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sur 1537 notes
Qui ose tout ce foin pour Foenkinos ? Que c'est mauvais !
Lieu d'achat : Carrefour (symboliquement, j'y tenais). Coût : 19,50 euros ; à la fin de cette chronique, je vous dis tout ce que vous pouvez acheter avec 19,50 euros. Temps de lecture : 3h15 ; à la fin de cette chronique, je vous dis tout ce que vous pouvez faire en 3h15 de votre précieux temps.
D'abord l'intrigue, bancale : un romancier qui ne trouve pas l'inspiration et apostrophe un quidam dans la rue, en désespoir de cause (p14).
Ensuite le titre : une grosse ficelle marketing car Martin étant le nom de beaucoup de Français, il y aura bien un « coeur de cible » pour dire « on l'achète ils s'appellent comme nous ». L'avantage avec la banalité du nom (et la vie qui va avec), c'est que Foenkinos peut encore parler de lui (exemples édifiants p104 et p127), parfois avec une certaine lucidité (p15) mais sans autodérision - il ne faut pas exagérer. C'est un livre qui ne démarre jamais, tout entier dédié à l'ébauche du projet. Les clichés pullulent, les anecdotes sont des potins et le style, d'une rare platitude (voir le dialogue p131). Les sujets ? Conventionnels (naufrage du couple, vieillesse nostalgique) et mieux traités par d'autres auteurs, comme l'adolescence que Riad Sattouf raconte si bien (sur un temps long) dans les cahiers d'Esther ou Lagerfeld, examiné avec talent par Raphaëlle Bacqué.

Le Masque et la Plume l'avait pourtant prévenu (il y fait allusion) : « il faut travailler plus, M. Foenkinos ». Mais la spécialité de David, ce sont les plateaux de télé (il est si sympathique) et les plateaux de petits fours qu'on lui sert dans les cocktails mondains.
Le dernier roman de David Foenkinos, c'est comme une chouquette, elle est trompeuse, et finit par gaver. Sucrée en surface, vide à l'intérieur, elle n'en est pas moins bourrative.
Faux départ, fausse modestie, fausse mise en abyme, fausse intrigue, tout sonne faux dans ce livre, avec au final cette confession confondante et mielleuse, comme un aveu d'échec : « J'avais compris que la vie demeure le plus puissant des antidotes à la fiction ». Ah oui ? Alors cessez de faire l'écrivain.

Bilan : 🔪🔪🔪

Pour 19,50 euros, vous pourrez acquérir : 800 grammes de chouquettes, un vibromasseur multi vitesses avec ventouse, un tube d'autobronzant Garnier ambre solaire, une entrée pour le musée d'Orsay + une bouteille d'Évian, un abonnement mensuel sur Netflix…

En 3h15, vous pourrez : revoir le film « La liste de Schindler », appeler votre ex, courir le marathon de New York, aller en train jusqu'à Canterbury (UK), faire cinq fois le tour du périphérique en écoutant votre musique préférée, patienter dans la file d'attente du bureau de poste…
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Dévoré, englouti, savouré, je n'en ai fait qu'une bouchée de la famille Martin.
Un pur régal. C'est frais, c'est singulier, c'est bon et beau à la fois. Je dis bravo.

David Foenkinos est en panne d'inspiration pour son prochain roman, les fictions l'ennuient, il se met en tête d'accoster la première personne qu'il croisera dans la rue et d'écrire son roman. La première tête croisée sera Madeleine Tricot, une dame âgée de quatre-vingt ans. L'écrivain fera ensuite la connaissance de sa fille Valérie, son mari Patrick et leurs deux enfants Jérémie et Lola. Voici la famille Martin au complet.

Partant en quête de l'intimité de ce petit monde, l'écrivain trouvera plus que de l'inspiration, que la vie est tout de même bien meilleure que la fiction. La famille Martin est somme toute banale, chacun faisant écho à tout un chacun.

