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3,54

sur 1522 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dévoré, englouti, savouré, je n'en ai fait qu'une bouchée de la famille Martin.
Un pur régal. C'est frais, c'est singulier, c'est bon et beau à la fois. Je dis bravo.

David Foenkinos est en panne d'inspiration pour son prochain roman, les fictions l'ennuient, il se met en tête d'accoster la première personne qu'il croisera dans la rue et d'écrire son roman. La première tête croisée sera Madeleine Tricot, une dame âgée de quatre-vingt ans. L'écrivain fera ensuite la connaissance de sa fille Valérie, son mari Patrick et leurs deux enfants Jérémie et Lola. Voici la famille Martin au complet.

Partant en quête de l'intimité de ce petit monde, l'écrivain trouvera plus que de l'inspiration, que la vie est tout de même bien meilleure que la fiction. La famille Martin est somme toute banale, chacun faisant écho à tout un chacun.

L'écrivain avec le plus grand naturel va nous faire côtoyer une famille comme une autre. La magie opère car l'auteur fait preuve d'humour, de tendresse, d'empathie et qu'au final ce petit monde s'apportera beaucoup mutuellement. On craint le pire, on envisage le meilleur mais surtout on sourit et on se sent bien. Ne serait-ce pas merveilleux d'avoir un écrivain célèbre motivé à écrire sur nous ? Toute vie est passionnante sitôt qu'on s'y attarde, toute vie peut devenir romanesque. Et avec peu de choses, un peu de lui, un peu des autres, David Foenkinos nous offre un livre cinq étoiles riche en émotions. Un excellent moment de lecture.
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C'est peu de dire que ce Foenkinos- là m'a fait du bien!
Quelle drôle d'idée de s'immerger chez les Martin,
Entrer via la station Madeleine (Tricot)
Et que les autres nommés Martin donnent chacun leur écot.
Cette famille que l'on qualifierait de français moyens,
Ces gens chez qui s'incruste l'écrivain.
Rien d'extraordinaire, en soit, rien de phénoménal...
Nous somme dans le banal...Voire(avec le e chic) dans le rarement banal!
Même le méchant est d'un ordinaire affligeant,
Même lui s'en prendra plein les dents!
Certains, emplis de certitude crient au roman de gare, roman facile,
Et Horusfonck de dire aimable et gracile.
Avec de l'amour, de la peine, du désarrois et des soucis qui enflent puis éclatent comme des bubons trop mûrs (ceux qui font si mal).
Qu'importe le train, pourvu qu'on ait la gare,
Ou vise et Versailles (Chantiers, Rive droite ou Rive Gauche), mais je m'égare et il faut que je remonte dans le train!
Les Martin ne sont pas les Boulingrin(clin d'oeil au maître Courteline), mais il y aura quand même quelqu'un pour foutre le feu. Salutaire et sain!
Au reste, Foenkinos ne dit pas tout! Il faut en laisser pour l'imaginaire du lecteur.
Au sortir du bouquin, j'embrasse très fort les Martin,
Et je remercie l'auteur qui m'a fait tant de bien.






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C'est souvent en écrivant sur rien que l'on en dit et découvre le plus sur soi. L'auteur a décidé d'écrire sur la première personne qu'il rencontrerait dans la rue afin de laisser le destin faire et de lui fixer le thème de son prochain roman. Epiant d'abord une jeune femme qui prenait sa pause-cigarette dans la boutique d'en face à la même heure, il a d'abord cru que ce serait elle le thème de son prochain livre mais non...Là encore, coup de hasard, alors qu'il pensait l'aborder, elle n'y était pas. A sa place, une dame d'un certain âge : Madeleine. Eh bien, ayant d'abord voulu écrire uniquement sur cette dernière, c'est fau sein de toute une famille finalement, Les Martin, qu'il va devenir l'attraction principale de son prochain écrit. En effet, Valérie, l'une des deux filles de Madeleine, ne voyant pas d'un très bon oeil que sa mère côtoie un écrivain, prétextant que celle-ci perd un peu la tête, exige que l'auteur se concentre également sur son histoire à elle, enlisée dans un mariage qui pour elle n'a plus aucun sens avec deux ados à charge.

