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sur 276 notes
Un leader écologique charismatique qui défend les baleines contre les états, les braconniers et pécheurs japonais l'été et qui récolte les financements l'hiver pour financer ses campagnes en intervenant à la TV ou animant des conférences. Quel sujet en or pour cette auteure si sensible et humaine. Malheureusement elle ne m'a pas autant intéressée que je le pensais. La narration m'a semblée fastidieuse, les personnages caricaturaux. le livre a le grand mérite de dénoncer ce scandale écologique, la mauvaise fois des autorités et institutions sensées agir, des groupes de pression et lobbys de la pèche et du rôle des médias et de l'importance de la communication, des initiatives associatives indépendantes et leur moyen de luttes.
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Lorsque j'ai regardé la présentation de ce roman dans l'émission « La grande Librairie » j'ai été séduit par sa thématique. Après sa lecture je me suis senti interpellé.

Le début est très poétique, on se demande quelle voie va prendre le livre. D'une certaine façon il nous captive pour nous délivrer un message. On embarque dans les expéditions du capitaine Magnus Wallace, comme certains partaient la fleur au fusil faire la guerre. Là aussi on est vite rattrapé par la violence, celle de l'homme, envers la nature et plus précisément le monde marin. Certains passages sont d'une douceur semblable à celle de la surface de l'eau par temps calme, gardienne de mille et un trésors de vie maritime. Puis vient la tempête, appelée l'être humain, avec sa violence, son mépris des lois et surtout de la vie. Ce livre nous donne envie de se lever et de devenir militant, car la cause nous semble juste.

Mais le roman met aussi en exergue l'isolement de ces défenseurs face au pouvoir de l'argent et du politiquement correct. Car oui on se sent tous sensible à ces causes, mais qu'en est il au moment d'agir?

L'auteur nous entraîne dans cette fronde civique pour sauver des vies, des vies animales. le style est comme je le disais poétique par moment, frôlant même le trop plein de naïveté. le rythme est par contre soutenu et nous fait vibrer qu'en l'action est là.

Mon petit point négatif:

Le message paraît pourtant égoïste puisque la question est quelle Terrre allons nous laisser à nos enfants…ne devrions nous pas dire quelle Terre allons nous laisser aux êtres vivants?
Lien : http://www.tamisier.eu/le-re..
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Plaidoyer écologique enragé, pamphlet accusateur, ode passionnée à la beauté et appel à l'insurrection, autant d'étiquettes que peut revendiquer le dernier ouvrage d'Alice Ferney, le Règne du vivant. Encensée par la critique avec ses romans Grâce et dénuement (1997) et La Conversation amoureuse (2000), l'auteure s'engage ici dans un tout autre registre et donne à lire une réflexion poétique haletante sur l'urgence de l'action environnementale. Questionnant notre façon d'habiter le monde et d'en faire usage, elle révèle sans concession l'implacable prédation de l'homme sur le vivant et dénonce le cynisme organisé.

Pour lire la suite, c'est par ici :)
Lien : http://cadependdesjours.com/..
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J'ai lu ce livre il y a maintenant deux ans et il est toujours en moi. C'est une magnifique fiction presque "documentaire", un portrait généreux et sans concession d'un homme qui offre sa vie au règne animal.
Ce livre m'a fait pleurer. Ce livre m'a fait réaliser à quel point le monde dans lequel nous vivons est fragile et comme il mérite d'être protégé.
Cette lecture m'a fait faire mon premier pas décisif vers le végétarisme, je ne m'y attendais pas !!! Qu'un roman me transforme tout en me faisant passer un moment de lecture merveilleux, cela n'arrive pas tous les jours.
C'est donc pour moi une grande réussite !
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Bien que la 4ème de couverture m'ait paru fort alléchante, étant moi-même intéressée par la faune marine et sa protection, j'ai été toutefois un peu déçue puisque ce roman n'est ni plus ni moins qu'une biographie du fondateur de Sea Shepherd, Paul Watson. On ne cesse en effet de penser à ce militant écologiste et aux divergences entre Greenpeace (alias Noé) et Sea Shepherd (alias Gaïa dans le livre).
Je modère néanmoins mes propos car ce livre a le mérite d'exister (même s'il est fortement inspiré d'un personnage qui se bat pour la protection des océans) et de sensibiliser un public non averti. le texte est en effet parfois très poignant et j'encourage les gens qui ne connaissent pas l'histoire de Paul Watson à lire cet ouvrage. Ce livre permet en effet de prendre conscience de l'importance du trafic des espèces marines malgré la présence d'aires protégées et de sanctuaires marins et de la complaisance de certains gouvernements qui autorisent ce braconnage au détriment de notre environnement. Il est important de soutenir ces causes à commencer par modérer nos propres actions au quotidien.
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Un journaliste embarque sur le navire d'un leader d'un mouvement écologique particulièrement actif. L'homme est contesté, voire haï par ses pairs, autant que par les baleiniers. Mais d'autres l'adulent.


