autres potentiels. Pour moi, cela n'a été que secondaire, car l'histoire est bien ficelée, elle se tient et se déroule très bien. Je trouve plutôt que le problème vient de la maison d'édition. Sur leur site, ils disent avoir une équipe de correcteurs, mais je ne suis pas convaincue. En fait, je suis plus gênée pour l'autrice que la maison d'édition ait laissé passer de telles erreurs et imprimer le roman tel quel. Pour moi, les maisons d'éditions sont là pour aider l'auteur à peaufiner son texte, mais je me trompe peut-être.
D'habitude je ne relève pas et ne parle pas de ce genre de soucis dans mes chroniques. J'ai été voir sur les réseaux, d'autres lecteurs en ont parlé également. Je fais cela pour rendre service à l'autrice, pour faire grandir son roman. Une bonne relecture et le texte sera parfait.

J'ai passé un très bon moment avec ce livre, glaçant et angoissant. Marjorie Empahiso aborde au travers de ses personnages des thèmes forts et durs, dont je ne peux rien révéler, cela vous donnerait la puce à l'oreille. Elle parle vraiment bien de tout cela, de la douleur que cela occasionne, des troubles dans la vie adulte, ce sont de lourdes cicatrices que la personne porte à vie. Cela ne pardonne pas les actes, mais permet de les comprendre.

Je suis contente d'avoir découvert une nouvelle autrice, je la relirai avec plaisir. N'hésitez pas vous aussi à partir à la découverte de la plume de Marjorie Empahiso.
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Quand l'autrice m'a proposé de découvrir son roman, j'ai eu envie de tenter l'aventure car c'est pile poil le genre d'histoire qui m'attire. C'est donc avec une grande curiosité que j'ai entamé cette lecture et que j'ai plongé dans cette sombre histoire, où les meurtres sont légion et où une mystérieuse comptine nous fait vibrer au fil des chapitres. Mais attention, je vous préviens, vous ne pourrez plus prendre d'auto-stoppeur après avoir lu ce livre !

L'histoire commence simplement : une gentille auto-stoppeuse monte dans la voiture d'un charmant monsieur. le trajet semble bien se passer et pourtant, il sera retrouvé mort. Pourquoi ? Mystère… Mais quand le lieutenant Montrésor va prendre cette affaire en main, il va aller de surprise en surprise. D'abord une mystérieuse comptine est retrouvée, mais surtout, les meurtres vont s'enchaîner au fil des mois sans qu'un lien puisse être établi entre eux à part cette fameuse comptine qui se poursuit…

Ayant peu d'indices et aucune idée de l'identité de la meurtrière, l'enquête va s'annoncer bien complexe, ce qui laissera le temps à cette dernière d'ôter encore bien des vies. Mais pourquoi fait-elle cela ? Qu'est-ce qui l'a poussée à cette vague meurtrière ? Vous allez le découvrir petit à petit et croyez bien que cela ne rendra l'histoire que plus sombre et plus glaçante.

J'ai beaucoup aimé cette histoire qui nous donne envie de savoir ce qui pousse notre mystérieuse jeune fille à s'en prendre à toutes ces personnes. Nous avons l'occasion de découvrir ses prises de contact avec les gentils conducteurs qui acceptent de l'emmener et de voir comme elle est très avenante et comme elle sait mettre en confiance, avant de changer de visage. C'est vraiment le point fort de cette histoire : en apprendre plus sur elle et comprendre d'où elle vient et pourquoi elle en est arrivée là.

Les enquêteurs sont intéressants à suivre aussi. Nous voyons comment, petit à petit, ils essaient de dénouer ce sac de noeuds pour tenter d'arrêter cette folie meurtrière. Ils vont avoir bien du travail pour y arriver ! L'autrice nous plonge donc dans le quotidien de ces personnages et dans ce qu'ils vivent, ce qui fait que nous voulons connaître le dénouement de ce sombre récit.

Toutefois, même s'il y a de nombreux points positifs, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans cette histoire au départ. Non pas à cause de son fil rouge, car il est très intéressant, mais par la façon dont le texte est écrit. Il m'a manqué une certaine fluidité qui m'aurait permis de plonger dans les scènes vécues par les personnages. Je ne sais pas vraiment comment vous expliquer mon ressenti, mais j'ai plus eu la sensation d'une description de faits et de dialogues, ce qui m'a un peu bloquée au début.