Une histoire de famille qui peut paraître banale à première vue mais que la plume experte de David Foenkinos, sait rendre extraordinaire et d'ailleurs, c'est pour cela que l'on appelle cela la Vie tout simplement ! Interrogeant ses sujets un à un, l'auteur se livre immanquablement (on n'a jamais rien sans rien) et c'est ce qui rend ce roman doublement attachant car le lecteur en apprend autant sur l'auteur, au travers de ses mots et de ce qu'il nous livre de sa propre vie, que sur celle de ses protagonistes qui, vous le verrez, n'ont rien de commun, et c'est ce qui fait la force de ce roman. A bien chercher, chacune de nos vies peut, si elle le désire, être transformée en roman ! A nous lecteurs d'y croire !
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Une bien belle histoire ! David Foenkinos, l'auteur et l'un des nombreux héros de cette histoire nous en a raconté une bien bonne. J'ai bien aimé l'idée en tout cas. Un écrivain, voudrait écrire un récit et non un roman de fiction. Toutes les idées qui lui viennent lui procure un vertige d'ennui. Puis une idée fuse : il va écrire une partie d'une biographie de la première personne qu'il rencontrera dans la rue. Il avait bien pensé à la jeune femme qui fume régulièrement devant sa boutique mais malchance pour lui et peut-être pour elle, elle n'est pas là. La seconde personne qu'il rencontre se nomme Madeleine Tricot, une dame âgée. Lorsqu'il l'informe de son désir d'écrire sur elle, elle est à peine surprise et l'invite à boire un café chez elle. Lui-même surpris devant cette confiance, il la suit. Et Madeleine va lui raconter sa vie, son mari disparu il y a quelques années, ses deux filles, Stéphanie et Valérie qui ne s'entendent pas entre elles et d'un mystérieux amant qu'elle avait connu avant de se marier. Valérie, l'une de ses filles va voir sa mère chaque jour et voit, au début, ça d'un mauvais oeil. Mais l'écrivain la tranquillise et du coup lui propose de venir chez elle lui présenter son mari et ses enfants pour écrire sur eux également afin que cette histoire ne repose pas uniquement sur les épaules de sa mère. L'affaire est faite : il va écrire sur Madeleine et sur la famille Martin.
Je me suis posée de nombreuses fois la question si cela était un total hasard ou si ce livre était finalement une fiction. Mais maintenant que j'ai fini ce livre, peu m'importe, j'ai passé un bon moment de lecture. C'est un roman agréable, plutôt joyeux et bien écrit comme l'auteur sait faire.
Ce n'est pas mon préféré de cet auteur, qui reste pour moi "La delicatesse" mais je le conseille.
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Et bien moi j'aime Foenkinos.
Quelle violence de certaines critiques !
Apparemment soit on l'aime soit on le déteste.
J'ai adoré tous ses romans, et pas que l'excellent Charlotte.
Un internaute à propos du livre a dit très justement qu' il n'y a ni sang, ni sexe, et j'ajouterai pas de violences inutiles (Je pense à Bouysse en particulier...). Mais c'est bien connu, la violence et le sexe sont les indispensables à présent pour vendre un livre...
Non, ici point de malsain ni de glauque.
C'est frais, c'est beau, c'est lumineux et oui, ça fait du bien.
D'aucuns parleraient de bons sentiments, de livre cu-cu...
Et alors ai-je envie de dire ?
L'auteur écrit excellemment bien, avec des phrases toutes simples mais dont les mots assemblés font mouche tout de suite.
Que de thèmes abordés ! Quelle richesse !
C'est un roman dans un roman.
L'auteur mêle avec génie des supports divers et variés.
Ce livre est beau, beau comme un couple qui se rejoint après des années en apnée sentimentale, beau comme les affres d'une ado amoureuse, beau comme des retrouvailles après des décennies d'absence, beau comme l'hésitation et la bienveillance de l'auteur face à cette famille Martin ayant son lot de difficultés, comme dans toute les familles finalement, et c'est bien cela que nous offre Foenkinos, un livre où chacun peut se retrouver, ou bien se redécouvrir grâce à cette magnifique histoire.
Ceux qui n'ont pas aimé du tout sont ceux qui n'ont rien compris au livre.
Tant pis pour eux.
C'est bien dommage car je suis fort aise d'avoir lu ce roman quasiment d'une traite.