En effet, Magnus Wallace dégage une aura à la hauteur de son engagement pour la protection des espèces animales marines, dont les baleines en sont les victimes emblématiques. le reporter va s'intégrer pleinement à l'équipe de militants, découvrir l'ampleur d'un désastre annoncé, et surtout les violations constantes des traités internationaux. Quant aux pouvoirs publics, ils restent terrés dans l'impuissance, ou pire sont complices. D'où l'obligation pour ces militants d'agir dans l'illégalité et le danger.


Davantage qu'un roman, Alice Ferney écrit un plaidoyer pour la cause écologique, bien mal en point tant ses membres disposent de moyens dérisoires. Les destructions sont massives et irrémédiables. Ce livre aborde de nombreuses facettes du problème : la consommation outrancière de nos sociétés, les méthodes de pêches destructrices ou l'épuisement des stocks des océans, l'hypocrisie des pouvoirs politiques.


Les descriptions de ses personnages nous donnent aussi un aperçu des différentes motivations des activistes, celles-ci délimitant leur degré d'investissement lors des « combats physiques » ou lorsque les risques pénales peuvent blesser leur vie.


Un livre urgent dans cette rentrée littéraire, avec un fond plus important que la forme, où l'espoir n'est plus qu'une simple feuille automnale déjà bien effilochée.


Lecteur subit une attraction passionnante, et surtout enrichissante, qui invite à la réflexion ; au point de se poser des questions cruciales quant à son investissement personnel et à l'héritage aux générations suivantes.
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Ce livre faisait partie de la rentrée littéraire 2014. J'en avais entendu parler sur le blog d'Estelle Calim et le thème m'avait parlé. En le trouvant à la médiathèque en août, je me suis décidée à l'emprunter.


C'est très difficile de faire la critique d'un livre pareil. Je ne sais pas très bien par ou commencer. Je ne sais pas trop quoi en penser, quoi en dire. J'ai laissé traîner cette critique très trop longtemps et plus le temps passe, moins je sais comment en parler.


Je sais juste cela : il est important de lire ce livre et d'en parler (justement, même si je le fais mal). Au moins d'inciter les gens à le lire.


C'est un thème très fort, très violent, qui laisse peu de gens indifférents. Moi, ce roman m'a donné honte de l'humanité. Certains passages sont très difficiles à lire. C'est absolument affreux.


Il est considéré comme étant un roman, mais j'ai du mal à lui donner cette appellation: les personnages ne sont absolument pas développés, il n'y a pas vraiment d'histoires à proprement parlé…
Donc on ne peut pas réellement s'attacher aux personnages. On lit cela d'une traite (cela a été mon cas) et on en ressort assez dégoûté de l'humanité.

Cela fait plus penser à un documentaire. Cet ouvrage est une sorte de manuel pour expliquer ce que c'est que « Sea Shepherd » : comment cela a été créé, leur but, comment ils arrivent ou pas à sauver des animaux, à mettre des bâtons dans les roues (ou hélices des bateaux ici) des bateaux de pêche…


Si on est un peu au courant, on comprend rapidement que le personnage de Magnus Wallace est tiré de Paul Watson, qui a été le co-fondateur de Greenpeace et le fondateur de Sea Shepherd. Cet homme, dont les actions sont parfois / souvent considéré comme trop violentes, trop extrémistes est un homme qui place les animaux au même niveau que les êtres humains.



Je ne peux m'empêcher de trouver qu'il a raison souvent et je suis bien contente qu'il existe un homme qui soulève de telles polémiques et qui nous force à nous rendre compte de ce qui se passe sur la planète et à nous mettre devant nos responsabilités.


Ce livre ne parle que de ça : il nous décrit, en détails comment se passe, lors d'une excursion avec un navire appartenant à l'ONG Sea Shepherd. Et je pense qu'on a besoin de savoir. On doit connaitre tous les détails, comment ces pauvres animaux sont massacrés sans qu'on en entende vraiment parler.


