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3,54

sur 1523 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Qui ose tout ce foin pour Foenkinos ? Que c'est mauvais !
Lieu d'achat : Carrefour (symboliquement, j'y tenais). Coût : 19,50 euros ; à la fin de cette chronique, je vous dis tout ce que vous pouvez acheter avec 19,50 euros. Temps de lecture : 3h15 ; à la fin de cette chronique, je vous dis tout ce que vous pouvez faire en 3h15 de votre précieux temps.
D'abord l'intrigue, bancale : un romancier qui ne trouve pas l'inspiration et apostrophe un quidam dans la rue, en désespoir de cause (p14).
Ensuite le titre : une grosse ficelle marketing car Martin étant le nom de beaucoup de Français, il y aura bien un « coeur de cible » pour dire « on l'achète ils s'appellent comme nous ». L'avantage avec la banalité du nom (et la vie qui va avec), c'est que Foenkinos peut encore parler de lui (exemples édifiants p104 et p127), parfois avec une certaine lucidité (p15) mais sans autodérision - il ne faut pas exagérer. C'est un livre qui ne démarre jamais, tout entier dédié à l'ébauche du projet. Les clichés pullulent, les anecdotes sont des potins et le style, d'une rare platitude (voir le dialogue p131). Les sujets ? Conventionnels (naufrage du couple, vieillesse nostalgique) et mieux traités par d'autres auteurs, comme l'adolescence que Riad Sattouf raconte si bien (sur un temps long) dans les cahiers d'Esther ou Lagerfeld, examiné avec talent par Raphaëlle Bacqué.

Le Masque et la Plume l'avait pourtant prévenu (il y fait allusion) : « il faut travailler plus, M. Foenkinos ». Mais la spécialité de David, ce sont les plateaux de télé (il est si sympathique) et les plateaux de petits fours qu'on lui sert dans les cocktails mondains.
Le dernier roman de David Foenkinos, c'est comme une chouquette, elle est trompeuse, et finit par gaver. Sucrée en surface, vide à l'intérieur, elle n'en est pas moins bourrative.
Faux départ, fausse modestie, fausse mise en abyme, fausse intrigue, tout sonne faux dans ce livre, avec au final cette confession confondante et mielleuse, comme un aveu d'échec : « J'avais compris que la vie demeure le plus puissant des antidotes à la fiction ». Ah oui ? Alors cessez de faire l'écrivain.

Bilan : 🔪🔪🔪

Pour 19,50 euros, vous pourrez acquérir : 800 grammes de chouquettes, un vibromasseur multi vitesses avec ventouse, un tube d'autobronzant Garnier ambre solaire, une entrée pour le musée d'Orsay + une bouteille d'Évian, un abonnement mensuel sur Netflix…

En 3h15, vous pourrez : revoir le film « La liste de Schindler », appeler votre ex, courir le marathon de New York, aller en train jusqu'à Canterbury (UK), faire cinq fois le tour du périphérique en écoutant votre musique préférée, patienter dans la file d'attente du bureau de poste…
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Ce que j'aime le plus dans ce roman, c'est l'orthographe du nom de l'auteur. Cela me fait rêver et voyager ...
J'ai laissé s'écouler le début de l'oeuvre ( du hors d'oeuvre devrais je dire) espérant démarrer un roman à la Marcel Aymé avec toute sa poésie et ses distorsions ... rien ne venait si ce n'est un résumé régulier de ce que l'on vient de lire au cas où l'on n'aurait pas compris ou abandonné le roman régulièrement (Ce que je comprends tout à fait) ... enfin bref, rien ne nous est épargné , même le dénouement final qui laisse interloqué par tant de manque d'originalité. Les sujets qui auraient pu être forts (la maladie d'Alzheimer et autres) sont balayés d'un revers de main un peu beaucoup léger ... heureusement , le livre n'est pas épais ... un bien mince roman.
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Un auteur en mal d'inspiration décide d'aborder la première personne croisée dans la rue afin de lui accorder le statut de héros dans son prochain roman.
Ce sera Madeleine, 80 ans, vieille dame un peu fragile qui lui racontera sa vie et et le présentera à toute sa famille.
Après un temps de surprise, sa fille Valérie ainsi que mari et enfants se livreront spontanément (ou presque) pour décrire leur quotidien très ordinaire.
Alors qu'Alzheimer menace Madeleine, elle demande à l'auteur de l'accompagner à Los Angeles dans le but de retrouver son grand amour de jeunesse qui l'a brusquement quittée sans aucune explication, soixante ans plus tôt et connaître enfin les raisons qui ont pu motiver son exil sans retour.
Cette idée originale de David FOENKINOS, aurait pu nous séduire grâce à un récit plein de fantaisie, et des surprises comme il nous en réserve d'habitude.
Mais ici, l'intérêt s'émousse vite, le style reste plat, sans fioritures et l'auteur nous livre un simple reportage sur la vie ordinaire et le quotidien banal des différents personnages.
Certes les thématiques sont actuelles : le désamour au quotidien, le harcèlement au travail, l'homosexualité que l'on cache, les émotions qui ne s'expriment pas ou plus, la force des réseaux sociaux... mais leur traitement reste convenu.
On pourrait voir dans cette "Famille Martin" des références à l'univers de Patrick MODIANO, attiré par les petites choses du quotidien qui permettent au talent de bâtir une histoire intéressante, mais ce récit-là n'est pas à la hauteur : vite lu, il sera bien vite oublié et le lecteur restera quelque peu déçu par la prestation.
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Auteur en panne d'inspiration. C'est une fiction improbable avec des personnages peu convaincants. Je l'ai lu jusqu'au bout, comme on lit un livre de vacances.
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J'ai beaucoup aimé la Délicatesse et Deux Soeurs, j'ai adoré le Mystère Henry Pick; mais là....Quelle déception !