Mais j'ai fini par m'y faire et par passer par-dessus cette impression, mais cela m'a clairement tenue à l'écart du texte malgré toutes les qualités du fil rouge. Cela ne m'a aussi pas permis de m'attacher pleinement aux personnages, ce qui n'est pas grave en soi, car cela n'empêche pas d'apprécier la qualité de l'histoire et du final qui nous sont proposés.

En bref, l'autrice nous propose de plonger dans une folie meurtrière glaçante au fil d'une comptine qui l'est tout autant.
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Un polar efficace qui nous entraine dans le sillage d'une serial-killeuse qui débusque ses victimes en faisant de l'auto-stop.
Le récit alterne entre la description des meurtres (un par mois avec mise en scène et dépôt d'une petite comptine énigmatique) et le travail des enquêteurs qui peinent à trouver des pistes. C'est intéressant car on a l'impression d'en savoir plus qu'eux et cela nous implique davantage dans leurs raisonnements et hypothèses.
J'ai passé un très bon moment de lecture (quasi lu d'une traite) avec ce roman policier. Les personnages sont fouillés et attachants, le suspense bien présent et la fin avec ses explications glaçante !
Merci à Marjorie Empahiso pour l'envoi de ce roman qui a répondu à toutes mes attentes...
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Nous sommes rapidement plongés dans une enquête complètement lugubre mettant en vedette une auto-stoppeuse. Cette meurtrière sadique met en scène ses victimes de façon très dérangeante en plus de laisser des comptines enfantines liées aux différentes fêtes célébrées pendant les mois de l'année sur les lieux. de quoi donner des frissons dans le dos, mais aussi amener les policiers sur l'affaire dans le néant le plus total.

Au cours des 214 pages, nous avons réellement l'impression d'être sur les macabres scènes de crime tellement celles-ci sont bien décrites. On s'imagine vraiment se retrouver au milieu d'un crime dont nous sommes les témoins, un vrai cauchemar. On est envoûté par notre curiosité morbide face à ceux-ci et on désire fortement connaître le fin mot de l'histoire. Un autre point fort selon moi est l'originalité de l'histoire. Nous avons affaire à une tueuse en série, ce qui sort en soi de l'ordinaire. Cette histoire m'a fait penser aux meurtres perpétrés par Aileen Wuornos dans les années 90. C'était une femme avec un dur passé qui choisissait ses victimes en faisant de l'autostop. Aussi, chaque chapitre représente un mois de l'année et cela est intimement lié aux différents crimes commis. En plus, on aborde des thèmes importants comme le handicap qui n'est pas souvent traité dans des ouvrages de la sorte.

Par contre, quelques points m'ont déplu. Tout d'abord, l'histoire est dure à suivre à cause de la construction du livre. En effet, la mise en page aurait pu être retravaillée, car nous passons à de nombreuses reprises du meurtre à une conversation entre les enquêteurs sans indices textuels. En passant du coq à l'âne de cette façon, il est facile de s'y perdre pour le lecteur. Aussi, le fait qu'il n'y ait parfois pas beaucoup de paragraphes peut alourdir la lecture. Pour finir, on revient souvent sur la pandémie que nous vivons actuellement. Cela fait en effet maintenant partie intégrante de notre quotidien, par contre, nous lisons pour nous évader, pour oublier nos problèmes et le monde qui nous entoure. le fait d'avoir mentionné à de nombreuses reprises le port du masque ou les gestes barrières ont été pour moi une source de désenchantement.

Je recommande tout de même ce livre qui vaut tout de même le détour.

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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
"Moi mars, je viendrai te chercher sous mes apparats de guerrier. Nous ne nous livrerons pas guerres par ces belles journées printanières. Comme mon cher père Jupiter et Junon ma chère mère, nous cueillerons par ces beaux jours fleurs de nos interdites amours."
Un doigt glacé descend le long de la colonne vertébrale du lieutenant. La possibilité qu'il y ait une similitude entre les rapports incestueux de Junon et Jupiter [...] avec la tueuse [...] le frappe soudain.
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En quelques minutes, elle a fissuré les murs qu'il a érigés autour de sa personne. Il a l'impression qu'une douce brise printanière parvient dans sa prison de pierre, l'invitant à venir découvrir la magnifique fleur dont elle lui fait parvenir le parfum sucré et entêtant.
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