Allez un peu d'humour... en réponse à la critique virulente et incompréhensible d'une certaine Babeliote, je dirai que je n'aime pas les chouquettes, que je ne vais jamais à Carrefour, surtout pour acheter un livre, que je n'ai pas le permis donc pour le tour du périph c'est raté, et quand au vibromasseur (quelle élégance...) , je n'en ai pas besoin car j'ai ce qu'il faut à la maison....

Allez bonne lecture braves gens, cela fait tant de bien de lire un bon livre !
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Madeleine Tricot cela aurait pu être vous, si vous aviez été la première personne que David Foenkinos avait croisée ! A condition d'habiter dans le même arrondissement.

En exergue une citation de Milan Kundera, sorte d'hommage à cet écrivain qu'il vénère.
Le roman s'ouvre sur un écrivain en panne d'inspiration et nous plonge dans ses états d'âme : « vertige d'ennui » et déroule « le making of » de celui qui s'écrit sous nos yeux.L'angoisse de la page blanche pour Sylvain Tesson c'est de savoir s'il aura assez de papier pour tout dire.

Alors David Foenkinos décide de prendre au mot (mots qui ne viennent pas) la suggestion de lecteurs « d'écrire sur leur vie ». Et si passer de la fiction à la biographie romancée d'inconnus était le sésame. ? Ce sera donc une dame veuve, d'un âge respectable, rencontrée dans son quartier que l'auteur, ayant « la tête de l'emploi »,va apprivoiser avant qu'elle lui déroule sa vie et lui présente sa fille. de fil en aiguille, elle ne sera pas la seule à être la clé de voûte du roman, en effet graviteront aussi ses filles, son défunt mari, « l'homme pansement », et même son premier grand amour. L'écrivain se frotte les mains, il aura matière à broder un roman intergénérationnel avec les deux ados! Encore faudra-t-il les amadouer ! On devine la déférence de l'auteur des Souvenirs pour Madeleine, qui n'est pas sans lui rappeler ses grands-mères. Il est délicat d'aborder la vieillesse, surtout quand la maladie s'incruste…, que la mémoire joue des tours.

Ce qui est original, c'est que David Foenkinos instaure une sorte de dialogue avec son lecteur et partage ses réactions durant ce «  work in progress ». En général, le choix des noms, prénoms est un vrai casse-tête, pour bien les cibler en fonction du caractère. «  Certains prénoms sont comme la bande annonce du destin de ceux qui les portent ». On sait son attachement pour les Nathalie !

Le nom de Madeleine Tricot, lui arrive comme sur un plateau, et en plus il découvre qu'elle porte un aptonyme !(1) ayant travaillé auprès de Karl Lagerfeld. Une occasion rêvée pour révéler des anecdotes sur le célèbre empereur de la mode par le prisme de son héroïne couturière, quand les personnages ne se livrent pas assez. «  Sujet de secours excitant » que ce grand créateur allemand !
Ainsi on apprend à quel destin une voyante le destinait.

Remercions l'auteur pour ses chapitres récapitulant les informations sur cette famille Martin, nous épargnant de faire des fiches. Il met en évidence la façon dont se tisse progressivement le roman.
Après des repas pris en commun, il a été convenu que voir un seul membre de la famille à la fois était préférable. N'est-il pas là pour chaparder, grappiller, des bribes de leurs vies ?

Au cours de son tête-à-tête avec Valérie, prof, David Foenkinos se livre, devenant acteur à son tour. Ils abordent la question de la reconversion et on sourit à cette idée d'ouvrir une fromagerie ! ( fantasme que l'écrivain avait révélé dans une interview.) Il souligne combien le métier d'enseignant est devenu difficile au point d'en perdre la motivation : « Les professeurs devenaient les exutoires d'une société en crise ». Valérie finira par confier au narrateur sa décision de quitter son mari, éprouvant cette urgence à vivre autre chose, avançant comme argument : «  La vie est brève et le désir sans fin » pour reprendre le titre d'un roman de Patrick Lapeyre.

Lors d'une autre entrevue, Valérie révèle le différend qui l'a définitivement éloignée de sa soeur Stéphanie, ce qui permet à David Foenkinos d'explorer leur lien sororal, de remonter aux sources de leur rupture : jalousie concernant la réussite, perversité, rivalités amoureuses…. «  le poison de la comparaison s'était mis à gangrener progressivement leur relation ». Patrice Midal préconise d'ailleurs de cesser de se comparer dans son ouvrage « Foutez-vous la paix » !

