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William Nicholson (Antécédent bibliographique)Mark Handley (Antécédent bibliographique)Agnès Laure (Traducteur)
EAN : 9782253137825
224 pages
Le Livre de Poche (31/03/1998)
3.8/5   53 notes
Résumé :
Nell a vingt-neuf ans lorsque meurt sa mère. Traumatisée par un viol dans sa jeunesse, celle-ci l'a élevée à l'écart du monde, dans une cabane au fond des bois. Nell a un comportement quasi animal, parle un langage étrange et incompréhensible, hurle à l'approche des hommes. Deux êtres vont s'intéresser à elle et, malgré leurs divergences sur la marche à suivre pour la ramener à la civilisation, se rapprocher dans l'amour qu'ils lui portent...
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai adoré ce roman.
Deux médecins dans des spécialités différentes veulent vont s'intéresser au cas d'une "enfant sauvage", Nell, fille née d'un viol, coupé du monde et dont la mère vient de mourir.
Jerry lovell, ancien oncologue spécialisé dans les cancers des enfants, est plutôt du genre à s'attacher à ses patients ce qui le rend vulnérable quand il ne peut pas les aider. Il va se donner corps et âmes pour défendre et protéger Nell dite "l'enfant sauvage" et apprendre son propre langage
Paula Olsen, qui passe son doctorat et spécialisé dans l'étude du comportement et de l'autisme est plutôt du genre à ne penser que par le médical et instaure des barrières avec ses patients. Elle veut faire interner Nell afin de l'analyser comme un de ces "cas"
Leurs divergences d'opinions et leur approche sur Nell donneront lieu à une seule solution qu'ils comprendront en vivant auprès de Nell pendant 3 mois
L'histoire est passionnante et l'on s'attache vraiment aux personnages jusqu'à en espèrer le meilleur pour Nell jusqu'à la fin.
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Une belle histoire sur le thème de l'enfant sauvage qui se laisse lire sans déplaisir. Néanmoins, j'en attendais beaucoup plus, c'est un thème fascinant dont on pourrait tirer tellement de choses. J'ai eu une impression de facilité dans le récit, avec quelques incohérences, une histoire américaine et de bons sentiments. Cela ne m'a pas suffit.
C'est peut-être parce que ce livre a été écrit à partir du scénario du film de 1994 avec Jodie Foster lui-même adapté d'une pièce de théâtre. Je ne me souviens pas si j'ai déjà vu le film mais apparemment il tient beaucoup de par l'interprétation de son actrice principale.
Les personnages du livre sont un peu stéréotypés mais vous y trouverez peut-être votre compte si vous n'êtes pas trop exigeant.
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En 1995 sort un film produit et joué par Jodie Foster : Nell.
Mary Ann Evans en tire un roman, qu'elle situe dans les forêts autour de Seattle, dans L'État de Washington (le film est censé se passer en Caroline du Nord).
Un lac, une cabane isolée, une ermite retrouvée morte et la découverte qu'elle avait une fille : une jeune femme sauvage qui parle un langage étrange.
Un généraliste qui préfère l'humain aux médicaments, une doctorante en psychologie qui ne jure que par la recherche et la froideur scientifique.
Qui est adapté au monde, et à quel monde ? Où est la violence, où est l'amour ? Qui détient la vérité ?
Une histoire attachante, bien menée, sur le thème de la différence qui peut nous transformer.
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Je n'aurais probablement jamais ouvert Nell s'il n'avait pas traîné dans la bibliothèque de mon conjoint. J'avais envie de commencer un roman léger pour entrecouper mes autres lectures du moment, plus académiques, et j'avais un vague souvenir de la pochette du DVD qui m'avait intriguée, à l'époque (sans pour autant que je me décide à regarder le film).

« le Seigneur t'a mené ici étrangé. Veye sur ma Nell (sic) ». Ce sont les mots que Jérôme ‘'Jerry'' Lovell, médecin de campagne, découvre dans la Bible de la vieille ermite de Richfield. Elle vient de trouver la paix, laissant derrière son enfant, qu'elle a élevé en secret et en marge de la société pendant 29 ans. La sociabilisation particulière de Nell en a fait un être à part, dont l'univers, la culture et la langue semblent étrangers aux nôtres.
Ému, le docteur Lovell prend à coeur sa mission de protéger cette femme-enfant-sauvage qui le fascine, dût-il pour ce faire s'affronter à Paula Olsen, émissaire de l'éminent psychiatre Alexander Paley. Celle-ci ne partage pas sa lecture de l'épanouissement et entend bien, elle aussi, défendre Nell à sa façon.

