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EAN : 9782845636941
238 pages
XO Editions (03/11/2016)
3.37/5   23 notes
Résumé :
Il existe une dissymétrie fondamentale entre malheur et bonheur. À la différence du premier, qui est hélas aisé à identifier (maladie grave, deuil d'un être aimé, accident de la vie.), le second est indéfinissable. Nul ne peut jamais être absolument certain de ce qui va le rendre durablement heureux - argent, amour, réussite sociale, savoirs : tout ce qui nous apporte de la joie peut se renverser en son contraire. À l'encontre de ce que prétendent les marchands... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Le philosophe et ancien ministre de l'Education Nationale Luc Ferry reconnaît qu'on ne peut "définir le bonheur".
Pourtant Luc Ferry, auteur de "7 façons d'être heureux", a sa propre définition du bonheur : "Vous avez aujourd'hui une prolifération de livres sur le bonheur qui me paraissent très illusoires pour ne pas dire dangereux. Ce qui est montré dans ce livre c'est que nous pouvons atteindre des moments de joie, des plages de sérénité et il faut les cultiver, c'est très important."

Et Luc Ferry donne sept moyens d'approcher le bonheur:
- éviter la tyrannie du bonheur obligatoire
- aimer et éviter la spirale des plaisirs artificiels
- admirer (les chefs-d'oeuvre par exemple et plus particulièrement la peinture hollandaise du 17ème siècle que Luc Ferry affectionne particulièrement)
- s'émanciper
- élargir l'horizon et donner du sens à sa vie
- apprendre et créer
- agir et dans ce contexte Luc Ferry rappelle la vocation de l'Europe; autonomie et Etat Providence, liberté et protection sociale..
Des clés pour être heureux mais aussi des références politiques et culturelles. le livre est très riche malgré son côté peu volumineux ( 200 pages environ).
Ce que l'on retient surtout: aimer ce que l'on a, est une des clés essentielles pour être heureux (et le rappel de l'histoire d'Ulysse va dans ce sens, Ulysse qui veut absolument garder sa condition humaine pour pouvoir retrouver son foyer).
C'est à nous désormais de donner du sens à notre existence, maintenant que nous sommes débarrassés des "idéologies officielles".
Le bonheur est-il préférable à la liberté? La question posée jadis par Hobbes prend tout son sens aujourd'hui, maintenant que nous, Occidentaux, évoluons dans un univers relativement protégé mais peut-être trop "balisé"?
Pour Spinoza, le libre-arbitre est une illusion. A nous de voir si nous pouvons maintenir cette illusion. Etre libre surtout ce serait assumer ses choix.
Un joli livre qui pose de belles questions sur notre destinée d'humains et les possibilités qui s'offrent à nous pour mieux construire notre vie.
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L'intérêt que j'ai eu a cette lecture est allé en décroissant au fil des chapitres. Les 3 premiers "L'antinomie du bonheur", "aimer" et "admirer" sont denses. le dernier "Agir" est très bref et m'a laissé sur ma faim. le 6ème "Apprendre et créer", dans lequel L.Ferry fait une large part aux dérives de notre éducation nationale sur la base de son expérience au ministère, m'a paru décalé par rapport à la tonalité du reste du livre. J'ai eu l'impression que L.Ferry, parti d'un projet ambitieux, a été pressé par le temps et a réduit son exigence au fil des pages. Pressions de l'éditeur ? L'idée du poids de l'éditeur est renforcée par le titre du livre, assimilable à ce qui est dénoncé en préambule, à savoir les fournisseurs de recettes de bonheur, et par la photo de couverture qui tente de donner à l'auteur des allures de jeune premier.
Après l'expérience de cette première lecture, je reviendrai néanmoins prochainement vers un livre de ce philosophe.
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C'est une déception. Luc Ferry a une très grande culture philosophique et il peut se montrer très pédagogue, mais dans cet ouvrage, il cède à la facilité.
On le sent très motivé pour dénoncer la méditation, la psychologie positive, tous ces moyens de trouver la paix intérieure pour lesquels nos contemporains, moi compris, ont un grand engouement. Mais ses arguments ne tiennent pas. Oui, la psychologie positive serait difficile à pratiquer dans un camp de concentration (alors que le stoïcisme, ce serait si facile?) mais est ce vraiment un argument?