Voilà ce que j'ai réussi à en dire après plusieurs semaines de réflexions! C'est à dire pas grand chose finalement…
Je pense souvent à ce livre, à ce qu'il raconte d'abominable et à sa conclusion…Je pense qu'une fois lu, on peut difficilement l'oublier. Mais que cela reste tout de même important. J'aurais voulu qu'il soit encore plus mis en avant l'année dernière. C'est dommage.

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Ce livre m'a mise mal à l'aise, m'a fait réfléchir, m'a donné honte. C'est un livre à lire, je pense, afin qu'on ne puisse plus dire « ah mais je ne savais pas ça moi« . Afin de forcer les gens à se bouger pour la mer et ses habitants qu'on assassine, quitte au moins à ce qu'ils assument leur indifférence face à tout ce massacre.
Lien : https://writeifyouplease.wor..
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Ferney signe ici un véritable manifeste écologique, une critique acerbe du monde d'aujourd'hui qui pille, massacre, anéanti son écosystème au nom du profit.

Un journaliste décide de suivre sur les océans Magnus Wallace, une sorte de Nicolas Hulot à la sauce Rambo, un utopiste misanthrope qui s'emporte dans les médias, crache sur le capitaliste et les gouvernants qui laissent les animaux se faire massacrer et se fait pirate des mers en cherchant la castagne aux usines flottantes qui tuent les baleines.

Le bouquin est subjectif, revendicatif, militant et au demeurant tellement vrai, réaliste pour nous mettre le nez dans ce caca affligeant. Mais au final, on obtient plus un manifeste qu'un roman qui nous emporte.

S'il met une pierre de plus dans le combat écologiste, oui pourquoi pas, mais d'un point de vu littéraire, on reste un peu sur sa fin.
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Un journaliste norvégien embarque sur l'Arrowhead avec d'autres militants qui livrent tous bataille contre les pêcheurs illégaux, les chasseurs de baleines et autres pilleurs des mers.

Nul doute que l'auteur s'est inspiré de Paul Watson, le militant de Sea Shepherd accusé, comme le personnage principal du livre, de mener des actions écoterroristes. Alice Ferney décrit le capitaine du Arrowhead comme une figure charismatique, prêt à affronter autorités, états et lobbyistes financiers pour mener sa mission d'intérêt général : sauver la planète en évitant le pillage des océans. le récit tourne beaucoup autour de l'emblématique Magnus Wallace, qui utilise sa verve et son éloquence pour attirer les médias et les militants autour de son projet empirique. Il livre une véritable « bataille navale » en s'engageant à bord d'un navire pendant des semaines à l'assaut des bandits de la mer, ceux qui tuent pour renflouer leurs caisses. A bord du Arrowhead, on mange uniquement des plats végétaliens et on s'extasie du spectacle de la mer. Alice Ferney nous parle beaucoup des militants, de l'aventure en pleine mer et surtout du spectacle qu'offrent les océans et leurs habitants. Ces passages sont les plus beaux. le magnifique ballet des baleines et la finesse des descriptions des créatures venues des profondeurs contrastent avec l'horreur et la violence des scènes de massacres des bêtes.

Impossible de rester insensible à ce récit, impossible de ne pas prendre part à cette cause en lisant ce livre, impossible de ne pas crier à l'injustice et, je dois l'admettre, impossible de condamner les opérations du capitaine du Arrowhead. L'auteur prend clairement partie pour cette cause et n'évoque pas, par exemple, l'échec des négociations (un fait reproché à Paul Watson) avec le Japon après des attaques du Sea Shepherd. Par contre, elle parle de la soi-disant misanthropie du capitaine, un reproche qu'elle justifie en peignant l'ignominie dont les hommes sont capables envers les animaux.

Cette ouvrage amène à réfléchir à l'état de notre planète, à nos priorités, à ce que nous allons laisser, aux espèces décimées. C'est un livre beau, utile et vraiment captivant (trop court).

Lien : https://explorafiction.wordp..
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D'habitude, j'adore Alice Ferney. Mais pour cet ouvrage à connotation écolo, je n'ai vraiment pas accroché, même si je doute pas de l'intérêt de défendre la cause animale et de l'aridité des combats que doivent mener leurs défenseurs. Certaines descriptions sur le massacre des baleines sont à la limite du soutenable.
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