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3,73

sur 276 notes
Autant le dire tout de suite, j'ai été un peu déroutée au début de ma lecture. J'étais restée sur "Grâce et dénuement", " L'élégance des veuves", " La conversation amoureuse", "les autres" et je ne me suis pas embarquée immédiatement dans le combat, et il n'a tenu qu'à l'écriture magnifique de Alice Ferney pour me maintenir à bord. C'est un combat écologique que mènent là Magnus Wallace et ses coéquipiers volontaires. Des scènes atroces de destructions des animaux, des descriptions à couper le souffle de paysages glaciaires.... Et beaucoup de foi!
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Le réalisme de la mise en contexte, des descriptions m'ont d'abord fait penser qu'il s'agissait d'un documentaire; et d'une certaine façon, je crois que c'en est un puisque les situations sont bien réelles pour qui connaît les modèles des protagonistes et leur "activisme". J'ai donc admiré la façon dont l'auteure s'appropriait son sujet et le compte-rendu des actions militantes comme si elle l'avait vécu dans la peau d'un cameraman norvégien. Et puis au fur et à mesure de la lecture est venu l'agacement de me faire donner une leçon d'écologie (doit-on prêcher chez les convaincus? Et ne l'eussé-je été avant d'aborder ce livre, aurais-je poursuivi ma lecture?) avec les redites que l'on doit certes tolérer lorsqu'on suit un cours mais qui fatiguent dès lors que notre idée est déjà faite. Bien que le livre soi bien écrit, je n'y ai pas trouvé ce petit je-ne-sais-quoi qui fait la bonne littérature. Je lui décerne donc trois étoiles, ce qui, dans mon échelle personnelle des valeurs, est une note moyenne.
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L'auteur arrive dans un registre ou nul ne l'attendait et elle y excelle avec une plume parfois poétique quand elle évoque les Océans et tellement juste quand il s'agit de ce beau personnage qui nous rappelle le grand Paul Watson.
Un livre qui prouve qu'Alice Ferney est une auteur de son temps qui sait se saisir des sujets pour en faire des histoires ou l'écriture est aussi soigné que le personnage ambigüe.
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Gerald Asmussen, journaliste norvégien, s'intéresse à l'éco-militantisme et décide un des plus fervents représentants, Marcus Wallace. Ce dernier est un homme engagé jusque dans son corps, prêt à toutes les luttes pour protéger les océans, pour préserver leurs ressources naturelles des prédateurs que sont les pêcheurs illégaux : ceux qui oeuvrent en zone protégée ou qui éperonne à tout va les requins pour leur prélever leurs ailerons. Ayant déjà de belles actions à son palmarès, Marcus Wallace s'apprête à voyager à bord de son nouveau bateau, l'Arrowhead, avec son équipe et ce journaliste qui permettra de relayer les constats affligeants et d'éveiller les consciences des terriens.

Je ne m'attendais pas à retrouver Alice Ferney si loin du roman d'amour, du récit familial, de l'introspection sentimentale ! En plein récit au coeur de l'éco-militantisme, elle m'a étonnée, surprise. J'ai retrouvé quelque peu son style dans cette plume presque lyrique, délicate et poétique, lorsqu'elle consacre des paragraphes au milieu marin, aux époustouflantes baleines, au règne du vivant, imposant et vulnérable.

(……….)
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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Un livre pour nous distraire ... ou pour nous informer ? Plutôt pour nous faire réagir. Un livre pour prendre conscience de la fragilité de notre planète et de tout ce bleu qui prédomine. Nous pillons nos réserves, ne laissant que des miettes pour les suivants. Une fuite en avant sombre et aveugle... égoïste... Un nouveau continent émerge des brumes du Pacifique. Qui le sait ? Ceux qui ont des yeux ? Ou ceux qui ne les ferment pas. Un continent de NOS déchets, Nos merdes du quotidien. Qui ramasse le sac plastique qui s'envole sur le parking du supermarché ? 3,5 millions de km2, six, sept fois la France, un chiffre malheureusement en expansion.
Alors, merci à l'auteure, c'est souvent avec des petits riens que l'on change l'état d'esprit des Terriens : une chanson, un poème, un texte, un reportage, un livre … et des comportements au quotidien, qui sont des riens mais ils sont tout.
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Ce livre faisait partie de la rentrée littéraire 2014. J'en avais entendu parler sur le blog d'Estelle Calim et le thème m'avait parlé. En le trouvant à la médiathèque en août, je me suis décidée à l'emprunter.


C'est très difficile de faire la critique d'un livre pareil. Je ne sais pas très bien par ou commencer. Je ne sais pas trop quoi en penser, quoi en dire. J'ai laissé traîner cette critique très trop longtemps et plus le temps passe, moins je sais comment en parler.