L'écrivain avec le plus grand naturel va nous faire côtoyer une famille comme une autre. La magie opère car l'auteur fait preuve d'humour, de tendresse, d'empathie et qu'au final ce petit monde s'apportera beaucoup mutuellement. On craint le pire, on envisage le meilleur mais surtout on sourit et on se sent bien. Ne serait-ce pas merveilleux d'avoir un écrivain célèbre motivé à écrire sur nous ? Toute vie est passionnante sitôt qu'on s'y attarde, toute vie peut devenir romanesque. Et avec peu de choses, un peu de lui, un peu des autres, David Foenkinos nous offre un livre cinq étoiles riche en émotions. Un excellent moment de lecture.
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Après quelques lectures éprouvantes (Les impatientes ; Bilqiss), quel plaisir de plonger dans un bain d'optimisme en découvrant la famille Martin et ses soucis quotidiens qui semblent, en prime abord, d'une grande banalité et qui sont réglés avec sérénité, notamment par la délicieuse grand mère. Mais au fil des pages, nous découvrons la toxicité de Stéphanie, une soeur exilée, et le harcèlement subi par Patrick dans son entreprise. Et de la comédie, nous basculons dans la tragédie.

La révolte de Patrick, l'écho que Jérémie lui donne sur les médias sociaux, et la victoire qui en découle, tirent le rideau sur l'épouvantable Desjoyaux pour le plus grand plaisir du lecteur.

Sans avoir l'air d'y toucher, David Foenkinos égratigne les tares de notre époque et nous livre un conte aussi moral que positif.
Un récit porte bonheur avec une intrigue originale, des héros emphatiques et une écriture cultivée offrent une agréable détente estivale.
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Pour un écrivain, n'y a-t-il rien de pire que le syndrome de la page blanche ? C'est ce qui arrive au narrateur (David Foenkinos ?) qui, en mal d'inspiration, décide de laisser le hasard le conduire vers un nouveau sujet de roman. Et ce, en arrêtant la première personne croisée dans la rue, en bas de chez lui, afin d'écrire le réel et laisser tomber ses personnages inventés. L'heureuse élue est Madeleine Tricot, une dame âgée, qui lui propose de monter chez elle. Devant une tasse de thé, Madeleine se confie assez vite et parle de son mari, aujourd'hui décédé, de ses deux filles, Stéphanie et Valérie. Cette dernière, habitant le quartier et passant la voir tous les jours, fait justement son entrée. Si elle semble, de prime abord, réticente au projet de l'écrivain, elle lui propose pourtant d'écrire sur elle et sa famille. Voilà comment, le soir même, il se retrouve à dîner chez la famille Martin...

Qui pourrait croire ou penser que le romanesque est plus intéressant que le réel ? Que des personnages fictifs vivent forcément des choses plus captivantes qu'une vraie personne ? Ce n'est pas le cas de David Foenkinos qui, dans son dernier roman, décide de raconter la vie d'une famille rencontrée au hasard. le sujet de ce roman est-il vrai ou non ? Qu'importe au final. L'auteur joue sur cette ambiguïté, devenant tour à tour spectateur puis acteur. Puisque, comme dans toutes familles (ou presque), il y a des secrets, des non-dits, des coups bas, l'on va en apprendre beaucoup sur cette famille Martin, qu'il s'agisse du premier amour de Madeleine, des conditions de travail de Patrick, le mari de Valérie, du mariage qui s'étiole ou encore pourquoi Valérie et Stéphanie ne se parlent plus depuis des années. Si certaines scènes se jouent d'une certaine facilité, David Foenkinos sait rendre très attachante cette famille Martin. Son sens de la formule, ses dialogues animés, sa plume très agréable et légère et ses touches d'humour rendent cette lecture particulièrement plaisante.
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C'est peu de dire que ce Foenkinos- là m'a fait du bien!
Quelle drôle d'idée de s'immerger chez les Martin,
Entrer via la station Madeleine (Tricot)
Et que les autres nommés Martin donnent chacun leur écot.
Cette famille que l'on qualifierait de français moyens,
Ces gens chez qui s'incruste l'écrivain.
Rien d'extraordinaire, en soit, rien de phénoménal...
Nous somme dans le banal...Voire(avec le e chic) dans le rarement banal!
Même le méchant est d'un ordinaire affligeant,
Même lui s'en prendra plein les dents!
Certains, emplis de certitude crient au roman de gare, roman facile,
Et Horusfonck de dire aimable et gracile.
Avec de l'amour, de la peine, du désarrois et des soucis qui enflent puis éclatent comme des bubons trop mûrs (ceux qui font si mal).
Qu'importe le train, pourvu qu'on ait la gare,
Ou vise et Versailles (Chantiers, Rive droite ou Rive Gauche), mais je m'égare et il faut que je remonte dans le train!
Les Martin ne sont pas les Boulingrin(clin d'oeil au maître Courteline), mais il y aura quand même quelqu'un pour foutre le feu. Salutaire et sain!
Au reste, Foenkinos ne dit pas tout! Il faut en laisser pour l'imaginaire du lecteur.
Au sortir du bouquin, j'embrasse très fort les Martin,
Et je remercie l'auteur qui m'a fait tant de bien.






