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3,73

sur 276 notes
Qu'Alice Ferney se rassure : j'ai cru à la véracité du personnage principal : l'activiste Magnus Wallace et j'aurais bien aimé voir les films tournés pendant les expéditions de l'Arrowhead par le cinéaste et narrateur des événements Gerald Asmussen .

En fait, il s'avère , artifice ou volonté de la part de l'auteur, que ce traqueur de chasseurs de baleines ressemble fort à Paul Watson, éco-guerrier comme il se nomme lui-même et fondateur de la Sea Shepherd Conservation Society ...

Le prologue est magnifique et on est plongé immédiatement , enfin plongé étant une image car l'eau n'est pas bien chaude ... au milieu de l'océan austral dans le sillage des majestueuses baleines à la poursuite des navires usines japonais décimeurs de cétacés .

Combat d'écologistes engagés aussi bien dans la réserve marine des Iles Galapagos contre les pécheurs à la palangre que dans les eaux du Costa Rica contre les coupeurs d'ailerons de requin.

Difficile de ne pas constater et déplorer la vaste prédation que l'homme pratique dans le milieu marin, les causes en sont multiples mais les résultats malheureusement aboutissent à une dégradation de la diversité et à une pollution délétère pour le Règne du vivant dont il fait également partie même si les profits immédiats sont placés au premier plan.

Des Magnus Wallace, il y en a heureusement quelques uns sur mer et sur terre dont Paul Watson mais leurs combats sont d'autant plus difficiles que ces activistes sont peu, voire pas suivis par les instances dirigeantes, vus plutôt comme perturbateurs de l'ordre public .

Alice Ferney sort de ses sentiers habituels avec un roman qui montre sans juger mais qui fait réfléchir le lecteur sans doute déjà convaincu par avance lorsqu'il fait le choix de sa lecture , on ne peut rester insensible et passif : ce n'est pas imaginable que cette bataille soit déjà perdue !
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Grande fan de "Grâce et dénuement" que j'avais a-do-ré, je me suis lancée dans la lecture de ce roman d'Alice Ferney, et je suis perplexe ! Comment aimer tellement un roman et découvrir une autre oeuvre de cet auteur sans arriver à le finir ???
Non franchement j n'ai pas du tout accroché ! J'ai pourtant tenu bon jusqu'à la page 80 environ et puis j'ai craqué ! J'ai refermé le bouquin et suis allée le ramener à la médiathèque vite fait bien fait !

Ce n'était pourtant pas faute de positivité en me lançant dans cette lecture : j'aimais cet auteur, le sujet me paraissait vraiment intéressant, mais non ! Rien n'y a fait, je n'ai pas accroché. le style était souvent pompeux, avec même des semblants d'élans romantiques dans lesquels l'auteur essayait de subjuguer son lecteur avec des mises en parallèle de l'immensité des océans et des sentiments du personnage principal ... (un journaliste qui va s'embarquer dans une expédition avec un extrémiste des océans, au tempérament de feu et aux méthodes peu catholiques, au passage !) mai raté ...
Sincèrement : hyper décevant !
Au suivant :)
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Si je n'ai jamais voté "écologiste" il me semble que dans l'âme je suis profondément proche de la nature et des animaux, sensible aux problèmes qui se posent un peu partout, et d'ailleurs cette prise de conscience se manifeste par la signature journalière de nombreuses pétitions (corrida, massacre des phoques, pèche à la baleine, chasse aux lions ou aux éléphants, fermes d'ours, vin de tigres... etc...) donc ce livre ne pouvait que me parler et m'interpeler. Qu'allons-nous laisser sur cette terre aux générations futures si nous ne prenons pas conscience à grande échelle qu'il nous faut préserver les animaux sur terre et dans les océans? Un livre très bien écrit, qui pourrait être un récit bien plus qu'un roman, puisqu'il raconte la vie d'un activiste écologiste. Mais un texte qui dérange, qui fait réfléchir et qui déprime quand même beaucoup tant on a l'impression que la cause est perdue d'avance... A lire si on s'intéresse au "monde du vivant" et qu'on est plus ou moins sensible au devenir de notre terre, de nos océans et de leur faune!
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J'ai fini ce livre il y a 15 jours, j'ai donc bien du mal a en faire sa critique aujourd'hui, du coup ce sera court, j'ai beaucoup aimé ce court roman qui a le mérite de faire réfléchir. Voila ...
Je remercie la dame croisé par hasard dans le RER avec qui j'ai échangé quelques mots alors que j'étais en train de lire "Un faux pas dans la vie d'Emma Picard", elle m'a demandé mon avis et m'a suggéré en me quittant de lire le règne du vivant qu'elle venait de finir.
Qui a dit que les gens dans les transports en commun faisaient tous la tronche plongés dans leur smartphone. Moi je vous le dit, on y croise tout les jours de nombreux lecteurs et on peu même parfois y échanger des coups de coeur littéraires :-)
Lien : http://ceci-cela-les-livres...
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Un leader écologique charismatique qui défend les baleines contre les états, les braconniers et pécheurs japonais l'été et qui récolte les financements l'hiver pour financer ses campagnes en intervenant à la TV ou animant des conférences. Quel sujet en or pour cette auteure si sensible et humaine. Malheureusement elle ne m'a pas autant intéressée que je le pensais. La narration m'a semblée fastidieuse, les personnages caricaturaux. le livre a le grand mérite de dénoncer ce scandale écologique, la mauvaise fois des autorités et institutions sensées agir, des groupes de pression et lobbys de la pèche et du rôle des médias et de l'importance de la communication, des initiatives associatives indépendantes et leur moyen de luttes.
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Pas vraiment accroché alors que c'est un sujet qui m'intéresse : l'écologie. L'impression de lire un manifeste politique d'un journaliste plutôt qu'un roman. Les personnages ne sont pas attachants. Il manque un petit quelque chose dans le texte comme, peut-être, la passion. Il est quand même bien qu'un auteur comme Alice Ferney nous parle de la pollution qui entraînera la destruction de la faune et de la flore.
Ce récit est inspiré du canadien Paul Watson, particulièrement actif dans la lutte contre la pêche baleinière, ancien membre de Greenpeace et fondateur de la Sea Shepherd Conservation Society.
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Lu en avant première cet été, le règne du vivant d'Alice Ferney est la définition même du roman engagé. Ecologie, défense de la mer qui devient une vraie poubelle et des espèces la peuplant face aux braconniers sans peurs et sans fois!