Au fur et à mesure qu'on avance, Luc ferry est censé passer de la dénonciation à la proposition, mais il est de moins en moins incisif. le livre m'est tombé plusieurs fois des mains et le finir a été un effort.
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je n'ai pas du tout accroché avec le style d'écriture. L'auteur fait beaucoup de référence historique et on ne comprend pas bien l'intérêt puisqu'il s'agit là d'un livre qui est censé nous donner les clés pour être heureux. Je ne recommande pas ce livre qui s'adresse davantage à des CSP++ qui ont de très grandes connaissances historiques, artistiques et littéraires.
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C'est un auteur qu'est Luc ferry remarquable avec des récits ou on se découvre et se reconnaît et l'on trouve dans ce livre des passages extraordinaires, qui nous fait aimés ce bouquin.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
On y retrouve les deux ingrédients essentiels de cette approche singulière du religieux:d’une part, l’exigence de la sortie de soi. de la mise entre parenthèses de l’ego erotique,dominateur,jaloux et possessif;d’autre part,un idéal ascétique lié au projet de la fusion dans l’autre,dans l’absolu le premier trait servant le second:c’est seulement par l’annulation de son moi,de sa subjectivité egocentree,donc,à la limite,par la mort,par sa propre suppression,que l’amant peut espérer rejoindre l’autre,parvenir à se fondre dans le sacré qu’incarne l’aime..Pour parler le langage de Hegel,c’est par la négation d’un des deux termes-et il ne peut évidement s’agir que du terme profane,en l’occurence du soupirant-que l’amant et l’aime,le fini et l’infini,le relatif et l’absolu,le mortel et l’immortel,bref,l’humain et le divin peuvent fusionner en quoi cette figure de l’amour est forcément vouée au malheur..
Si la passion amoureuse nous rend fous de bonheur,cette félicité n’est qu’ephemere,car c’est d’un moment de folie qu’il s’agit,donc d’instant de joie forcément passagers voués à l’echec.
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Car c’est bien entendu dans le même esprit que, tout récemment encore,le conseil supérieur des programmes,appuye en cela par notre jeune ministre de l’Education,Najat Vallaud-Belkacem, proposa de supprimer les notes à l’ecole,proposition qui avait du reste été précédée d’une pétition lancée par Le Nouvel Observateur quelques années plutôt.L’affaire, pour farfelue qu’elle paraisse à tout esprit de bon sens,est parfaitement significative de la collusion entre gauche et droite libérales et,à ce titre,elle mérite qu’on s’arrete un instant aux arguments que les tenants de la suppression de notes firent valoir-et,n’en doutons pas,continueront de faire valoir dans l’avenir jusqu’a Ce qu’ils finissent,ce qui est probable,par l’emporter.
🙏
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Connais-toi toi-même et tu connaîtras la vérité>>, plaide le discours socratique.Du coup,la connaissance est le seul desir(c’est un désir de vérité) qui ne soit pas précédé d’un manque,mais plutôt d’une plénitude simplement oubliée.Bonheur quand on la retrouve,comme si on était enfin arrivé au port,rentre chez soi!On notera au passage que cette théorie de la vérité, d’une profondeur abyssale,parcourra toute l’histoire jusqu’a Marx,Freud ou Heidegger: chaque fois on retrouvera le mythe d’une origine perdue puis retrouvée:le communisme primitif,le bonheur fœtal,la question de l’Etre encore présente chez les Grecs avant son oubli par la métaphysique...
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A ceux qui se complaisent dans cette mythologie au plus haut point fallacieuse,je commencerai par faire observer qu’a Défaut d’incivilites a l’ecole La criminalité générale était alors infiniment supérieure à ce qu’elle est de nos jours, l’esperance de vie incroyablement faible(autour de quarante ans),la misère omniprésente dans les villes,l’anaphabetisme de règle dans les campagnes pour 90% des jeunes filles,le productivisme dévastateur,le nationalisme belliqueux,le scientisme athée d’un dogmatisme insupportable et le racisme colonial des pires catastrophes.
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