M fillette, au lieu d'aller à l'école, accompagne D, son père, vendeur ambulant de produits
Kramp, quincaillerie, à travers des petits villages du sud du Chili.
C'est un monde étrange ou Dieu est un « grand menuisier ».
M excelle à jouer la comédie pour attendrir les clients.
M est innocente. Elle parle de la chasse aux fantômes de E, le projectionniste, « fantômes » qui sont les disparus sous Pinochet.
M grandit. Elle s'aperçoit que son père lui ment, depuis quatre ans, car la marque
Kramp a fait faillite, signant la disparition des vendeurs ambulants, des petits commerces, pour l'avènement de concentration capitaliste.
C'est un roman court, scindé en petits chapitres, relaté en « je » par M, avec des phrases élémentaires et un vocabulaire basique.
Je salue le fond mais n'adhère pas à la forme, poésie philosophique enfantine, qui n'a pas résonné en moi, et dont les nuances métaphoriques m'ont échappé.