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3,73

sur 276 notes
Autant le dire tout de suite, j'ai été un peu déroutée au début de ma lecture. J'étais restée sur "Grâce et dénuement", " L'élégance des veuves", " La conversation amoureuse", "les autres" et je ne me suis pas embarquée immédiatement dans le combat, et il n'a tenu qu'à l'écriture magnifique de Alice Ferney pour me maintenir à bord. C'est un combat écologique que mènent là Magnus Wallace et ses coéquipiers volontaires. Des scènes atroces de destructions des animaux, des descriptions à couper le souffle de paysages glaciaires.... Et beaucoup de foi!
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Le ton démonstratif de ce roman m'a agacée. Ce n'est plus un roman mais un pamphlet accusateur sans aucune nuance. Seul le dépeçage du requin encore vivant m'a remué les tripes. Dommage car la question de la surpêche et l'extinction de certaines espèces marines est un vrai problème.
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Une auteure que je découvre et qui occulte toutes les lectures en cours en raison de son éditeur Acte Sud et de son thème : la lutte écologique. D'entrée de lecture, est reconnaissable le secretaire général d'une célébre association écologique non violente. L'interview s'oriente sur son co-fondateur, Magnus Wallace, exclu depuis en raison de ses méthodes musclées. Idem dans la vraie vie. Même si on connait l'histoire de notre célébre berger des mers, le style d'Alice Ferney est percutant. Ce roman nous happe, impossible de le fermer. A peine cinquante page, l'auteure nous renseigne sur la rage de l'impuissance, la détermination à mourir pour les sans voix, l'amour de l'océan, la ridicule proportion des forces en opposition sur le champ liquide de bataille, la formidable certitude de ce qu'il fallait faire, le doute et le découragement qui peut naître à l'évocation de ceux qui y ont d'ores et déjà laissés leur vies. Une écriture vibrante, inspirante, débordante d'admiration pour son personnage principal qui donne envie de lire d'autre ouvrage d'Alice Ferney, sans aucun doute.
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Le livre est, il faut le dire, une sorte de manifeste écologique, mais pas seulement, c'est également un hommage poignant pour ce personnage de Magnus Wallace dont on devine vite la véritable identité, celle de Paul Watson fondateur de Sea Shepherd. Alice Ferney par le biais de son personnage principal embrasse leur cause, où elle ne manque pas d'exposer les difficultés auxquels sont confrontés la faune marine, pourquoi nulle de régente plus rien et à quel point le profit occulte l'essence même de la vie.

La suite sur le blog ...
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Dans le règne du vivant, Alice Ferney nous raconte le combat de Paul Watson alias Magnus Wallace, pour la protection du monde marin, face au génie destructeur du monde humain.
Ce livre est un manifeste écologique. L'auteur exprime admirablement ses convictions en nous racontant 40 années de la lutte écoterroriste menée par Paul Watson pour protéger le monde marin contre la surpêche et la pêche illégale.
A découvrir, à redécouvrir et à partager absolument.
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Grande fan de "Grâce et dénuement" que j'avais a-do-ré, je me suis lancée dans la lecture de ce roman d'Alice Ferney, et je suis perplexe ! Comment aimer tellement un roman et découvrir une autre oeuvre de cet auteur sans arriver à le finir ???
Non franchement j n'ai pas du tout accroché ! J'ai pourtant tenu bon jusqu'à la page 80 environ et puis j'ai craqué ! J'ai refermé le bouquin et suis allée le ramener à la médiathèque vite fait bien fait !

