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3,79

sur 667 notes
ersion parodique des aventures de Sherlock Holmes et des Dix petits Nègres d'Agatha Christie (même dans l'ordre des victimes), ce roman loufoque m'a fait éclater de rire pendant les 75 premières pages. Les situations sont parfois dignes d'une farce, et la manière dont elles sont racontées par l'auteur sont savoureuses. Quant aux personnages caricaturaux, ils se prêtent à la moquerie tout comme à la tendresse:

Ses parents tremblent encore au souvenir des dégâts occasionnées par la terrible biliothèque rose; ces années où l'enfant, après avoir intégré l'intégrale de la série OUi-Oui, affirmait être un pantin de bois et exigeait d'être ciré toutes les semaines.

J-M Erre se moque de ces universitaires qui vivent dans d'autres sphères que nous et dont la vie tourne autour de Sherlock Holmes, personne réelle pour eux, sur laquelle ils essaient encore de trouver des informations inédites (il serait par exemple le père d'Arséne Lupin). Mais c'est aussi un vrai jeu de Cluedo dans lequel, comme dans les romans mettant en scène Sherlock Holmes:

l'énigme qui nous est proposée réside moins dans l'identité du coupable que dans celle du détective.

Nous sommes ici dans un jeu et l'auteur nous prévient:

Le roman policier est un jeu de faux semblant où l'auteur tient le rôle inverse de celui du détective: il ne cesse de brouiller les pistes, de dissimuler des preuves et de mener le lecteur dans des impasses pour que le criminel achappe à sa sagacité. L'auteur est toujours le complice du coupable. Et il est aussi un traîte qui lâche systématiquement son comparse à la dernière page...

J'ai beaucoup aimé l'humour, l'hommage aux Dix Petits Nègres et à Arthur Conan Doyle, les élucubrations des universitaires et surtout le dénouement mais je me suis parfois lassée du côté loufoque et il m'est arrivé de m'ennuyer ou de trouver que c'était un peu too much. Et sachez-le, l'explication de ce roman se trouve dans les paroles du caporal Flipo (ou pas):

J'ai bien fait de ne jamais ouvrir un livre de ma vie! Je savais bien que la lecture, c'était dangereux.
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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Attention autour de la future "chaire lock" holmes la bataille universitaire fait rage.

QUI SERA L'HEUREUX ELU
Les manuscrits sortent des tiroirs comme par enchantement.
Mais attention tapie dans l'ombre des inconscients la mort rôde qui se conduit parfois comme une bête.

Une construction du roman à plusieurs voix ou le célèbre Lestrade prend sa revanche sur la supériorité de Holmes à moins que celui ci ne tire encore une fois les ficelles depuis l'au delà.

Un très bon moment de lecture avec en plus la jubilation de l'auteur qui nous redonne l'envie de relire les enquêtes de Sherlock Holmes
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Ah, l'air pur de la Suisse...

Même si le titre et le résumé pourraient le laisser penser, ce n'est pas tout à fait un roman policier au sens classique du terme.
Alors certes, il y a bien des morts suspectes (en quantité même). Des policiers qui, intrépides, ont bravé les masses de neige de l'avalanche pour venir voir ce qui se passait dans l'hôtel (peut-être ont-ils été un peu trop enthousiastes en enfonçant la porte, oups). Mais... il y a au final très peu de pages consacrées à l'enquête elle-même. La solution peut paraître même vite expédiée. Mais seulement si c'est le côté énigme qui vous intéresse. Or, ce n'est pas tellement ce qui fait l'intérêt du livre, je trouve.

L'intrigue nous fait revivre les quelques jours avant cette entrée fracassante des forces de l'ordre, où les corps des résidents vont s'aligner dans la chambre froide au fur et à mesure. Devant cette hausse sans précédent du taux de mortalité, on assiste moins à la recherche du coupable qu'à une bataille d'ego dans les règles et plutôt savoureuse. C'est grinçant à souhait, rempli de piques envers les adaptes de Sherlock Holmes, le maître en lui-même, les pastiches, les suiveurs et le monde des universitaires. J'ai souri à de nombreuses reprises : plutôt cohérent puisque les holmésiens du roman soulignent que leur idole est portée sur la plaisanterie.
Un concentré d'humour noir en forme de "manuel d'holmésologie en milieu hostile". Qui en plus s'offre le luxe de tirer également sur la Reine du Crime en parodiant quelque peu "Ils étaient dix" (mais pas seulement). La balle perdue qu'on n'avait pas vu venir !

On adhère ou pas à ce style : personnellement, je me suis régalée !
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Un avis mitigé.

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans. le style est assez particulier avec un humour spécial. C'était original au début mais lourd à la fin.

Long au démarrage, j'ai tout de même voulu en savoir plus. J'ai bien fait puisque le dénouement est réussi mais je n'ai pas particulièrement aimé ma lecture. J'ai voulu abandonné plusieurs fois.