On est témoin d'une violente réaction de Patrick, le jour où il voit sa femme revenir légèrement ivre ! Explosion de colère qui plonge les ados et le biographe dans la sidération.
La poursuite du livre va-t-elle être remise en question après un tel esclandre ?
Dans les romans de David Foenkinos, les couples font souvent naufrage.
Ici , le suspense est total : l'un est en crise, l'autre perçoit des indices prometteurs pour renouer.
Rebondissements en chaîne dont l'un causé par les conséquences de l'entretien de Patrick avec son chef ! Patrick incarne les victimes du harcèlement au travail… #Balancetonboss !

Le romancier dépeint une famille où la télé a remplacé le dialogue et où le père, miné par ses soucis professionnels, s'était éloigné. Il tacle twitter, « l'équivalent d'une cigarette en intérieur ».
Il brosse aussi le portrait des deux ados, pas faciles à apprivoiser, peu impressionnés par sa présence. ( C'est Mbappé l' idole de Jérémie!). Il soulève la question des programmes de Lettres, montrant un jeune lycéen de 15 ans guère enclin à avaler Villon !! Si Amélie Nothomb réussit à faire lire des classiques à son élève particulier, le professeur Martinez ne rencontre pas la même adhésion ! Des ados qui ont suffisamment de culot pour insulter cet intrus, cet espion qui vient semer la zizanie dans leur famille et saborder la relation de Lola avec son amoureux Clément.

Coup de théâtre quand Madeleine vient confier à son biographe sa décision de s'envoler pour L.A.
« Un premier amour ne se remplace jamais. », selon Balzac. On suit leurs formalités avant la quête du Graal ! Ne dévoilons rien de l'accueil sur place et du mystère entourant son départ de France.
C'est avec émotion qu'on la voit préparer son voyage et peut-être « la dernière valise de sa vie ».
On devine le choc causé par la révélation d'Yves ...Loin de ce que le lecteur avait pu imaginer.

En devenant le biographe des Martin, David Foenkinos incarne parfaitement la définition de Nancy Huston : « Les écrivains sont des pies voleuses, des chapardeurs, perpétuellement aux aguets,à la recherche d'histoires, de bribes étincelantes qu'ils pourront sertir ...dans leur projet ».
En tant qu'écrivain, il aborde les questions de propriété intellectuelle, de censure. Peut-on publier sans l'aval des personnes concernées dans le roman ? On connaît les polémiques autour de certains récits, à la veine autobiographique. Fera-t-il lire son manuscrit avant sa publication ?

On peut s'interroger sur le sommeil des écrivains ! Si Mathias Malzieu reçoit dans ses rêves la visite de Gainsbourg, Bashung, Vian (qui lui donne des conseils), David Foenkinos , lui, regrette que le passage de Milan Kundera soit muet, nous rappelant son lien particulier avec cette figure tutélaire. En plus il confie « adorer glisser des K » !
Lire David Foenkinos, c'est retrouver les notes de bas de pages.( Et c'est contagieux!)

Lire David Foenkinos, c'est aller à la cueillette de ses mots fétiches. Si Amélie Nothomb glisse son sempiternel mot «  pneu », chez l'auteur de la délicatesse, on débusque : «  suisse »(2), « deux Polonais », personnages qui lui ont porté chance, ont fait basculer son destin d'homme de lettres.
Lire David Foenkinos, c'est surligner à chaque page des formules qui font mouche, c'est retrouver des allusions à ses romans précédents : Deux soeurs, La tête de l'emploi... ou son clin d'oeil indirect à John Lennon, par le prisme de Yoko Ono.
A saluer le talent du dramaturge, certaines scènes faisant penser à du vaudeville, ainsi que la griffe du scénariste dans les savoureux dialogues. Une expérimentation littéraire réussie.

David Foenkinos signe un roman pétri d'autodérision dans lequel il se livre quant aux rouages de l'écriture et fustige les médias assassins dont il a su prendre du recul. Une lecture divertissante, teintée à la fois d'humour, de légèreté et de gravité, qui montre que « dans toute autobiographie » ou biographie, on a la tentation de flirter avec l'imagination » pour la rendre romanesque.

