Je suis fan de P.J. Farmer depuis la lecture de sa saga "Le monde du fleuve". C'est donc avec plaisir que je tente d'autres de ses écrits. Je suppose que ce manuscrit, il l'a écrit en consommant pas mal de substances soixante huitarde :)
Le bouquin est une suite de scènes d'action répétitives, entrecoupées d'éjaculations, ou accompagnées d'éjaculations... Rivalités macho entre 3 types dont 2 sont des super-humains.
Mais il y a tout de même un fond, avec une société secrète qui dirige le monde et le modèle, depuis le coeur d'une montagne africaine.
Au final une lecture facile, qui ne restera pas dans les annales, sauf celles de quelques personnages du livre.... Rire.
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Voici un livre entre aventure, sexualité débridée, fantastique et fantasme de la jeunesse éternelle. Tarzan tue, fornique, souffre, mais à la fin triomphe parce qu'il est vraiment balaize. J'ai aimé car délicieusement incorrect et retro
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il faisait beau en ce matin du 21 mars 1968. J'avais soixante-dix-neuf ans, mais je n'en paraissais que trente, et je ne me sentais pas plus vieux. Ce fut le soleil qui me réveilla ce matin-là, ou du moins j'en eus l'impression. Parfois le soleil d'Afrique surgit d'un bond sur l'horizon, furtif comme un vieux lion en chasse, et ses rayons diffractés par des brumes lui font une crinière. Je m'éveillai comme si un poil de cette crinière m'eût chatouillé le nez.
Le silence était comme un souffle sur mon visage. Le silence m'avait tout doucement tiré du sommeil.
Les hennissement des chevaux, les meuglements des vaches, le caquetis des poules et les jacasseries des singes s'étaient comprimés dans leurs poumons, scellés par une frayeur subite.
Les voix des cuisiniers, des domestiques et des jardiniers étaient bine là, mais étouffées. Elles s'étaient suspendues dans le ciel, changées en air bien froid. Et je sentais les gosiers frémissants.
La peur ?
La peur d'un danger qui s'approche à pas de loup ?
La traîtrise ?
Peut-être bien.
Jomo Kenyatta disait que j'étais le seul blanc qu'il eût jamais respecté. Il voulait dire : le seul qu'il eût jamais craint.