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3,54

sur 1514 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un auteur en mal d'inspiration a l'idée de prendre la première personne qu'il croise dans la rue et de lui proposer de raconter sa vie.
Puisqu'il n'arrive plus à créer des personnages, il va en prendre des réels.
Voilà comment il .est amené à raconter l'histoire de la famille Martin.
Je serais tentée de dire, même si ce n'est pas gentil, que quand un auteur n'a plus d'inspiration, soit il attend qu'elle revienne, soit il change de métier.
Car en effet, l 'histoire de cette famille ne nous apporte pas grand chose.
Quelques heures de lecture pas trop désagréables, sans plus.
En plus le style est la mise en forme n'ont rien d'exceptionnel.
Un livre emprunté que j'aurais regretté d'avoir acheté.
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« L'aventure est au coin de la rue »

David Foenkinos pose en introduction le vide de la page blanche, d'où cet insolite challenge littéraire : prendre le premier quidam croisé dans la rue pour le vampiriser de son histoire. Cela tombe sur Madeleine et, par ricochet sur sa famille dont tous les membres prennent peu à peu le pouvoir sur le narrateur observateur.

Foenkinos possède une perception des êtres et des choses qui m'interpelle souvent, une acuité à savoir déduire de ses observations et une auto dérision sympathique.

Quelle ne fut pas ma déception pour ce roman de gare, aux platitudes et nombreux clichés. Si on prend au mot l'auteur pour sa difficulté à trouver matière à écrire, on pourrait gentiment lui conseiller de passer à autre chose. Mise à part son écriture, toujours fort agréable, ce nouveau roman n'a pas vraiment d'intérêt. Tout juste peut-on y trouver compréhension de la construction romanesque dans le travail de l'imagination. Et encore et toujours cette habitude très française de se mettre en scène dans la fiction.

Fantaisiste certes, mais pas du tout crédible, parfois pathos et frisant le ridicule.
J'ai perdu mon temps!
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De David Foenkinos je n'ai lu et aimé jusqu'à présent que Charlotte que j'avais trouvé très émouvant et qui mettait en lumière le destin d'une artiste pendant la deuxième guerre mondiale avec une écriture pleine de sensibilité pour un destin tragique. J'ai également d'autres livres de cet auteur sur mes étagères, jamais lus et jamais très tentée.... Un signe ,? Peut-être....

Alors j'ai profité de la possibilité de découvrir son dernier roman en audio grâce à ma bibliothèque pour voir si cette mise à l'écart était justifiée.... Bon et bien ce n'est pas demain que je vais les mettre sur le dessus de la pile.

Vous êtes écrivain, vous ne savez pas quoi écrire, vous savez la fameuse page blanche redoutée par tou(te)s, alors vous décidez de faire de la première personne que vous croiserez dans la rue le centre de votre prochain roman. Et elle se nomme Madeleine Tricot, une femme d'un certain âge, qui va présenter sa fille Valérie Martin (la voilà la famille Martin) mariée à Patrick et mère de deux adolescents (fille et garçon) à l'écrivain. Et c'est parti....

Et bien c'est un roman sur une famille comme il en existe tant d'autres, couple au bord de la rupture, mari dans l'attente d'un rendez-vous professionnel décisif, épouse en demande d'un renouveau, enfants en pleine crise d'adolescence et grand-mère veuve, légèrement atteinte d'Alzheimer (parait-il), qui rêve de son premier amour disparu sans explication...  Vous ajoutez à cela les propres tourments de l'écrivain, sa méthode de travail avec les différentes fiches qu'il tient à jour, ses habitudes, sa vie sentimentale désertique et pour faire bonne mesure, vous vous transformez en super-héros qui va tout résoudre, tout arranger, tout trouver. Voilà vous avez votre roman mais moi je n'y ai pas trouvé ni mon compte, ni d'intérêt. 

Il y a quelques traits d'esprit, des tournures bien trouvées mais assez prévisibles, un sentiment d'autosatisfaction de l'auteur, rappelant à plusieurs reprises qu'il est connu, reconnu (bien sûr). Heureusement tout est imaginé car la crédibilité n'y trouve pas place : invitation rapide dans l'intimité d'une famille, voyage à l'autre bout de la planète etc... Alors oui c'est un roman et dans un roman tout est possible et si j'en crois ce que j'ai entendu dans le dernier podcast d' Une nuit en librairie d'Olivia de Lamberterie dont David Foenkinos est l'invité, l'auteur en a profité pour se dévoiler à ses lecteurs, glissant ici et là des indices sur son travail, sur lui et cela devient presque La vie de Foenkinos.

Que dire de plus sinon qu'il y a tellement d'anonymes et de personnalités encore inconnues mais bien plus passionnants, de thèmes à traiter, qu'il y a des écrivains qui savent faire d'une vie ordinaire, simple, anonyme une vie extraordinaire grâce à leur écriture, à leur imagination, qui y mettent de la profondeur dans chacun des personnages, qu'ici le seul mérite de cette écoute m'aura confirmé que pour l'instant j'ai d'autres priorités que lire les livres de David Foenkinos.