(1) aptonyme : «  quand un nom possède un sens lié à la personne qui le porte ».Ex : nom de métier.
(2) Dans le beau livre sur Paris à vol d'oiseau, l'oiseau vient de Suisse !
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Le narrateur est un écrivain déprimé en mal d'inspiration. Sa compagne l'a quitté, pas pour un autre, mais préférant la solitude à la vie avec lui. Il tourne, vire et décide d'écrire un livre sur la vie de la première personne qu'il rencontre dans la rue. C'est Madeleine Tricot, mère de Valérie Martin. Une personne âgée qui vit simplement. Veuve, deux filles, une proche d'elle, l'autre partie au bout du monde pour fuir. Valérie qui impose sa propre famille dans l'histoire est mariée avec Patrick traversant une crise professionnelle ; ils ont deux adolescents : Jérémie et Lola. Lola, son premier amour et son éventuelle première fois et Jérémie adolescent blasé. Valérie est au bout de sa relation conjugale, s'ennuie dans sa vie, l'écrivain tombe bien.

L'écrivain distille des pans de sa vie comme une cerise sur le gâteau car rien ne vaut la vie des autres pour ne pas vivre la sienne.

Et comme il faut toujours un méchant dans l'histoire, ce sera le patron de Patrick, comme un écho à ma vie professionnelle du moment. Je ne sais pas si je peux avoir la même réaction que Patrick mais j'ai ressenti son stress et sa révolte et j'ai beaucoup ri.

Lire un roman de cet auteur est un peu comme rentrer chez moi, ses mots sont réconfortants, savoureux et drôles, je m'y retrouve. Il a réussi à écrire un roman captivant sur une vie ordinaire de personnages ordinaires pris dans un chaos personnel et professionnel.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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L'idée originale d'un écrivain de choisir comme sujet de son futur roman la première personne qu'il va croiser dans la rue, en sortant de chez lui...

Ainsi commence notre déambulation, et j'ai adoré !

Au hasard de cette rencontre, l'écrivain veut faire de la banalité d'un quotidien, une promesse remarquable éveillant la curiosité ; et donner du sens à son projet en éprouvant le réel.
L'intérêt suscité, détourner l'ennui en démontrant que chaque vie a matière à raconter.
Transformer l'ordinaire en richesse romanesque.

Son inspiration sera t'elle fructueuse ?

-- "Il y a une grande force d'anonymat chez les Martin, ce qui leur confère forcément une capacité au combat pour exister dans la multitude. Ce sont les Chinois du nom. Et ça, c'est incontestablement romanesque".--

Du réalisme, de l'humour, de l'autodérision, et du divertissement dans cette lecture qui donne le sourire, pleine de clins d'oeil, avec le talent de David Foenkinos.
Il réussit à boucler réel et fiction avec une plume écho des coeurs entre l'art et la vie.

C'est rafraîchissant, bien écrit, bien pensé !

-- "toute personne que l'on met dans un livre devient romanesque"--

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Qui ne s'est jamais demandé en observant ses congénères ce que peut bien être leur vie ? de quoi parlent-ils en ce moment ? Que sont-ils en train de faire ? Et tant d'autres questions. David Foenkinos, en mal d'inspiration, décide de s'immiscer dans l'univers de la première personne qu'il croisera pour en faire le sujet de son nouveau roman. La famille Martin s'avère finalement beaucoup plus intéressante que ce qu'elle laissait présager, et l'écrivain pourrait bien leur faire gagner quelques années de prises de décisions essentielles à leur bonheur, et, qui sait, peut-être au sien aussi.

L'expérience est réussie ! Un très bon moment de lecture !
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Y'at-il une réalité dans cette fiction ?
Quand un auteur n'a plus d'idée pour son futur roman, que fait-il ? Il trouve son personnage principal en bas de chez lui et ce sera Madeleine Tricot ! Il la raconte. Pensant sa vie banale, la grand-mère pousse l'écrivain à rencontrer sa fille & la famille de celle-ci. L'auteur se glisse au sein de l'intimité de cette famille et y recueille leurs confidences. Sa présence semble bouleverser un peu tout le monde & provoquer une introspection chez chacun d'entre eux.
Entre humour & ce qui semble légèreté, David Foenkinos nous livre un très joli roman : toute vie mérite d'être écrite. Un joli portrait d'une famille ordinaire.
De nouveau David Foenkinos me séduit par ses mots.
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