En soi, le scénario n'est pas inintéressant, et n'est pas exempt de mises en perspective engagées autour de thématiques restées actuelles, comme la quête du soi, le développement personnel, le joug et l'oppression, l'éducation, l'amour ou la différence. J'apprécie son potentiel, et il a pu me tenir en haleine.
Mais je remercierai pour cela le scénariste du film dont le roman est tiré, car leur expression littéraire les a pour moi considérablement appauvris.

J'ai éprouvé beaucoup de difficultés à me plonger dans ce livre. Au bout du compte, seule la qualité du scénario a allumé la flamme de ma curiosité.
Je n'ai pas apprécié le style d'écriture. Il est facile à lire mais je ne lui ai trouvé aucune qualité notable. Il a sonné creux à mon oreille tout du long, et n'a rien eu d'autre à me dire que les mots tels qu'ils ont été écrits. le travail de description est maladroit. Il use de figures de style quand elles sont superflues et s'oublie quand un propos mériterait d'être mis en abyme.
De fait, ni la psychologie des personnages (qui semble pourtant un trait majeur du film), ni les propos sous-jacents de l'oeuvre, ne prennent de substance. Tout est lisse, presque simpliste.
Cette lecture m'a laissé un goût de fadeur sur le bout de la langue.

Bon. Léger, pour sûr, j'ai eu mon compte.
Je pense que le film vaut le détour (je le regarderai), mais je ne recommanderais le roman qu'aux amateurs de romans de gare. (PS : sans jugement aucun pour le goût de lire des romans de gare, ils peuvent bien aérer l'esprit !).
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Je ne remercierai jamais assez mon amie pour m'avoir vendu ses vieux bouquins. Dans ce tas de trésors, il y avait Nell, l'adaptation littéraire du film qui a enchanté ma jeunesse grâce à la fabuleuse interprétation de Jodi Foster.

J'étais impatiente de me replonger dans l'histoire de cette femme différente et solitaire qui a été élevée à l'écart du monde et dont la perception des choses est si particulière. C'est un récit plein d'émotions, très sensible, qui traite de l'autisme et des troubles qui s'y apparentent avec une grande justesse, et du milieu psychiatrique avec beaucoup de lucidité.

L'auteur apporte une force supplémentaire au récit à travers le comportement de ses personnages secondaires. Ils sont intéressants parce qu'ils se questionnent beaucoup. Leur rencontre avec Nell les confronte à toutes sortes d'interrogations, à leurs craintes, à ce qui les pousse à l'aider.

Les parallèles qui sont fait entre les différents protagonistes, notamment autour du thème de l'adaptation, sont également très pertinents : qui est le ou la mieux adapté(e) à son environnement, au final ? La psychiatre froide et scientifique si sûre d'elle ? le médecin déraciné décidé à repartir à zéro après une brillante carrière ? Ou Nell et sa perception du monde, sa douceur et sa manière d'appréhender son environnement avec un émerveillement quotidien et une sensibilité profonde ? C'est là que le livre est intéressant, pas seulement dans les rapprochements entre Lovell et Nell mais dans la façon dont le regard de ce dernier change, dont il commence à entrevoir les choses au contact de la jeune femme.

C'est un livre magnifique pour toutes ces raisons et bien plus encore. Lisez-le si vous ne connaissez pas son histoire ou si vous avez envie de douceur et de réalisme autour d'un sujet passionnant. Pour ma part, je l'ai trouvé très chouette.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Il ne pense pas à sa respiration ni aux battements de son cœur mais, chez son enfant, ces fonctions ordinaires deviennent des phénomènes qui l'impressionnent, la simple structure de son visage un miracle, la douceur de sa peau un prodige.
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Elle était heureuse dans sa solitude , beaucoup plus heureuse que dans un hôpital psychiatrique.
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