Le style est direct, clair et explicite. On ressent le combat à la lecture du livre. On est souvent mis face à nos contradictions et on s'interroge forcément sur nos comportements en tournant les pages.

On aime ou on n'aime pas, mais personnellement j'ai apprécié les aventures de Magnus Wallace. L'auteur défend parfaitement sa thèse et est convaincante.
Donner sa vie pour défendre ses idées, voila un beau roman illustrant cette expression.

4/5
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Un journaliste norvégien embarque sur l'Arrowhead avec d'autres militants qui livrent tous bataille contre les pêcheurs illégaux, les chasseurs de baleines et autres pilleurs des mers.

Nul doute que l'auteur s'est inspiré de Paul Watson, le militant de Sea Shepherd accusé, comme le personnage principal du livre, de mener des actions écoterroristes. Alice Ferney décrit le capitaine du Arrowhead comme une figure charismatique, prêt à affronter autorités, états et lobbyistes financiers pour mener sa mission d'intérêt général : sauver la planète en évitant le pillage des océans. le récit tourne beaucoup autour de l'emblématique Magnus Wallace, qui utilise sa verve et son éloquence pour attirer les médias et les militants autour de son projet empirique. Il livre une véritable « bataille navale » en s'engageant à bord d'un navire pendant des semaines à l'assaut des bandits de la mer, ceux qui tuent pour renflouer leurs caisses. A bord du Arrowhead, on mange uniquement des plats végétaliens et on s'extasie du spectacle de la mer. Alice Ferney nous parle beaucoup des militants, de l'aventure en pleine mer et surtout du spectacle qu'offrent les océans et leurs habitants. Ces passages sont les plus beaux. le magnifique ballet des baleines et la finesse des descriptions des créatures venues des profondeurs contrastent avec l'horreur et la violence des scènes de massacres des bêtes.

Impossible de rester insensible à ce récit, impossible de ne pas prendre part à cette cause en lisant ce livre, impossible de ne pas crier à l'injustice et, je dois l'admettre, impossible de condamner les opérations du capitaine du Arrowhead. L'auteur prend clairement partie pour cette cause et n'évoque pas, par exemple, l'échec des négociations (un fait reproché à Paul Watson) avec le Japon après des attaques du Sea Shepherd. Par contre, elle parle de la soi-disant misanthropie du capitaine, un reproche qu'elle justifie en peignant l'ignominie dont les hommes sont capables envers les animaux.

Cette ouvrage amène à réfléchir à l'état de notre planète, à nos priorités, à ce que nous allons laisser, aux espèces décimées. C'est un livre beau, utile et vraiment captivant (trop court).

Lien : https://explorafiction.wordp..
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COUP DE COEUR !

Magnus Wallace est un écologiste controversé. D'abord un des fondateurs de l'association écologiste Noé, il s'affranchie de celle ci pour créer sa propre association. Ses méthodes sont jugées violentes, son coup d'éclat le plus emblématique est d'avoir fait couler un navire pirate ne respectant aucune règle de chasse. Un navire que tout le monde reconnaissait comme dangereux et néfaste mis hors d'état de nuire par Magnus. Pourtant tous lui tourneront le dos, y compris l'association Noé. D'ailleurs, dans les premières pages du livre, le président de cette association critique très fermement Magnus.
Un journaliste Norvégien va s'interesser à cet homme, jusqu'à l'admirer suite à une conférence et va le suivre sur son bateau avec une troupe de militants lors d'une campagne contre la peche illégale. Il filmera le voyage, la cruauté des hommes tuant et mutilant sans vergogne, la violation impunie de la loi, la complicité des politiques, des autorités, la corruption, le pouvoir de l'argent...
Des fait abominables purement et simplement scandaleux.
Quand l'homme comprendra-t-il que tout ne lui est pas permis ?
Pendant encore combien de temps les gouvernements vont-ils laisser faire de telles attrocités ? Pendant encore combien de temps vont-ils faire passer le profit avant le respect de la loi et du vivant ?
Voici un livre bien écrit, passionnant et touchant à lire et à faire lire !
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Belle écriture, mais il m'a manqué quelque chose. le personnage centrale manque de fêlures que pour s'y accrocher complètement. Dommage.
Lien : http://naufragesvolontaires...
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