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EAN : 9782012150492
404 pages
Hachette Livre BNF (01/04/2013)
3.75/5   2 notes
Résumé :
Les mystères de Londres. Tome 6 / par Sir Francis TroloppDate de l'édition originale : 1844Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces Œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de ... >Voir plus
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
L’équipage de M. le marquis de Rio-Santo traversa Green-Park, d’où le froid et la brune chassaient déjà les promeneurs, longea Picadilly et s’élança dans Regent-Street. Il s’arrêta devant Barnwood-House.
— Je vous rejoins dans un quart d’heure, Ange, dit le marquis avant de descendre. Faites promener la voiture dans la rue afin qu’on ne la voie point stationner à la porte de lady Ophelia.
La comtesse de Derby était seule et livrée à de bien tristes réflexions. Elle ignorait le fatal résultat de l’entrevue de Frank et de miss Trevor, et l’impression pénible qui lui était restée de sa démarche de la veille n’aurait point suffi à mettre sur son charmant visage ces signes d’amer découragement.
Elle était enfouie dans une chaude bergère, vis-à-vis d’un feu mourant dont les vacillantes clartés déplaçaient l’ombre de ses traits et faisaient mentir souvent par de bizarres jeux de lumière la mélancolie désespérée qui était leur véritable expression.
Parfois, un brusque jet de flamme se mirait dans son œil fixe, en même temps qu’il accusait plus énergiquement l’ombre de ses sourcils, lui donnant ainsi l’apparence d’une soudaine colère ; d’autres fois, la flamme, en s’abaissant, estompait les coins de sa belle bouche et y traçait vaguement les signes du sourire.
Mais il n’y avait en réalité sur cette figure uniformément triste, ni gaîté ni colère. Lady Ophelia souffrait et, lasse de combattre depuis si long-temps sa souffrance, elle n’essayait point de réagir.
Elle se laissait aller sur la pente de ses douloureuses pensées. Son âme les suivait, docile, partout où il leur plaisait de la conduire. Regrets et craintes venaient tour-à-tour ; regrets et craintes étaient accueillis par ce cœur fatigué de battre, qui pleurait son passé dans un présent dépourvu de toutes joies et ne voyait point de consolations dans l’avenir.
Sa démarche de la veille était maintenant jugée. Elle avait voulu mettre un obstacle entre Mary Trevor et Rio-Santo, parce que Rio-Santo lui avait dit une fois qu’un échec essuyé par lui auprès de Mary le ramènerait heureux à ses pieds.
Il avait dit cela. — Mais Rio-Santo pouvait-il essuyer un échec ? y avait-il des obstacles qu’il ne fût capable de renverser ?
Lady Ophelia était la dernière personne au monde qui pût répondre à cette double question par l’affirmative. Rio-Santo était pour elle un dieu.
Mais, avec toutes les inconséquences des rêveries du cœur, elle craignait tout-à-coup mortellement pour la sûreté de ce dieu. Devant ses craintes, il reprenait soudainement les proportions d’un homme, et elle se maudissait d’avoir livré son secret, — sa vie ! — à la merci d’un ennemi.
Car, dans son entraînement insensé, elle avait été choisir justement pour confident de ce secret funeste le rival du marquis, l’homme dont l’intérêt était de le perdre à tout prix !
Cet homme était loyal. Elle connaissait son cœur, franc et sincère comme le cœur d’un chevalier des anciens jours ; — mais cet homme aimait, il aimait ardemment et de toute son âme. Elle aussi était loyale ! elle aussi était sincère ! et pourtant n’avait-elle pas trahi son serment, fait tant de fois à Rio-Santo, de taire la funèbre aventure du chevalier de Weber ?
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Vidéo de Paul Féval
"Il y a quelques années, « on » murmurait que Claude Mesplède pourrait bien recevoir la médaille des arts et des lettres. Et puisque qu' « on » m'avait demandé mon avis sur la question avant d'entamer les démarches afférentes à ce genre de circonstances, j'avais indiqué que Claude ne voulait de médaille d'aucune sorte. Il avait déjà refusé celle du travail malgré ses 40 années de labeur à Air France !
Ce que Claude aurait aimé, c'est le prix Paul Féval de littérature populaire. Mais ce prix n'est attribué qu'à des auteurs qui écrivent des romans populaires. Lui, écrivait À PROPOS des romans populaires et donc, n'entrait pas dans cette catégorie.
Aussi voir naître, grâce à Quais du Polar que je remercie très sincèrement, un prix portant le nom de Claude Mesplède qui récompensera au choix : essai, ouvrage historique, correspondance, document, enquête, traduction, édition originale d'oeuvres complètes ou inédites, traductions nouvelles ou encore travaux académiques et universitaires… c'est énorme !
Et c'est finalement, en honorant sa mémoire, un joli retournement du sort. Claude aurait très fier qu'un prix porte son nom et sûrement un peu ébahi devant tant d'honneur.
Et que celles ou ceux qui comptent écrire sur l'oeuvre de Paul Féval se mettent au travail très vite. On ne sait jamais..." - Ida Mesplède
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