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sur 277 notes
Un journaliste embarque sur le navire d'un leader d'un mouvement écologique particulièrement actif. L'homme est contesté, voire haï par ses pairs, autant que par les baleiniers. Mais d'autres l'adulent.
En effet, Magnus Wallace dégage une aura à la hauteur de son engagement pour la protection des espèces animales marines, dont les baleines en sont les victimes emblématiques. le reporter va s'intégrer pleinement à l'équipe de militants, découvrir l'ampleur d'un désastre annoncé, et surtout les violations constantes des traités internationaux. Quant aux pouvoirs publics, ils restent terrés dans l'impuissance, ou pire sont complices. D'où l'obligation pour ces militants d'agir dans l'illégalité et le danger.
Davantage qu'un roman, Alice Ferney écrit un plaidoyer pour la cause écologique, bien mal en point tant ses membres disposent de moyens dérisoires. Les destructions sont massives et irrémédiables. Ce livre aborde de nombreuses facettes du problème : la consommation outrancière de nos sociétés, les méthodes de pêches destructrices ou l'épuisement des stocks des océans, l'hypocrisie des pouvoirs politiques.
Les descriptions de ses personnages nous donnent aussi un aperçu des différentes motivations des activistes, celles-ci délimitant leur degré d'investissement lors des « combats physiques » ou lorsque les risques pénales peuvent blesser leur vie.
Un livre urgent dans cette rentrée littéraire, avec un fond plus important que la forme, où l'espoir n'est plus qu'une simple feuille automnale déjà bien effilochée.
Le lecteur subit une attraction passionnante, et surtout enrichissante, qui invite à la réflexion ; au point de se poser des questions cruciales quant à son investissement personnel et à l'héritage aux générations suivantes.

Olivier (Croissy-sur-Seine)
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Un journaliste norvégien rejoint l'expédition de wallace, l'écologiste militant et controversé, qualifié de radical par ses adversaires. Il l'observe, filme, défend sa cause, ses méthodes pour lutter contre la prédation, la sur pêche, le pillage des mers, le massacre des baleines, des requins et autres créatures des mers.
L'homme par une vision à court terme et uniquement tournée vers l'intérêt financier se croit autorisé à faire souffrir des créatures du monde vivant auquel il appartient lui-même et à détruire les mers, la planète et le monde du vivant en général, monde qui ne lui appartient pas.
Roman documentaire avec moments forts, violents qui a le mérite de poser les problèmes, de créer une prise de conscience mais peut-être un peu trop long et didactique.
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Bien déçue de ce roman que j'aurais pensé parfaitement adapté à ma fibre écolo. Alice Ferney narre du point de vue d'un journaliste l'épopée de l'Arrowhead, navire éperonneur de braconniers, mené par le capitaine Magnus Wallace, reproduction à l'identique du fondateur de l'association SeaSheperd Paul Watson.
Sans doute cet ouvrage n'est-il pas destiné à convaincre les convaincus ? Dans mon cas, ce roman m'a fait l'effet d'un lourd réquisitoire mièvre. le style est démonstratif, pathétique, et souvent tente moins de convaincre par l'éthique que les bons sentiments. Néanmoins, j'ai trouvé intéressante la façon de montrer les problèmes que peuvent poser les ONG gigantesques comme Greenpeace, dont le nom n'est pas dit mais qu'on devine dans le récit. Mais le roman étant très documentaire et si proche de la réalité, pourquoi ne pas l'avoir présenté en tant que tel pour mieux diriger les lecteurs vers l'association SeaSheperd ?
Je me suis arrêtée à la moitié de ce roman environ, excédée. Je suis sans doute l'une des seules à manquer d'empathie et de sensibilité au vu des notes ! Cependant, si vous êtes comme moi, je vous déconseille le Règne du Vivant.
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J'ai emprunté ce livre dans le cadre de la présentation de la rentrée littéraire, sans en connaître le sujet et parce que j'avais classé Grâce et dénuement d'Alice Ferney parmi mes coups de coeur.

Et là, pas de chance, je n'ai pas du tout accroché au sujet de la sauvegarde du monde marin. Intellectuellement, j'y suis favorable, mais pas au point de lire un livre sur ce sujet. Et ce d'autant plus après avoir achevé la lecture, toujours dans le cadre de la présentation de la rentrée littéraire, de Charlotte de David Foenkinos. En effet, j'ai été complètement emballée et saisie par la force de ce texte.