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Après une avalanche particulièrement sérieuse, les pompiers de Meirigen (Suisse) dégagent l'hôtel Baker Street. Rien de bien original à ce stade. Ce qui l'est moins est la découverte de dix corps sans vie dans la chambre froide de l'hôtel. Dix morts, dix spécialistes de Sherlock Holmes réunis en colloque à l'issue duquel devait être désigné le titulaire d'une chaire des études holmésiennes. Elémentaire, mon cher Watson ? Vous avez dit 10 petits nègres, ma chère Agatha ?
De ce postulat de base, Jean-Marcel Erre concocte quelque chose entre le roman, l'essai et la comédie. Jubilatoire en tout cas pour tous les afficionados du grand Sherlock, et ensuite des amateurs fous d'énigmes et d'héros de fiction. Car au-delà des jeux et clins d'oeil appuyés à l'oeuvre de Conan Doyle et aux autres plumes policières, l'auteur se plait à creuser du côté des effets induits d'un amour immodéré des héros de papiers sur des lecteurs bien réels. Humour, mise à plat des intrigues entre universitaires de petit ou grand talent associés à une intrigue pittoresque constituent les ingrédients de ce plaisant cocktail de charme.
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quelle étiquette peut-on attribuer à ce petit chef d'oeuvre de parodie et d'humour hyper documenté et précis .Bâti sur le même type d' intrigue que les dix petits nègres d'Agatha Christie, il se lit une tasse de thé à la main avec un plaisir fabuleux. Attention : posez cette foutue tasse de thé à chaque fou rire et ils seront nombreux !
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Jean-Marc Erre est né à Perpignan il y a un peu plus de quarante ans et est l'auteur de 5 romans dont la spécificité commune est le maniement de l'humour.

« le Mystère Sherlock » ne déroge donc pas à la règle.
L'auteur utilise un colloque d'Holmésologie pour proposer un pastiche de Sherlock Holmes teinté, nappé, dégoulinant, d'humour parfois potache, parfois lourd, parfois juste drôle.

De l'humour, Sherlock Holmes, un auteur de Perpignan, tout était réuni pour que je passe un très bon moment d'autant que le roman avec bonne presse. Et pourtant, pourtant, si j'ai bien ri les premières pages, la suite de l'ouvrage a été un peu moins agréable à lire.

La faute n'en revient pas à l'humour, l'auteur sait le manier. Elle n'est pas à mettre non plus sur le dos d'une méconnaissance de l'univers de Sherlock Holmes, l'auteur semble très bien le maitriser. Non, la principale raison du grand bémol que je mettrais au roman tient principalement dans son choix narratif.

Effectivement, l'auteur use et abuse du principe du journal intime, mélangeant les passages de divers écrits personnels des protagonistes. Ce procédé, certes intéressant, à la base, permet de raconter l'histoire en alternant les points de vue.

Si l'on ajoute à ce procédé narratif, le fait que l'auteur nous livre une revisite des « dix petits nègres » d'Agatha Christie au travers de cette histoire de dix personnes en huis clos qui meurent tour à tour, laissant chaque survivant suspecter les autres, l'ensemble avait un certain intérêt. D'autant que la plume de Jean-Marc Erre est plutôt drôle.

Malheureusement, l'alternance des passages de journaux intimes et le nombre de ces passages m'ont vite fait déchanter. En clair, avec parcimonie le procédé aurait pu produire un très bon roman, mais son abus a eu raison de mon plaisir de lecture.

Il est à noter que l'auteur avait déjà usé de ce procédé lors de son premier roman, « Prenez soin du chien ».

Au final, alors que « le Mystère Sherlock » avait tout pour me séduire et que je m'étais même surpris à rire à la lecture des premières pages, j'ai lentement déchanté pour en arriver au point de terminer ma lecture pour connaitre la fin plus que par réel plaisir. Dommage.
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Dix holmésiens, c'est-à-dire dix mordus absolus de Holmes, sont réunis pour un colloque à Meiringen en Suisse, tout près des fameuses chutes du Reichenbach où Holmes et Moriarty avaient combattu une centaine d'années auparavant.

Un colloque où cours duquel, le professeur Bobo, chantre de l'holmésologie, prendra sa retraite et devra désigner celui ou celle parmi eux qui sera titulaire de la première chaire d'holmésologie au monde qui va être instituée à la Sorbonne.

Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si l'Hôtel de Baker Street ne se retrouvait pas coupé du monde suite à une tempête de neige et une avalanche qui empêchent ses hôtes de sortir et de communiquer avec l'extérieur, électricité et téléphone étant hors d'usage.

Et si, nos dix fondus du grand Sherlock, ne commençaient pas à perdre prématurément la vie les uns après les autres, comme dans Dix petits nègres d'Agatha Christie ! Serait-ce l'un d'entre eux ou une vaste conspiration orchestrée par les admirateurs honnis d'Hercule Poirot ?

Le mystère Sherlock est mon premier JM Erre mais certainement pas le dernier ! Maintes fois recommandé, ce titre vaut vraiment la peine d'être lu tant il est totalement farfelu, déjanté, rocambolesque, en un mot : barré en diable.

Les aventures de ces dix congretistes, dont une journaliste, coincés sur place à cause d'une avalanche et prêts à toutes les bassesses pour obtenir les faveurs du professeur Bobo totalement à la ramasse et accro aux post-it et surtout prêts à s'entretuer pour décrocher un emploi universitaire très convoité, est à mourir de rire.

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Un livre hilarant, hommage à Sherlock Holmes et Agatha Christie. Un vrai bijou d'humour et d'intelligence.
Une critique plus détaillée et d'autres sur
Lien : http://le-blog-d-elisabeth-g..
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J'ai beaucoup aimé ce livre. L'histoire n'est pas extraordinaire mais elle est écrite avec beaucoup d'humour. J'ai énormément ri durant la première partie, puis un peu moins par la suite mais c'était plaisant. Ce roman se lit très vite et détend.
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