Ce n'était pourtant pas faute de positivité en me lançant dans cette lecture : j'aimais cet auteur, le sujet me paraissait vraiment intéressant, mais non ! Rien n'y a fait, je n'ai pas accroché. le style était souvent pompeux, avec même des semblants d'élans romantiques dans lesquels l'auteur essayait de subjuguer son lecteur avec des mises en parallèle de l'immensité des océans et des sentiments du personnage principal ... (un journaliste qui va s'embarquer dans une expédition avec un extrémiste des océans, au tempérament de feu et aux méthodes peu catholiques, au passage !) mai raté ...
Sincèrement : hyper décevant !
Au suivant :)
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Ouf ! Quel plaisir de croiser un livre à la fois passionnant, remarquablement écrit, et salutaire. J'avais déjà noué un contact fort avec Alice Ferney grâce à son magistral "Grâce et Dénuement". Avec ce "Règne du vivant", j'ai l'impression d'aller plus loin, et de nouer contact avec le sujet plus qu'avec l'auteur. Oui, le livre est très "écrit", et pourtant l'auteur semble s'effacer pour laisser place à ce qui compte : information, émotion, besoin d'agir.
Le résultat dépasse la protection des baleines : "Le Règne du vivant" semble nous dire "Allons-y, ne restons pas assis, agir pour ce que l'on croit juste est la seule façon de vivre, tout le reste n'est que digression ou atermoiement."
Alors on se lève, et on y va !
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Outre le fait que je suis assez inconditionnelle de l'écriture d'Alice Ferney, ce roman offre ici un très beau portrait d'homme : celui d'un activiste écologiste, engagé dans la protection des animaux, et plus précisément des habitants des océans. Cette image d'un homme dont la ligne de conduite ne dévie jamais, quels que soient les évènements, dont l'objectif reste le même des années durant et qui croit fermement en son combat, sans faillir, sans faiblir, est à donner à tout être soucieux de l'héritage qu'il laissera à ses enfants...
Que de belles et nobles valeurs défendues dans ce portrait, qui permet de pointer la faiblesse et la lâcheté de ceux qui nous gouvernent et surtout de mettre en évidence la puissance dévastatrice des intérêts économiques... L'argent détruit tout, telle pourrait être la conclusion de ce roman édifiant.
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Partie quelques temps en mer, je ne pouvais qu'être interpellée par cette sublime couverture : une femme enlaçant un énorme béluga futuriste, entourés de plastiques, filets, hélice prisonnière.. Les animaux sont nos amis, nous avons besoin d'eux, comme ils ont besoin de nous pour les protéger.
Gérad Amussen, reporter, décide de monter à bord d'un bateau militant contre les pêches illégales en zone protégée, afin de filmer une des expéditions de ses activistes de la planète.
On rentre très vite dans le vif du sujet avec des chasses et courses poursuites. La plume est très imagée, palpitante, pourtant elle n'a pas besoin d'en dire trop pour entrevoir ce cruel spectacle. L'auteure ne prend pas de gants, elle relate finalement une triste réalité : mise à morts d'animaux, harpons volants, dépeçage, c'est réellement ce qui se passe sur les bateaux piégeurs. Sous nos yeux et nous ne faisons rien.
Dans « le règne du vivant » Magnus Wallace, gérant de l'association Gaïa, est le héro : provocateur, audacieux, tête brulée, inconscient ? il est tout ça à la fois mais toujours prudent et très protecteur de ses équipiers. Il fait la guerre aux braconniers mais ne mettra jamais la vie de l'équipage en jeu. Son objectif : saboter – sans violence – les pêches illégales des écumeurs. Malgré des zones protégées, des lois anti trafic, on s'aperçoit sur la mer, que la corruption est bien plus forte. On se rend compte à quel point le chat se mord la queue : des défenseurs volent au secours des animaux, afin de faire respecter les lois, mais ces mêmes lois sont ignorées et carrément rejetées par les mafias territoriales. Ce sont les défenseurs les plus pourchassés ! Toute cette mafia financière qui tend à protéger les pourris plutôt que les espèces. Quoi que, c'est tout de même une espèce de pourris qui est couverte. Les braconniers opèrent sous la protection de leur armée nationale. Les industries de pêche à la baleine et aux requins ont le soutien des économistes et des politiques.. les assurances payent le prix fort dès qu'un navire de pêche est touché.. et finalement, ce sont les dégâts matériels qui font couler bien plus d'encre que le sort de ces animaux en voie de disparition. C'est honteux..
C'est aussi la faute à l'évolution de la pêche pour la faire devenir rentable. Nous sommes loin du temps où l'on pêchait simplement..
Pour peu que le futur de notre monde vous préoccupe déjà un peu, ce livre ne peut que vous renforcer dans vos actions de tous les jours, à combattre ce fléau à votre niveau, à prendre conscience mais surtout agir, de passer le relai à nos générations futures afin qu'elles vivent dans un monde respectueux. Ce roman dénonce la violence et la rapacité de l'être humain. N'avons-nous pas honte ? nos enfants nous accuserons..
« le règne du vivant » est un savant mélange entre fiction et témoignage biographique. Alice Ferney m'a offert un terrible voyage : ce roman n'est pas un coup de coeur mais doit être un coup de poing ! On ne peut aimer ces vérités qui existent bel et bien dans notre monde pourri. Cette pêche intensive et cette chasse à l'homme qui vit pour la défendre, au risque d'y perdre sa propre vie.
C'est une fiction qui est particulièrement proche d'un personnage existant et qui se bat lui aussi pour la protection des espèces marines. Un homme que j'adore et respecte beaucoup : Paul Watson, fondateur de Sea Sheperd. Je crie aisément avoir ses convictions, mais je chuchote ne pas avoir son courage.
Je n'ai qu'un mot : lisez le.
Lien : https://felicielitaussi.word..
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Un livre à lire par tous ceux qui pensent ou ne pensent pas qu'il faut protéger les baleines pour sauver l'humanité. Ce roman d'Alice FERNEY vaut tous les rapports et études sur la défense de notre environnement et l'urgence d'une vraie prise de conscience des politiques de tous bords et de toute nationalité. "Il faudrait sept terres pour que les neuf milliards d'humains vivent comme aujourd'hui le font les habitants des pays développés." Les défenseurs de la nature tels que le Capitaine Magnus Wallace, qui offre leur existence à la Terre, sont encore trop rares pour être véritablement entendus....encore que, je me demande si l'ami Mélenchon n'a pas lu ce livre avant de définir sa nouvelle ligne économico-politique: tout pour la Mer et tout par la Mer..! En attendant, quelle instance faut-il créer pour faire entrer le respect de la Terre au coeur des machines décisionnelles internationales?
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