N'ayant pas du tout envie de me forcer car je n'y suis pas obligée, et que bien d'autres livres m'attendent sagement sur ma table de nuit, j'ai refermé le livre d'Alice Ferney à la 120ème page pour me plonger dans Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne Saucier. Et là tout de suite je sens que cette histoire de bourrus des bois québécois va me toucher.
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Un superbe plaidoyer en faveur de la sauvegarde et du respect du vivant, en l'occurrence le monde marin menacé d'extinction. Il dit le lien inexorable et irréductible de ces créatures intelligentes et sensibles avec les êtres humains - eh oui, nos destins sont liés. Protéger la faune marine, c'est protéger l'homme et la Terre.
A travers le charismatique portrait d'un empêcheur de braconner en rond jusqu'au-boutiste et non-violent, à la répartie cinglante, le narrateur, un jeune caméraman, nous embarque dans ses fameuses eaux internationales, vastes zones de non-droit, à la poursuite des pilleurs pour tenter de faire respecter la loi. Mais combien pèsent quelques militants pacifiques, amoureux romantiques des baleines aux maigres moyens face à la cruauté des puissants chalutiers prêts à tout pour conserver leurs indécents profits ?
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Nous suivons l'enquête d'un journaliste norvégien qui s'embarque sur le navire de Wallace, un militant contre la chasse illégale des baleines mais aussi du massacre des requins. L'engagement de Wallace est total, ce qui l'oblige à prendre des risques énormes, voire à flirter avec la législation. Ce roman, à travers ce personnage déterminé, décrit une école de courage, de ténacité, de colère et de douleur. Une véritable aventure des mers, un combat pour la nature, ses habitants et ses beautés. A lire de toute urgence.
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Belle écriture, mais il m'a manqué quelque chose. le personnage centrale manque de fêlures que pour s'y accrocher complètement. Dommage.
Lien : http://naufragesvolontaires...
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D'abord intrigué par le capitaine Wallace et pour tenter de le comprendre, Gérald Asmussen jeune journaliste norvégien embarque avec lui et son équipe pour une campagne. Magnus Wallace est un activiste écologiste, un homme qui n'a pas peur de dire ce qu'il pense et qui agit. Fondateur de Gaïa, il sillonne les mers à traquer ceux qui chassent la baleine dans les zones protégées. Il n'hésite pas à braver les lois. Héros pour certains, terroriste pour d'autres, son engagement pour la planète est entier.

A bord du bateau, le journaliste filme la campagne et enregistre les témoignages de l'équipe. Tous sont convaincus de l'urgence à ce que que l'opinion publique prenne conscience de la situation. Et en tant que lecteur, on se retrouve à bord de l'Arrowhead sur les océans. On vit l'attente, on ressent la détermination des équipages qui n'ont pas le même but : celui des militants de Gaïa et celui des braconniers des mers, ces bateaux suréquipés ou qui se dissimulent derrière des soi-disant "recherches scientifiques".
la suite sur :
http://claraetlesmots.blogspot.fr/2014/08/alice-ferney-le-regne-du-vivant.html
Lien : http://claraetlesmots.blogsp..
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La défense des animaux et du monde marin est un sujet qui me touche. C'est pour cela que je me suis lancé dans la lecture de ce livre d'Alice Ferney.

Je ne connaissais aucune de ses oeuvres.

L'intrigue est bien amené, Magnus Wallace est un personnage haut en couleur qui ne peut que rappeler Paul Watson, fondateur de Sea Shepherd.
Néanmoins, pour moi il manquait un petit quelque chose. Peut-être plus d'aventure, plus de chemin parcouru en mer pour nous faire découvrir les océans.

Malgré tout, c'est un livre qui se lit très bien et amène bien son point fort : la défense du monde marin.
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Le réalisme de la mise en contexte, des descriptions m'ont d'abord fait penser qu'il s'agissait d'un documentaire; et d'une certaine façon, je crois que c'en est un puisque les situations sont bien réelles pour qui connaît les modèles des protagonistes et leur "activisme". J'ai donc admiré la façon dont l'auteure s'appropriait son sujet et le compte-rendu des actions militantes comme si elle l'avait vécu dans la peau d'un cameraman norvégien. Et puis au fur et à mesure de la lecture est venu l'agacement de me faire donner une leçon d'écologie (doit-on prêcher chez les convaincus? Et ne l'eussé-je été avant d'aborder ce livre, aurais-je poursuivi ma lecture?) avec les redites que l'on doit certes tolérer lorsqu'on suit un cours mais qui fatiguent dès lors que notre idée est déjà faite. Bien que le livre soi bien écrit, je n'y ai pas trouvé ce petit je-ne-sais-quoi qui fait la bonne littérature. Je lui décerne donc trois étoiles, ce qui, dans mon échelle personnelle des valeurs, est une note moyenne.
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