Je sais juste cela : il est important de lire ce livre et d'en parler (justement, même si je le fais mal). Au moins d'inciter les gens à le lire.


C'est un thème très fort, très violent, qui laisse peu de gens indifférents. Moi, ce roman m'a donné honte de l'humanité. Certains passages sont très difficiles à lire. C'est absolument affreux.


Il est considéré comme étant un roman, mais j'ai du mal à lui donner cette appellation: les personnages ne sont absolument pas développés, il n'y a pas vraiment d'histoires à proprement parlé…
Donc on ne peut pas réellement s'attacher aux personnages. On lit cela d'une traite (cela a été mon cas) et on en ressort assez dégoûté de l'humanité.

Cela fait plus penser à un documentaire. Cet ouvrage est une sorte de manuel pour expliquer ce que c'est que « Sea Shepherd » : comment cela a été créé, leur but, comment ils arrivent ou pas à sauver des animaux, à mettre des bâtons dans les roues (ou hélices des bateaux ici) des bateaux de pêche…


Si on est un peu au courant, on comprend rapidement que le personnage de Magnus Wallace est tiré de Paul Watson, qui a été le co-fondateur de Greenpeace et le fondateur de Sea Shepherd. Cet homme, dont les actions sont parfois / souvent considéré comme trop violentes, trop extrémistes est un homme qui place les animaux au même niveau que les êtres humains.



Je ne peux m'empêcher de trouver qu'il a raison souvent et je suis bien contente qu'il existe un homme qui soulève de telles polémiques et qui nous force à nous rendre compte de ce qui se passe sur la planète et à nous mettre devant nos responsabilités.


Ce livre ne parle que de ça : il nous décrit, en détails comment se passe, lors d'une excursion avec un navire appartenant à l'ONG Sea Shepherd. Et je pense qu'on a besoin de savoir. On doit connaitre tous les détails, comment ces pauvres animaux sont massacrés sans qu'on en entende vraiment parler.


Voilà ce que j'ai réussi à en dire après plusieurs semaines de réflexions! C'est à dire pas grand chose finalement…
Je pense souvent à ce livre, à ce qu'il raconte d'abominable et à sa conclusion…Je pense qu'une fois lu, on peut difficilement l'oublier. Mais que cela reste tout de même important. J'aurais voulu qu'il soit encore plus mis en avant l'année dernière. C'est dommage.

———————————————–

Ce livre m'a mise mal à l'aise, m'a fait réfléchir, m'a donné honte. C'est un livre à lire, je pense, afin qu'on ne puisse plus dire « ah mais je ne savais pas ça moi« . Afin de forcer les gens à se bouger pour la mer et ses habitants qu'on assassine, quitte au moins à ce qu'ils assument leur indifférence face à tout ce massacre.
Lien : https://writeifyouplease.wor..
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Il ne s'agissait tout d'abord pour Gérald Asmussen, le narrateur, que d'écrire un article sur les mouvements activistes écologiques. Mais sa rencontre avec le célèbre capitaine Magnus Wallace, fondateur de l'association Gaïa, va changer la donne. Intrigué par cet homme considéré par certains comme un terroriste de part ses méthodes et par d'autres comme un héros, Asmussen va embarquer à ses côtés à bord de l'Arrowhead, pour une campagne visant à préserver les baleines, pêchées illégalement dans des zones pourtant protégées.
En compagnie de bénévoles convaincus, porté par les convictions et le charisme de Wallace, Asmussen va devenir le témoin d'un monde en train d'être assassiné.

Voilà déjà plusieurs années que je suis les campagnes de l'ONG Sea Shepherd et j'étais déjà convaincue, avant cette lecture, de l'absolu nécessité de porter un nouveau regard sur le monde marin et de protéger les espèces qui l'habitent.
Comme beaucoup de lecteurs, je n'ai donc eu aucun mal à reconnaître, dans Magnus Wallace, le capitaine Paul Watson, le fondateur de Sea Shepherd, dont les actions pour préserver la faune marine contre les pêches illégales lui valent d'être menacé de mort et d'être le sujet d'une notice rouge d'Interpol.
J'étais donc en parfait accord avec le sujet, certaine qu'au point où nous en sommes, seule l'action directe peut amener les populations et les politiques à changer leur regard, convaincue, comme les bénévoles du roman, qu'il faut à présent AGIR !
Du coup, la lectrice que je suis a été profondément déçue.
Déçue que cette ouvrage porte la mention « roman », alors que beaucoup des faits racontés se trouvent dans la biographie de Paul Watson, et que le terme « roman » laisse croire que tout cela est purement inventé.
Chagrinée que l'auteur n'ait pas clamé plus haut et plus fort ses sources d'inspiration et que l'ONG et son fondateur ne soient pas cités plus clairement dans l'ouvrage.
Déçue que la seule action qui semble être utile soit d'embarquer pour une campagne en mer de trois mois, alors que chacun peut agir facilement et au quotidien (en n'achetant plus de sushis par exemple ou en réduisant sa consommation de protéines animales).
Bref, j'ai regretté la frilosité de l'auteur qui s'est lancée dans un récit polémique et d'actualités, sans aller au bout de sa démarche.
Mais regardons le verre à moitié plein, et saluons tout de même cet ouvrage, qui a le mérite d'exister et qui incitera, je l'espère, beaucoup de personnes à la réflexion. On lui préférera tout de même « Entretien avec un pirate », récit qui ne se cache pas sous le terme de « roman ».
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Ferney signe ici un véritable manifeste écologique, une critique acerbe du monde d'aujourd'hui qui pille, massacre, anéanti son écosystème au nom du profit.