De ce que je lis ici ou là il semble que c'est un auteur clivant, on aime ou pas et bien pour l'instant, et jusqu'à preuve du contraire je reste sur ma réserve. 
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Je reste perplexe, voire très perplexe devant le dernier roman de David Foenkinos La Famille Martin.
L'idée de base paraissait être une bonne idée : Faire d'une personne prise au hasard dans la rue un personnage de roman.
Malheureusement c'est une bonne idée  qui tout au long du roman devient une mauvaise idée.
L'exercice de style est vain et se perd dans une grande superficialité.
Comme si David Foenkinos était pris dans les filets de son idée de base.
A aucun moment ces personnes sensées réelles deviennent des personnages de fiction. A aucun moment nous n'avons un intérêt,  une empathie pour la famille Martin.
Je suis resté assez hermétique aux problèmes de la famille Martin et je suis resté stupéfait devant la facilité à  se faire offrir un billet AR pour Los Angeles  par le narrateur.
D'habitude David Foenkinos, par sa facilité d'écriture  et une certaine désinvolture  ( La Délicatesse  - Les Souvenirs - Je vais mieux ) donnait une atmosphère élégante , raffinée et véridique à  ses romans.
Dans La Famille Martin, beaucoup de choses sonnent faux.
Les situations sont peu crédibles.
L'exercice de style à  ses limites.


Lien : https://auxventsdesmots.word..
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Bah, en fait, pourquoi écrire quand on n'a rien à dire ???
Je me suis ennuyé dès le 1er chapitre mais, armée de courage, je me suis dit que l épreuve ne serait pas trop longue : au final, j ai lu la moitié du livre en diagonale pour finir au plus vite, soporifique...
Et d ailleurs, comme une autre lectrice, le seul livre de Foenkinos que j aie aimé est Charlotte !
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En faisant d'un auteur de roman en mal d'inspiration, le révélateur et le protagoniste d'un récit littéraire quelque peu insolite - écrire non pas une fiction mais une page de la vie de personnes réelles ( ici une octogénaire et sa famille), et s'y associer en se révélant lui-même - , David Foenkinos a peut-être voulu faire dans l'originalité. Mais pour vouloir dire quoi ? L'importance de mettre des mots sur les maux des gens ? Sans doute, mais c'est plutôt banal. Exprimer les différences entre la fiction et la narration de vraies vies, dans laquelle l'auteur a priori ne peut prendre aucune liberté avec le réel ? Certes. Mais la distinction entre les deux est-elle si importante ? Car une oeuvre fictionnelle de qualité a toujours pour origine, me semble t'il, l'observation du vécu.
Sur la forme, ce livre intitulé "roman" est d'une grande platitude, tissé de clichés sur la famille, sur le monde du travail, sur la solitude, sur l'absence.
Un livre heureusement court tant il est ennuyeux.
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Une fausse biographie familiale mâtinée d'une fausse autobiographie, ça pouvait faire un moment de lecture agréable. Que nenni, le début est prometteur mais la suite traîne en longueur. J'en ai sauté des pages sur les malheurs de l'écrivain en quête d'idées. 300 pages c'est trop!
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J'ai trouvé l'idée intéressante et inspirante : le narrateur (David Foenkinos ?), en mal d'inspiration décide de prendre comme personnage principal la première personne qu'il croisera dans la rue en sortant de chez lui. J'adore cette idée !
Et c'est tombé sur Madeleine, une dame âgée de quatre-vingt ans. Sympathique, mais j'ai eu du mal à imaginer qu'une femme de cet âge se face harponner par un écrivain et lui ouvre sa porte sans aucune difficulté. Et forcément, de fil en aiguille, le lecteur finit par découvrir la famille Martin au complet.
Et c'est là où ma déception arrive : l'intrigue sur cette famille est plate. La famille elle-même est très banale. Les sujets abordés sont classiques.
Et du coup, j'ai refermé le livre avec une pointe de déception.
Je pensais être agréablement surprise et j'ai été amérement déçue, juste parce qu'il y avait du potentiel avec l'idée première qui n'a pas été suffisamment exploitée, et pour moi ce récit n'est pas à la hauteur de la promesse faite par l'auteur.
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Première déception pour moi avec David Foenkinos. Une idée de départ intéressante et audacieuse mais ce fut plat. Lent.
Je n'ai pas réussi à m'attacher à la famille Martin; les personnages étaient plats, quelques petites qualités par ici , quelques petits défauts par là mais pas de réelle personnalité.
Une histoire ordinaire avec une famille ordinaire mais pas suffisamment creusée. Je reste complètement sur ma faim.

Si l'envie de découvrir cet auteur vous prend, ne commencez surtout pas avec ce roman ! Dirigez vous vers la magnifique histoire qu'est Charlotte, la surprenante histoire de « Deux soeurs » ou la tendresse poétique de la délicatesse.
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L'auteur en manque d'inspiration décide de descendre dans la rue et d'écrire sur la première personne qu'il rencontre. Ainsi va-t-il raconter la vie de Madeleine, veuve hantée par son premier amour, et finalement de toute la famille Martin - un couple qui s'essouffle, deux ados mutiques.
Mais l'écrivain, simple témoin, s'immisce finalement un peu trop dans la vie de cette famille normale, jusqu'à la bousculer.

Le résumé m'avait attirée, mais finalement j'ai été déçue. le roman se lit très vite mais je ne suis jamais véritablement rentrée dedans, il m'a paru plat et sans profondeur... Comme si l'auteur l'avait un peu bâclé pour le sortir vite vite... Dommage !
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