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David est écrivain en panne d'inspiration. Devant sa page, avec ses nouveaux personnages, il s'ennuie.
Dans la rue, il aborde une dame âgée et lui parle de son projet de raconter la vie des membres d'une famille rencontrée par hasard.
Madeleine lui fait confiance et le fait monter dans son appartement. Elle s'appelle Madeleine Tricot, et exerçait le métier de couturière, petite main, chez Chanel sous les ordres bienveillants de Karl Lagersfeld.
David va faire la connaissance de la famille de sa fille qui a marié Patrick Martin.
Il est reçu dans la famille, partage les conversations avec eux, se met en scène également.
Il met une distance pour se protéger mais partage juste assez de propos sur sa propre vie pour ne pas être écarté.
Les thèmes d'une famille comme la mélancolie, les regrets, l'amour qui s'use, la mauvaise ambiance au travail , l'homosexualité, les réseaux sociaux sont abordés avec la belle plume , l'humour discret, les réflexions personnelles de l'auteur.
Encore un beau roman de David Foenkinos même si celui-ci n'est pas mon préféré.
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C'est souvent en écrivant sur rien que l'on en dit et découvre le plus sur soi. L'auteur a décidé d'écrire sur la première personne qu'il rencontrerait dans la rue afin de laisser le destin faire et de lui fixer le thème de son prochain roman. Epiant d'abord une jeune femme qui prenait sa pause-cigarette dans la boutique d'en face à la même heure, il a d'abord cru que ce serait elle le thème de son prochain livre mais non...Là encore, coup de hasard, alors qu'il pensait l'aborder, elle n'y était pas. A sa place, une dame d'un certain âge : Madeleine. Eh bien, ayant d'abord voulu écrire uniquement sur cette dernière, c'est fau sein de toute une famille finalement, Les Martin, qu'il va devenir l'attraction principale de son prochain écrit. En effet, Valérie, l'une des deux filles de Madeleine, ne voyant pas d'un très bon oeil que sa mère côtoie un écrivain, prétextant que celle-ci perd un peu la tête, exige que l'auteur se concentre également sur son histoire à elle, enlisée dans un mariage qui pour elle n'a plus aucun sens avec deux ados à charge.