Je ne suis jamais très à l'aise à rédiger une critique négative car cela me donne l'impression de dénigrer le travail de l'auteur, mais là, impossible de faire autrement tant l'ouvrage n'est pas bon.

L'auteur part du postulat que "toute vie est passionnante" et que "toute personne que l'on met dans un livre devient romanesque".
En l'espèce : c'est complètement creux et l'histoire ne démarre jamais.
En refermant le livre, on s'aperçoit qu'il n'y pas vraiment d'histoire d'ailleurs.
Juste un auteur (celui de l'histoire) qui se comporte comme un psychanalyste en mal de patient, et qui entreprend de traiter la famille Martin comme un sujet d'observation en tentant de recueillir la parole de ceux qui acceptent tant bien que mal, ou par la force des choses (c'est au choix) de s'ouvrir à lui pour en faire une histoire.
Autobiographique ??

L'auteur (toujours celui de l'histoire) ne peut s'empêcher de ramener chaque situation et chaque sentiment à lui, et de faire le corollaire avec sa propre vie et ses déboires amoureux.
Peut-être pense-t-il que "sa vie est passionnante" et que sa personne l'est tout autant, au point d'être un personnage "romanesque" ?

Au final : un livre ennuyeux, d'une banalité affligeante, et pas la hauteur de ce que David Foenkinos nous donne habituellement à lire.

Pour reprendre un terme employé à de nombreuses reprises dans le livre : récit cyclothymique.
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Très moyen. le gars parle de lui, que de lui et de sa relation avec une famille nobody. J'ai quand même tenu jusqu'à la fin, pensant qu'il se passerait quelque chose d'intéressant, mais sa famille Martin est insipide, très ordinaire. Donc, il écrit pour rien dire.
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Quelle déception après avoir lu La délicatesse.
Comme dans ce dernier qui a fait ma joie, Foenkinos use du hasard comme point de départ mais cette fois pour un bien piètre résultat. Il transpire à chaque page une prétention qui devient gênante. L'auteur se livre à un exercice de mise en abyme dont il ne doute pas du brio et, sûr de son effet, plâtre son récit d'un festival de phrases creuses tombant à plat. Ainsi chapitre 72 "Il faudrait plonger un écrivain dans chaque groupe qui ronronne", nul doute que se compliment Foenkinos se l'adresse à lui même. C'est peut être vrai mais en tout cas pas n'importe quel écrivain car quelques pages plus loin on peut lire "Madeleine se sentit irrémédiablement attirée par cette forme humaine mystérieuse". Avec ce type de phrase digne d'une mauvaise rédaction de collège le groupe va plutôt s'enfuir au plus vite. Et ce ne sont que des exemples, il n'y en a que trop.
L'écrivain qui par sa finesse devient le catalyseur de la renaissance de la famille Martin en dérive ne m'a pas convaincu même si les péripéties des rideaux m'a bien plu.
Je suis quand même allé au bout de mais par curiosité et non par plaisir.
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C'est la première fois que je lisais du Foenkinos. J'imaginais que j'allais être accrochée dès les premières pages. Effectivement l'idée de départ est originale. Ça a attisé ma curiosité. Cependant la façon dont l'idée de départ est traitée est décevante. Il s'attarde sur des faits inintéressants et laisse passer ce qui pourrait nous garder en haleine.
Bref, à vrai dire je n'ai pas réussi à le lire jusqu'au bout.
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Mouais… c'est MAUVAIS !

Bernée par les avis positifs je me suis tentée à la lecture. j'ai trouvé le livre tellement lent, ennuyeux, ennuyant, Olala j'ai eu du mal à rentrer dedans au final je ne suis pas rentrée dedans du tout. C'est pas du bon, c'est vide, y a rien,c'est mou. J'ai dû carrément passer plusieurs passages notamment les « ce que l'on sait des personnages » mais tu viens de le lire ça ne fait que radoter et rallonger. J'ai même pas lu les passages sur Karl.
Bref c'est mauvais je ne comprends pas comment ce livre peut être encensé !

Quand je lis «  David Foenkinos est à son meilleur dans ce roman plein de fraicheur » signé de la main d'Olivia de Lamberterie de chez Elle j'ai juste envie de lui dire de mes rembourser mes 8€ car c'est honteux de tels propos ! Il n'est absolument pas à son meilleur c'est faux. Bref. Ne vous faites pas berner c'est plat de chez plat tu peux pas faire pire que ça.

C'est une « non histoire »y a rien. Ne vous fiez pas aux commentaires élogieux.

Je mets 2/10 pour l effort fourni par moi même d'avoir tenu bon jusqu'à la dernière page.

Mais bon « chacun ses goûts »! Soit!
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