AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782130530992
127 pages
Presses Universitaires de France (15/10/2002)
5/5   1 notes
Résumé :
Les membres de Babelio n’ont pas encore rédigé de description de ce livre.
Soyez le premier à l’écrire

Vous pouvez également ajouter la description de l’éditeur (quatrième de couverture)
Ajouter la description de l’éditeur
Que lire après Les robotsVoir plus
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
p. 111-112 De l'intelligence à la complexité.
Des choses qui peuvent paraître simples et intuitives pour nous ne le sont pas lorsque ce sont des machines qui doivent les accomplir. Autrement dit, la complexité de notre intelligence ne réside pas forcément là où on l'imagine, en tout cas lorsque nous cherchons à la reproduire sur des machines.
La motricité humaine, par exemple, représente un condensé de "technologie biologique", sans que nous n'en ayons conscience. Contourner une table basse pour s'asseoir dans un canapé en saisissant un magazine au passage est une opération banale de notre quotidien. Elle exige pourtant une grand finesse de mouvements et une parfaite synchronisation, sans parler du nombre de jointures, muscles et tendons auxquels elle fait appel. Si Asimo peut marcher "presque" comme un humain, il est encore loin d'être pourvu de la même liberté de mouvements? Et lorsqu'il s'agit de taper dans un ballon de football, les robots anthropomorphiques n'on en générale pas beaucoup plus d'aisance qu'un enfant venant d'apprendre à marcher.
Est-ce à dire que Zinedine Zidane est plus "intelligent" que Gary Kaparov? La boutade serait audacieuse. Tout au moins peut-on admettre qu'en matière de conception robotique et informatique il est plus simple de modéliser un mode de calcul impliquant un raisonnement tactique que de reproduire un ensemble d'activités motrices et sensorielles - sans parler du talent - démontrée par un sportif de haut niveau.
Réaliser un robot capable d'enchaîner des mouvements rapides, précis et complexes ne suffirait pas à le doter d'intelligence. Mais cela y contribuerait. A propos d'Asimo, Honda parle d'ailleurs "d'intelligence motrice". Et on put arguer que les robots à venir vont gagner en souplesse et en naturel. Le prototype humanoïde HRP-2 a notamment pour but d'étudier les possibilités en matière de chute ou de renversement. Apprendre au robot à se relever seul lorsqu'il est tombé est ainsi jugé comme une "tache élémentaire et importante que doit pouvoir accomplir un robot humanoïde impliqué dans des interactions avec des humains".
Commenter  J’apprécie          10
p. 81 Un autre laboratoire de Waseda, le Shalabe, est lui plus spécialisé dans l'autonomie des robots, leur interfaçage avec des humaines et, en particulier, les systèmes de visions artificielle. L'un des robots anthropomorphiques qui y est développé, ISHA, est également extrêmement sophistiqué. Il implémente un système de vision, et a pour but d'étudier l'expression d'émotions" dans le d'interactions avec des humains (plus exactement, le robot est une tentative d'introduction dans une machine du kansei, terme japonais complexe regroupant les notions de "sentiment", de "sensibilité" ou d'"intuition", c'est-à-dire un ensemble d'informations informelles non logique qui surviennent au cours d'un échange entre humains). Mais le Shalab étudie également un autre mode de coopération entre robots et humains, basé sur le retour de force. Le laboratoire a ainsi démontré qu'un mode de communication" main dans la main" hautement intuitif était possible: un démonstrateur tenant un robot par la main peut l'attirer à lui (le robot ne cherchant pas à lutter contre la résistance), mais le robot s'arrêtera si son guide s'arrête (ne cherchant pas à forcer le passage) ou s'il rencontre un obstacle sur son chemin.
Nous reviendrons sur ces notion, mais la recherche conduit sur ISHA et quelques autres robots composés essentiellement de bras et de mains est significative de l'importance accordée par les Japonais aux robot anthropomorphiques: ceux-ci ne doivent pas être de simples machine pilotées par l'homme, mais biens des créatures à part entière, coopératives et susceptibles de devenir nos alter ego ou, en tout cas, nos partenaires mécanique de la vie quotidienne.
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : robotiqueVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (2) Voir plus



Quiz Voir plus

Pas de sciences sans savoir (quiz complètement loufoque)

Présent - 1ère personne du pluriel :

Nous savons.
Nous savonnons (surtout à Marseille).

10 questions
411 lecteurs ont répondu
Thèmes : science , savoir , conjugaison , humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}