Une histoire de famille qui peut paraître banale à première vue mais que la plume experte de David Foenkinos, sait rendre extraordinaire et d'ailleurs, c'est pour cela que l'on appelle cela la Vie tout simplement ! Interrogeant ses sujets un à un, l'auteur se livre immanquablement (on n'a jamais rien sans rien) et c'est ce qui rend ce roman doublement attachant car le lecteur en apprend autant sur l'auteur, au travers de ses mots et de ce qu'il nous livre de sa propre vie, que sur celle de ses protagonistes qui, vous le verrez, n'ont rien de commun, et c'est ce qui fait la force de ce roman. A bien chercher, chacune de nos vies peut, si elle le désire, être transformée en roman ! A nous lecteurs d'y croire !
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Une bien belle histoire ! David Foenkinos, l'auteur et l'un des nombreux héros de cette histoire nous en a raconté une bien bonne. J'ai bien aimé l'idée en tout cas. Un écrivain, voudrait écrire un récit et non un roman de fiction. Toutes les idées qui lui viennent lui procure un vertige d'ennui. Puis une idée fuse : il va écrire une partie d'une biographie de la première personne qu'il rencontrera dans la rue. Il avait bien pensé à la jeune femme qui fume régulièrement devant sa boutique mais malchance pour lui et peut-être pour elle, elle n'est pas là. La seconde personne qu'il rencontre se nomme Madeleine Tricot, une dame âgée. Lorsqu'il l'informe de son désir d'écrire sur elle, elle est à peine surprise et l'invite à boire un café chez elle. Lui-même surpris devant cette confiance, il la suit. Et Madeleine va lui raconter sa vie, son mari disparu il y a quelques années, ses deux filles, Stéphanie et Valérie qui ne s'entendent pas entre elles et d'un mystérieux amant qu'elle avait connu avant de se marier. Valérie, l'une de ses filles va voir sa mère chaque jour et voit, au début, ça d'un mauvais oeil. Mais l'écrivain la tranquillise et du coup lui propose de venir chez elle lui présenter son mari et ses enfants pour écrire sur eux également afin que cette histoire ne repose pas uniquement sur les épaules de sa mère. L'affaire est faite : il va écrire sur Madeleine et sur la famille Martin.
Je me suis posée de nombreuses fois la question si cela était un total hasard ou si ce livre était finalement une fiction. Mais maintenant que j'ai fini ce livre, peu m'importe, j'ai passé un bon moment de lecture. C'est un roman agréable, plutôt joyeux et bien écrit comme l'auteur sait faire.
Ce n'est pas mon préféré de cet auteur, qui reste pour moi "La delicatesse" mais je le conseille.
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Est-il raisonnable d'accueillir un écrivain chez soi?

L'écrivain imaginé par David Foenkinos dans son nouveau roman, La famille Martin, entend conjurer son manque d'inspiration en racontant la vie de la première personne qui va croiser son chemin.

