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3,73

sur 276 notes
L'auteur arrive dans un registre ou nul ne l'attendait et elle y excelle avec une plume parfois poétique quand elle évoque les Océans et tellement juste quand il s'agit de ce beau personnage qui nous rappelle le grand Paul Watson.
Un livre qui prouve qu'Alice Ferney est une auteur de son temps qui sait se saisir des sujets pour en faire des histoires ou l'écriture est aussi soigné que le personnage ambigüe.
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Gerald Asmussen, journaliste norvégien, s'intéresse à l'éco-militantisme et décide un des plus fervents représentants, Marcus Wallace. Ce dernier est un homme engagé jusque dans son corps, prêt à toutes les luttes pour protéger les océans, pour préserver leurs ressources naturelles des prédateurs que sont les pêcheurs illégaux : ceux qui oeuvrent en zone protégée ou qui éperonne à tout va les requins pour leur prélever leurs ailerons. Ayant déjà de belles actions à son palmarès, Marcus Wallace s'apprête à voyager à bord de son nouveau bateau, l'Arrowhead, avec son équipe et ce journaliste qui permettra de relayer les constats affligeants et d'éveiller les consciences des terriens.

Je ne m'attendais pas à retrouver Alice Ferney si loin du roman d'amour, du récit familial, de l'introspection sentimentale ! En plein récit au coeur de l'éco-militantisme, elle m'a étonnée, surprise. J'ai retrouvé quelque peu son style dans cette plume presque lyrique, délicate et poétique, lorsqu'elle consacre des paragraphes au milieu marin, aux époustouflantes baleines, au règne du vivant, imposant et vulnérable.

(……….)
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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Un journaliste dresse le portrait de Magnus Wallace, militant écologiste qui n'hésite pas à affronter les baleiniers peu scupuleux qui massacrent illégalement baleines et requins pour en tirer bénéfice.

Un portait d'une écologie militante pour les causes qu'elle croit juste.
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L'auteur aborde avec brio la question de la défense des milieux marins à travers l'histoire incroyable d'un homme, un capitaine sans concession, et de son organisation écologique. le destin d'hommes et de femmes qui se battent, quels que soient les océans et les mers, les espèces marines concernées contre ceux qui préfèrent le profit à la sauvegarde des océans.
L'auteur use de son arme de prédilection, sa plume, avec talent, pour raconter une des aventures de ses bénévoles passionnés, dire la guerre qui a lieux dans les océans tout au long de l'année.
Enfin un auteur reconnu qui ose mettre en avant une organisation écologique encore peu connue mais active qui refuse de n'être que spectatrice des horreurs qui ont lieux aux noms des coutumes traditionnelles et du dieu Argent !
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ce livre est un cri poignant pour la sauvegarde du monde animale servie par l'écriture talentueuse de l'auteur.. On referme ce livre bouleversée. A transmettre absolument
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Je ne connaissais ni l'auteure, ni le livre. Il m'a été conseillé par une amie.
Belle surprise : au moment où les soulèvements de la terre ont failli être dissouts, où la "guerre pour l'eau" a commencé avec les mégabassines, où notre forêt de feuillus est pillée, cette fiction est complètement d'actualité : protection du vivant, face à la destruction massive de l'environnement, légitimité d'une lutte .... répression féroce de ceux qui se sentent acculés ...
Ce livre est aujourd'hui pleinement d'actualité. On y découvre aussi les mécanismes du pouvoir à l'intérieur de ces organisations environnementales, la solitude du militant face au désastre, la beauté et la fragilité de la nature et la légitimité de sa préservation.
A lire !
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[Critique extraite de l'article TUGPÉUA #28]

