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EAN : 978B0061S7WIS
Gallimard (30/11/-1)
4.38/5   12 notes
Résumé :
Des cinq grands romans de Dostoïevski, L'Adolescent est l'avant-dernier, et aussi le moins connu.
Il a pourtant un magnifique sujet, un foisonnement de thèmes, une technique romanesque solide. Le sujet: le passage à l'âge adulte d'un jeune homme ambitieux, malheureux, avide et le conflit entre père et fils. Les thèmes: l'enfant sans bonheur, l'homme fort, l'argent, l'Occident, l'avenir de la Russie, le socialisme, la société future, le mouvement révolutionna... >Voir plus
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Que lire après L'Adolescent - Les Nuits Blanches - Le Sous-Sol - Le Joueur - L'Éternel Mari Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Le joueur: le jeu peut-être considéré comme une pénitence. Celle-là qui incarne la bon Dieu et le beau Diable. Il est le refuge des personnages ou tout au moins de leur médiocrité ou encore de l'absurdité de leurs actes. le jeu est en quelque sorte leur lave-main, ils croient y retrouver un acte de purification. ils s'y gravitent comme s'ils imploraient le bon dieu ... puis ils découvrent un beau diable qui semble leur sourire...
Une autobiographie bien poignante car le jeu dans ce livre commence au premier mot du livre jusqu'au dernier. Tout n'a été que jeu dans ce livre même des personnages n'ont été que des jeux, leurs rapports également n'ont été que des jeux.
Il faut avoir connu le jeu pour pouvoir écrire de la sorte.
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J'ai beaucoup souffert avec ce livre. C'est la première fois depuis plus d'un an que je ralentis à ce point mon rythme de lecture tellement je l'ai trouvé pénible. Cela étant dit, ma note globale ne reflète pas mes avis assez contrastés sur les différentes histoires.
Côté positif : le joueur et Les nuits blanches. Il y a là des narrations assez intéressantes, équilibrées avec les dialogues, qui posent de vrais problèmes existentiels comme les ressorts de l'addiction et la passion irrationnelle. À la fois agréables et instructives à lire, parfois même drôles, ces deux histoires valent le détour.
Côté négatif : L'adolescent et le Sous-Sol. le premier est un chaos indescriptible, un capharnaum composé presque exclusivement de dialogues invraisemblables, quasiment pas de narration, une foule de personnages qui se mettent à éprouver des sentiments contradictoires les uns pour les autres à partir de rien, un personnage principal constamment dans l'exaltation et dans l'indécision, et tout cela tourne autour d'une histoire de document compromettant, pour le coup absolument pas exaltante. On a l'impression que l'auteur s'est lancé dans l'écriture sans savoir où il allait, se laissant emporter par son imagination sans l'ordonner, en faisant apparaître les personnages et les coïncidences pour servir un dessein avant de les congédier radicalement lorsqu'il n'en avait plus besoin. Cette impression se conjugue paradoxalement avec la pratique à outrance de l'ellipse, avec des passages entiers incompréhensibles sans la connaissance d'un élément qui n'apparaît que 300 pages plus loin (quand il y en a une, ça va ; quand il y en a cinq en même temps, c'est dur). Je suis peut-être encore trop jeune pour apprécier l'oeuvre, mais si je la relis dans 10 ans je penserai à m'armer d'un stylo et d'un carnet pour retenir qui est qui, qui aime qui, qui connaît qui, qui a fait quoi, qui sait quoi... Ce premier roman fleuve m'a déjà bien assommé, le Sous-Sol m'a achevé. le roman est en deux parties, avec une première partie entièrement théorique, où une espèce d'antihéros fait plus ou moins l'apologie de l'inaction et de l'absence d'ambition, et une deuxième partie narrative, où on suit le personnage à une période de sa vie, où ses grandes théories ne lui prodiguent que haines, mépris, impuissance et misère. Extrêmement laborieuse à lire, l'oeuvre piège le lecteur dans la tête d'une loque humaine qui lui fait endurer le spectacle de la nullité absolue, avec sa logorrhée de crasse, de cris et de menaces creuses. A la rigueur, ce n'est pas le problème, mais rien dans le dénouement ni dans l'écriture ne vient justifier cet étalage de médiocrité. C'est là que j'ai ralenti le rythme.
La dernière histoire, L'Éternel mari, n'est pas inintéressante sans être particulièrement remarquable. On retrouve ce thème de la décision irrévocable en apparence qui s'effondre dès sa confrontation au réel. Je reste ébahi devant la faculté de l'auteur à représenter un dialogue contradictoire pendant plus de 10 pages, dont on est incapable de donner les termes à l'issue. Là aussi, je n'ai peut-être pas encore la maturité nécessaire pour apprécier.
C'était ma première confrontation à Dostoïevski, je crois que je vais faire une longue pause avant d'aller plus loin.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Il possédait admirablement l'art de la conversation mondaine, cet art qui consiste à paraître parfaitement simple et sincère et à manifester en même temps par tout son aspect qu'on considère ses auditeurs, eux aussi, comme des personnes parfaitement simples et sincères. Quand il le fallait, il savait très bien jouer l'homme gai et heureux. Il savait aussi placer au bon moment un mot spirituel, une allusion amusante, un joli calembour, comme par hasard et sans paraître y songer, bien que le bon mot, le calembour et jusqu'à son discours même eussent pu être préparés depuis longtemps, appris par coeur et mis déjà maintes fois en circulation.


(dans "L'Eternel mari")
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À l’étranger, les Russes sont quelquefois lâches ; ils craignent trop le qu’en-dira-t-on. Ils s’inquiètent beaucoup de savoir si une chose est convenable ou non. Ils ont l’âme dans un corset, surtout ceux qui prétendent à une situation en vue
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J'admets que je suis un hypochondriaque, (...), et que, par conséquent, je suis prêt à faire d'une mouche un éléphant, mais est-il moins pénible pour moi de savoir que tout cela n'est peut-être que pure imagination ?


(dans "L'Eternel Mari")
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C'est toujours le mari qui est responsable du premier amant.

(dans "L'Eternel mari")
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(...) il l'aimait, en haïssant, et c'est justement l'amour le plus fort...
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