L'écrivain en panne d'inspiration a déjà bien alimenté la littérature et le cinéma, mais la variante que nous propose David Foenkinos en est sans doute la plus jubilatoire, car elle se double ici d'une sorte de mode d'emploi pour romancier. L'ironie du sort – mais peut-il en aller autrement avec l'auteur du mystère Henri Pick – fait que c'est précisément en travaillant sur un roman consacré aux ateliers d'écriture que survient cette panne.
Au lieu de se morfondre, l'auteur se fie à l'adage qui veut que la réalité dépasse souvent la fiction et décide de raconter la vie de la première personne qu'il rencontrera. Il s'agit en l'occurrence d'une vieille dame rentrant chez elle après avoir fait ses courses et qui accepte cette proposition incongrue, après avoir déposé ses surgelés dans le congélateur.
En prenant le café, il va apprendre que Madeleine Tricot est veuve, mère de deux filles, Valérie et Stéphanie. L'une trop présente – elle vient la voir tous les jours – et l'autre très absente, puisqu'elle s'est exilée aux États-Unis. Madeleine a travaillé comme couturière chez Chanel, son mari a fait toute sa carrière à la RATP. Rien de bien passionnant me direz-vous.
Sauf si le romancier maîtrise à la perfection les techniques narratives, à commencer par celle «que les anglo-saxons appellent le cliffhanger» et qui consiste à créer une tension en livrant au lecteur un élément nouveau, une partie de l'intrigue à résoudre.
L'arrivée de Valérie va nous en donner un premier exemple. La fille de Madeleine va conditionner le projet de l'écrivain à l'intégration de sa propre famille dans l'oeuvre à paraître.
Voilà qui va ouvrir de nouvelles perspectives avec l'arrivée de quatre nouveaux personnages, les membres de la famille Martin. Valérie est prof d'histoire-géo dans un collège de Villejuif, une profession qui ne l'enthousiasme plus guère. Pour son mari Patrick, les choses sont encore pires. S'il a connu une belle ascension professionnelle au sein de la compagnie d'assurances qui l'emploie, l'arrivée d'un nouveau directeur aux méthodes tyranniques le déstabilise au plus haut point. Il est du reste convoqué pour un entretien qui pourrait fort bien s'accompagner d'un licenciement. le tableau est complété par leurs deux enfants, Lola 17 ans, très secrète et qui n'a guère envie de se retrouver prisonnière dans un livre et Jérémie, 15 ans, «prototype de l'adolescent endormi et indolent».
Après avoir dîné chez les Martin et fait la connaissance du quatuor, le narrateur change de stratégie et propose des entretiens en tête-à-tête. Qui vont lui donner matière à enrichir son roman. Madeleine lui avoue un amour de jeunesse et veut entraîner l'écrivain avec elle aux États-Unis pour le retrouver. Valérie lui avoue qu'elle a l'intention de quitter son mari. Et voici du coup l'observateur pris dans un dilemme. «J'étais disposé à vanter les qualités de Patrick auprès de sa femme, à plaider les circonstances atténuantes. Mais était-ce mon rôle? Je voulais écrire un livre, pas devenir une sorte d'entremetteur. Mais en m'immisçant ainsi dans la vie d'une famille, je me retrouvais au carrefour de tous ses problèmes. J'avais une vision d'ensemble, le spectateur d'un orchestre dissonant.» Ouvrons à ce propos une parenthèse pour souligner combien est délectable cette contribution au débat sur l'autofiction, sur le droit de jouer avec la vérité et la réalité des faits, sur le droit du romancier à faire son miel des histoires des autres.
Malicieux, David Foenkinos va pousser le bouchon encore un peu plus loin, en devenant le jouet de ses personnages. Patrick lui avoue qu'il aime toujours Valérie et n'imagine pas sa vie sans elle. Jérémie lui demande de l'aider à rédiger son devoir de français portant sur La ballade des pendus de François Villon et Lola aimerait qu'il s'assure des sentiments de Clément à son égard. L'aime-t-il vraiment ou veut-il juste ajouter la jeune fille à son tableau de chasse? J'allais oublier la confirmation via Facebook que Yves n'a pas oublié Madeleine.
Devant son ordinateur, voici l'écrivain confronté à un nouveau problème. Il lui faut laisser les histoires aller à leur terme avant de pouvoir en faire un roman. Alors il s'essaie à des digressions en nous proposant des anecdotes sur la vie de Karl Lagerfeld que Madeleine a côtoyé, en rédigeant des résumés des épisodes précédents, en cherchant dans ses lectures quelques citations propres à éclairer son projet. Voici Cioran déclarant «Il est incroyable que la perspective d'avoir un biographe n'ait fait renoncer personne à avoir une vie» ou encore Pirandello soulignant «La vie est pleine d'absurdités qui peuvent avoir l'effronterie de na pas paraître vraisemblables. Savez-vous pourquoi? Parce que ces absurdités sont vraies».
Et dans ce savoureux jeu de la vérité qui va finir par lui revenir comme un boomerang en pleine figure, il pourra se référer à Albert Cohen en constatant que «chaque homme est seul et tous se fichent de tous et nos douleurs sont une île déserte.»

Lien : https://collectiondelivres.w..
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La chronique d'une famille ordinaire que le hasard à mis sur le chemin du narrateur, écrivain en quête de sujet. L'histoire se déroule au fur et à mesure de la découverte des personnages qui livrent de leur intimité où utilisent sa présence à dessein. Leur quotidien pourrait être le notre, celui de l'auteur le mien...La famille Martin se laisse lire avec plaisir, la plume de David Foenkinos m'est toujours agréable. Un bon moment de lecture...
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