La famille Martin

Que dire ? ...
J'ai acheté ce livre grâce au résumé que je trouvais intriguant. J'ai commencé ce livre plein d'espoir et en ne connaissant aucunes oeuvres de cet auteur.
Mon premier sentiment est une grande deception. Je me suis senti mal à l'aise à l'idée que l'auteur ai été intégré à cette famille (certes de manières consentie par la famille mais tout de même). J'ai trouvé que la manière dont cette expérience à été racontée était assez malsaine, ce n'est que mon propre ressenti.
J'ai tout de même persévérer dans ma lecture puis je me suis peu à peu attachée à cette famille et ses problèmes. J'ai pris de nombreuses claques dans la gueule (désolé pour le vocabulaire mais c'est vraiment ce que j'ai ressenti), notamment sur les questions de l'amour, de la routine, du mal-être et de l'expression de ses sentiments.
J'ai fini ce livre en étant heureuse de l'avoir lu, c'est loin d'être un coup de coeur mais j'ai finalement apprécié la lecture et les différents messages qui sont transmis par la famille Martin.

L'idée de départ est vraiment originale. On début, il est difficile d'y croire puis nous nous prenons au jeu.
Pourquoi pas essayer avec une famille de son quartier, voici un thème pour un atelier d'écriture.
C'est toujours un plaisir de lecture que de retrouver Davis Foenkinos.
Lien : https://www.babelio.com/monp..

Difficile de résumer ce roman écrit sous la forme de "celui qui va écrire un roman". Un livre intéressant et bien construit, mais qui me laisse sans grand enthousiasme. La forme est originale, le propos souvent juste, mais cela manque un peu de piquant.

C'est en fait la simplicité et l'honnêteté de l'auteur (qui, je l'espère, n'est pas qu'illusion) qui font que je l'apprécie tant et que j'ai tant apprécié ce livre. J'avais sans cesse hâte de prendre des nouvelles des personnages qui sont pour une fois bel et bien réels ! Mais aussi de connaître les avancées de la vie de l'auteur. Et c'est ces apartés qui font, je pense, que l'on s'attache non seulement aux personnages mais aussi à l'écrivain.

Toutefois, je me suis fait plusieurs fois la réflexion de sentir une fausse modestie ou même, paradoxalement, une tentative de se faire valoir de l'auteur.

J'ai retrouvé avec plaisir style de David Foenkinos, avec ses tournures de phrases délectables et ses petites notes ironiques en bas de page. J'ai trouvé l'idée de départ intéressante: descendre dans la rue et choisir ses personnages au hasard.

Finalement, ce narrateur est un peu naïf, puisqu'il espère observer ses personnages sans s'impliquer. Mais c'était sans compter leur rébellion et leur volonté d'en savoir plus sur cet auteur qui s'intéresse à eux. le narrateur va donc devoir se remettre en cause à son tour. Moralité, on ne peut pas juste recevoir l'histoire des autres, il faut bien raconter la sienne un peu aussi.

J'ai passé un bon moment de lecture avec la famille Martin. J'ai aimé quelques situations cocasses qui m'ont fait sourire, mais il m'a manqué quelque chose pour vraiment m'attacher aux personnages.

Bref, un bon roman de David Foenkinos, mais j'ai préféré "Vers la beauté".

Une très belle incursion, à la fois profonde et sans prise de tête, dans la réalité d'une famille, à première vue "normale". La plume d'un écrivain en manque d'inspiration, comme entré dans leurs vies par le fameux hasard qui fait bien les choses ("chacun ses citations", comme dirait cet écrivain), dévoilera les véritables rouages de leur quotidien, pendant que s'instaure une relation empreinte de respect et d'affection. le résultat nous fait réfléchir sur différentes facettes de la vie privée et professionnelle. Comme des coups de pinceau délicats qui remplissent peu à peu la toile en lui offrant toutes ses couleurs et tout son sens, le carnet de notes de l'écrivain révèle et réveille cette famille, par petites touches chapitre après chapitre.

Un livre qui se lit d'une traite, sans concession. La Famille Martin, c'est finalement le délire d'un auteur d'entrer dans la vie privée de la première personne qu'il croisera dans la rue.
Ce jour là, personne. Et puis Madame Martin. Et puis la Famille Martin. Et puis ce petit bonbon de roman.
On l'imagine, on retire doucement l'emballage et on déguste son bonbon avec plaisir.

Sympathique sans être magnifique... Ça se laisse lire, mais ça manque d'imagination... L'écrivain s'essouffle, et il s'en rend compte !