Allez hop, un quota de littérature blanche pour qu'on ne m'accuse pas de propagande gobeline. le règne du vivant suit les aventures de Gérald, jeune journaliste embarquant dans l'équipage de Magnus Wallace, sorte de Sea Shepherd survolté n'hésitant pas à faire naufrager les bateaux des braconniers. Récit de voyages teinté de roman d'aventures, cet éloge du monde aquatique nous berce autant qu'il nous hérisse d'images marquantes, tantôt splendides quand il montre la nature, tantôt révulsantes quand il s'agit de montrer les activités polluantes. Outre les descriptions poignantes, il faut aussi signaler le personnage fascinant que constitue Wallace, une force de la nature à la démarche brute et radicale mais pourtant s'avérant lui et son équipage extrêmement cultivés.
Ce personnage de fiction, s'il n'était pas inspiré par d'autres bien réels, suffirait presque à légitimer le fait que nous ayons affaire à une fiction plutôt qu'à un reportage. Car tout est raconté avec un tel souci de précision et d'authenticité que l'on se demande si le livre n'aurait pas été meilleur en poussant ce parti pris jusqu'au bout, et en montrant les pérégrinations de l'autrice parmi les sauveteurs d'animaux en haute mer. Ceci n'étant pas le cas, il devient difficile de démêler le vrai du faux.
Enfin, deuxième problème selon moi bien plus grave, le livre ressemble à un tract politique de deep ecology : à aucun moment la démarche du personnage principal n'est contredite et il est presque systématiquement érigé en héros, méprisant l'ensemble du reste de l'Humanité au nom d'une « nature humaine » qui ferait de nous la seule espèce mauvaise par essence, et la seule capable de nuire à un ordre naturel sacralisé. Alice Ferney tape avec la même virulence sur tout le monde : riche comme pauvres, tiers-mondiens comme occidentaux. Sans trop entrer dans la politique, je pense qu'il vaudrait mieux regarder les mécanismes socio-économiques qui nous poussent justement à nuire à l'environnement, plutôt que de s'emmurer dans une misanthropie fataliste.
On pourrait enfin ajouter quelques tournures de phrase un peu trop alambiquées (« gravide » au lieu de « fécondée », « gestante » au lieu d'« enceinte »), et on aurait vraiment l'impression que j'étrille ce bouquin. Mais c'est bien loin d'être mon intention : si malgré tout vous avez soif de parcourir les sept mers portés par une plume lyrique, le tout pour une noble cause, je ne peux que trop vous le recommander.
Lien : https://cestpourmaculture.wo..
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Un livre lu longtemps avant mon inscription sur Babélio, mais il m'a marqué. Je me rappelle une écriture travaillée, libre et belle, au service d'un propos et d'une cause essentielle.
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Disons-le franchement : je n'ai acheté ce livre, au moment de sa sortie, que parce que j'ai beaucoup apprécié les précédents ouvrages que j'ai lus d'Alice Ferney. Attribué à un autre auteur, le résumé ne m'aurait sans doute pas attirée. Bien que persuadée que nous avons tous à oeuvrer, chacun à notre niveau, pour ne pas courir vers une catastrophe à laquelle nous risquons de plus en plus de ne pouvoir échapper, et tentant d'enchaîner les petits gestes (encore une fois à notre niveau) pour éduquer mes loulous dans une optique écologique, je n'ai pas l'âme d'une activiste et je craignais fort de ne pas me reconnaître dans ce récit (ce n'est pas pour rien, sans doute, qu'il a attendu tout ce temps avant de se voir extrait de la PAL sans fond).

Mais la plume d'Alice Ferney est telle que je pourrais prendre plaisir à lire sa liste de courses, je pense.

Le règne du vivant est un roman engagé, un roman écologique, un pamphlet pour la défense du monde marin en général et des baleines en particulier. Le narrateur est un cameraman qui, séduit par les discours de Magnus, s'engage pour une campagne, caméra à l'épaule. Grâce à ses films, l'équipe espère notamment montrer de l'écologiste, considéré par ses pairs comme violent et trop radical, une image correspondant davantage à la réalité, replaçant ses actions dans leur contexte. La violence, oui, mais uniquement à l'égard du matériel et après sommation. Récit de cette campagne de défense des baleines, le roman a, de ce fait, un côté très "reportage", "compte-rendu". Certains passages m'ont fait penser à ce que j'aurais pu trouver dans des cours de biologie; d'autres m'ont donné l'impression d'être installée devant un documentaire (tel que Océans de Jacques Perrin, par exemple, que mes loulous ont déjà beaucoup regardé). Et ça fonctionne : on est subjugué par la danse des baleines, écoeuré par les méthodes de pêche intensive non respectueuse des conventions internationales, effaré à la pensée que nos enfants ou petits-enfants ne verront peut-être certaines espèces que dans des livres, sous la mention "disparu".

Inspiré par Paul Watson, ancien membré de Greenpeace, dont il fut exclu pour ton tempérament jugé excessif, avant de fonder sa propre ONG et de couler des bateaux servant à la sur-pêche et au braconnage, c'est un roman documentaire, visiblement fouillé et vraiment intéressant. Hommage à ces hommes et ces femmes engagés qui ont le courage de leurs convictions, il pose la question de la nécessité et de la justification de certaines actions (que certains jugeront violentes même si elles respectent certaines règles) et il fera froid dans le dos à tous ceux que l'avenir de la planète inquiète. Fort et convaincant.
Lien : http://margueritelit.canalbl..
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J'ai fini ce livre il y a 15 jours, j'ai donc bien du mal a en faire sa critique aujourd'hui, du coup ce sera court, j'ai beaucoup aimé ce court roman qui a le mérite de faire réfléchir. Voila ...
Je remercie la dame croisé par hasard dans le RER avec qui j'ai échangé quelques mots alors que j'étais en train de lire "Un faux pas dans la vie d'Emma Picard", elle m'a demandé mon avis et m'a suggéré en me quittant de lire le règne du vivant qu'elle venait de finir.
Qui a dit que les gens dans les transports en commun faisaient tous la tronche plongés dans leur smartphone. Moi je vous le dit, on y croise tout les jours de nombreux lecteurs et on peu même parfois y échanger des coups de coeur littéraires :-)
Lien : http://ceci-cela-les-livres...
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