Un journaliste décide de suivre sur les océans Magnus Wallace, une sorte de Nicolas Hulot à la sauce Rambo, un utopiste misanthrope qui s'emporte dans les médias, crache sur le capitaliste et les gouvernants qui laissent les animaux se faire massacrer et se fait pirate des mers en cherchant la castagne aux usines flottantes qui tuent les baleines.

Le bouquin est subjectif, revendicatif, militant et au demeurant tellement vrai, réaliste pour nous mettre le nez dans ce caca affligeant. Mais au final, on obtient plus un manifeste qu'un roman qui nous emporte.

S'il met une pierre de plus dans le combat écologiste, oui pourquoi pas, mais d'un point de vu littéraire, on reste un peu sur sa fin.
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Disons-le franchement : je n'ai acheté ce livre, au moment de sa sortie, que parce que j'ai beaucoup apprécié les précédents ouvrages que j'ai lus d'Alice Ferney. Attribué à un autre auteur, le résumé ne m'aurait sans doute pas attirée. Bien que persuadée que nous avons tous à oeuvrer, chacun à notre niveau, pour ne pas courir vers une catastrophe à laquelle nous risquons de plus en plus de ne pouvoir échapper, et tentant d'enchaîner les petits gestes (encore une fois à notre niveau) pour éduquer mes loulous dans une optique écologique, je n'ai pas l'âme d'une activiste et je craignais fort de ne pas me reconnaître dans ce récit (ce n'est pas pour rien, sans doute, qu'il a attendu tout ce temps avant de se voir extrait de la PAL sans fond).

Mais la plume d'Alice Ferney est telle que je pourrais prendre plaisir à lire sa liste de courses, je pense.

Le règne du vivant est un roman engagé, un roman écologique, un pamphlet pour la défense du monde marin en général et des baleines en particulier. Le narrateur est un cameraman qui, séduit par les discours de Magnus, s'engage pour une campagne, caméra à l'épaule. Grâce à ses films, l'équipe espère notamment montrer de l'écologiste, considéré par ses pairs comme violent et trop radical, une image correspondant davantage à la réalité, replaçant ses actions dans leur contexte. La violence, oui, mais uniquement à l'égard du matériel et après sommation. Récit de cette campagne de défense des baleines, le roman a, de ce fait, un côté très "reportage", "compte-rendu". Certains passages m'ont fait penser à ce que j'aurais pu trouver dans des cours de biologie; d'autres m'ont donné l'impression d'être installée devant un documentaire (tel que Océans de Jacques Perrin, par exemple, que mes loulous ont déjà beaucoup regardé). Et ça fonctionne : on est subjugué par la danse des baleines, écoeuré par les méthodes de pêche intensive non respectueuse des conventions internationales, effaré à la pensée que nos enfants ou petits-enfants ne verront peut-être certaines espèces que dans des livres, sous la mention "disparu".

Inspiré par Paul Watson, ancien membré de Greenpeace, dont il fut exclu pour ton tempérament jugé excessif, avant de fonder sa propre ONG et de couler des bateaux servant à la sur-pêche et au braconnage, c'est un roman documentaire, visiblement fouillé et vraiment intéressant. Hommage à ces hommes et ces femmes engagés qui ont le courage de leurs convictions, il pose la question de la nécessité et de la justification de certaines actions (que certains jugeront violentes même si elles respectent certaines règles) et il fera froid dans le dos à tous ceux que l'avenir de la planète inquiète. Fort et convaincant.
Lien : http://margueritelit.canalbl..
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Nous suivons l'enquête d'un journaliste norvégien qui s'embarque sur le navire de Wallace, un militant contre la chasse illégale des baleines mais aussi du massacre des requins. L'engagement de Wallace est total, ce qui l'oblige à prendre des risques énormes, voire à flirter avec la législation. Ce roman, à travers ce personnage déterminé, décrit une école de courage, de ténacité, de colère et de douleur. Une véritable aventure des mers, un combat pour la nature, ses habitants et ses beautés. A lire de toute urgence.
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