Lettre à l'auteur
Madame,
Je vous réponds tellement j'ai été scandalise par votre ouvrage. Par pitié, ne mettez pas cela sur le compte de ma""fragilité blanche". Cette notion est parfaitement creuse et il faudrait bien plus que votre livre pour que je me sente remis en cause dans mon identité. Attristé, oui, comme m'attristent les raisonnements controuves.
Vous comprendrez que je ne suis pas intéressé par votre programme de rééducation en 28 jours
L'idée en est d'ailleurs comique on voit ça d'ici :
"Bonjour, Je m'appelle Georges et je suis raciste
-Bonjour Georges"
L
Vous êtes anglo-saxonne, A dire vrai, je vous ai d'abord cru Américaine. Mais en tant qu'Anglaise, donc communariste, vous êtes beaucoup plus contaminée par la cancel culture et le communautarisme que la France de tradition universaliste, et vous ne croyez pas vraiment à l'homme universel. Cela explique beaucoup de choses.
Je suis donc à l'aise dans mon identité Je pense que pour vous je me définis comme "un mâle blanc cisgenre hétérosexuel" Aucun de ces éléments ponctuels n'est faux, je les reconnais et s'il le faut les revendique. Pour autant, ils ne correspondent qu'à une partie de mon individualité. Je préfèrerais dire que je suis un Français de culture judéo-chrétienne, car pour moi le biologique ne prime pas.
Mais puisque c'est un fait que je suis Blanc, je refuse de m'en excuser. Je refuse de renoncer à la culture qui m'a faite, d'avoir honte de mes ancêtres qui m'ont fait ce que je suis, de ne plus lire les grands écrivains "morts" qui appartiennent d'ailleurs à l'humanité entière, je refuse de voir remplacer
Shakespeare par
Rigoberta Menchu, comme on le fait paraît il dans certaines universités américaines. Je refuse de voir nos statues deboulonnees sur nos places publiques sous de faux prétextes.
Je n'ai jamais été agressé en paroles par "des personnes racisees"ayant la chance de fréquenter principalement des bien éduquées (ce n'est pas un sentiment de classe, certains vieux paysans sont certainement les personnes les plus courtoises que j'ai rencontrées)
Cependant si j'étais interpellé par un malotru en termes discourtois pour de fausses questions de race, je refuserais tout dialogue avec lui, comme avec un negationniste et autres pécheurs contre la raison.
Je refuse l'affirmative action, qui est une injustice et une insulte pour les non-blancs, qu'elle traite en inférieurs
Je suis contre les réunions, cours... réservés aux non-blancs. C'est une forme d'appartheid.
On vient justement d'apprendre que l'UNEF organisait des réunions interdites aux Blancs. Cela provoque heureusement une saine indignation. La présidente de l'UNEF de sent "menacée". C'est bien la cancel culture.. A-t-on le droit de parler de""fragilité decoloniale"? Je dirais bien"pauvre petite antiracist" comme ils disent"pauvre petit blanc"..
Je considère la condamnation de la soi-disant appropriation culturelle comme une ânerie dangereuse. Sa logique conduit à interdire réciproquement aux non-blancs de s'"approprier" la culture européenne. Mais Hitler aurait peut-être été d'accord, lui qui interdisait le jazz comme"musique negre dégénérée".
Si quelqu'un ne m'a pas compris, je ne suis pas raciste. Je crois à l'existence d'un homme universel et tiens pour indifférentes les petites différences morphologiques entre les hommes.
Si cela fait de moi à vos yeux un "privilégié blanc", libre à vous
Mais vous ne faites que combattre des racismes imaginaires et tentez de culpabiliser des gens qui en sont innocents.
Vous êtes inoffensive pour le vrai racisme. Vous pouvez même le revitaliser
Aux USA, toutes vos théories sont pain béni pour les suprematistes blancs.