La famille Martin

Ce livre lu la semaine passée m'a fait rire à plusieurs endroits et j'ai passé un très bon moment de lecture avec cet auteur dont la plume me ravit !
Après Charlotte et Vers la beauté, je ne suis pas déçue par celui_ci!
La rencontre improbable avec la grand-mère puis la famille et le petit mystère ( que je ne dévoilerai pas) est rythmé au gré des réflexions sur le métier d'écrivain et sur le cours de la vie comme elle va, tout simplement.

un véritable moment de bonheur, encore une fois signé Foenkinos. Après Numéro deux, deux soeurs, Charlotte et le mystère Henri Pick, la famille Martin était mon 5e Foenkinos en 3 mois. Encore une fois, par son concept si singulier, l'auteur m'a fait vivre une histoire complètement originale. Un écrivain qui décide d'écrire sur la famille d'une passante sélectionnée au hasard et d'en décrire que la réalité.

C'est d'ailleurs ce qui est la grande force de ce roman selon moi. C'est qu'on ne saura jamais si l'auteur a réellement rencontrer Madeleine Tricot et la famille de sa fille Valerie. Réalité ou fiction? Singulièrement, l'auteur s'interroge sur le rôle des personnages dans une biographie/auto fiction et de celui de l'auteur dans de telles circonstances? le rapport à l'oeuvre est bien différent lorsque ce sont les personnages qui décident de l'histoire et que le narrateur ne peut qu'en témoigner.

Je terminerai en disant qu'elle est fort attachante, cette famille Martin.

A contrario de ma dernière lecture de David Foenkinos "Les deux soeurs" qui m'avait laissé un sentiment partagé, la lecture de "La famille Martin" m'a totalement conquise.

L'écriture de David Foenkinos reste comme à l'accoutumée un vrai bonheur et l'idée sur lequel repose ce roman est plus qu'original.

En effet, tout part d'une situation classique qu'est celle de la constatation par l'auteur du syndrome de la page blanche. Comment retrouver de nouveau un thème aussi passionnant pour soit que pour les lecteurs à venir ?
Pourquoi ne pas tout simplement descendre dans la rue et écrire sur la vie de la première personne rencontrée ?
Et bien c'est justement ce que va décider de faire l'auteur dans ce nouveau roman et c'est une vraie réussite !
Loin d'un roman ennuyeux dépeignant la vie de cette famille inconnue, l'auteur nous offre un regard très intéressant sur le travail de l'écrivain et sur les possibilités qu'offre l'écriture d'une biographie.

Bien loin de ces oeuvres ordinaires qui lui permettent d'adopter une posture omnisciente, l'auteur ici va être forcé de composer son écriture en fonction de ce que ces protagonistes voudront ou non bien lui révéler sur leur vie tant professionnelle que privée.

Cela conduira bien inévitablement l'auteur à se livrer lui-même à ses personnes qui vont devenir petit à petit bien plus qu'un simple sujet d'appui pour l'écriture du roman. Et ceux, malgré sa volonté de toujours laisser une distance pour rester impartial dans l'écriture.

Certaines situations ou phrases ne manqueront inévitablement pas de faire échos à des situations, sentiments que le lecteur peut ressentir, vivre. J'en ai d'ailleurs relevé quelques-uns qui m'ont beaucoup plu et que je souhaite retenir.

J'ai aimé passer ces 240 pages aux côtés de Madeleine, Valérie, Patrick, Jérémie, Lola et Yves.

Une vraie belle réussite ! Un vrai bonheur !
Je vous le conseille fortement !
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Je crois, en commençant ce nouveau roman de M. Fooenkinos avoir compris enfin pourquoi je n'aurais jamais pu être romancier. Tout simplement parce que je ne sais pas pas faire simple. Pas foutu capable d'emballer une action par écrit, pas capable non plus de faire simple.
David Foenkinos a encore fait le contraire. Il a prit une idée toute simple (qui ressemble a du vécu), faire de la première personne qu'il croise dans la rue l'héroïne de son histoire. Et c'est Madeleine. Madeleine a une famille : deux filles Stéphanie et Valérie, qui est mariée à Patrick et qui ont deux enfants Jérémy et Lola. Et voilà c'est parti.
La vie de Madeleine va déborder vers un nommé Yves qu'elle a aimé. Cet ancien grand amour va la conduire aux Etats-Unis. Lagarfeld va également y tenir son propre rôle. Mais aussi on ne peut parler de la vie de Madeleine sans occulter les enfants et petits enfants.
Vous voyez comme c'est simple.
Pas de sexe, pas de sang, pas de courses poursuite ni d'inspecteurs de police. Rien. Une histoire simple mais tellement géniale que l'on regrette de ne pas y avoir pensé avant lui.

Peut-on faire un roman sur une famille qui s'appelle « Martin », nom répandu s'il en est ? Tel est le projet du narrateur. N'ayant pas de d'inspiration, il décide de devenir le « biographe d'une famille ordinaire ». Mais une famille est-elle ordinaire ?
David Foenkinos a toujours l'art de m'enchanter de ses histoires et de me transporter grâce à son écriture tellement légère. Une fois encore un vrai bonheur de lecture.

J'ai beaucoup apprécié le concept de ce livre ! Une famille comme les autres, qui ne sens pas extraordinaire ou forcément digne d'attention devient le centre d'intérêt d'un roman.. Une lecture vraiment agréable !

En panne d'inspiration, David Foenkinos, dont je connais peu l'oeuvre, arrête dans la rue une certaine madeleine Tricot et décide qu'il écrira sur elle et sa famille. Nous voilà donc face à cette Madeleine, qui a travaillé pour Karl Lagerfeld, à une de ses filles, à son gendre et à ses deux petits enfants. Chacun devenant héros du livre de David doit se confier à lui. Par ailleurs, Madeleine avoir perdu un amour ancien qu'elle finit par retrouver à Los Angeles. Tout ceci constitue une lecture agréable, car elle est ponctuée de réflexions de l'auteur sur l'acte d'écrire, mais oubliable. Je n'ai rien trouvé de fondamental dans ce roman, même si l'idée de base, à savoir s'emparer de la vie de quelques inconnus, pouvait donner lieu à un texte fort.
C'est donc pour moi un roman facile à lire mais qui relève de la lecture non essentielle...

Faire de Madeleine, 80 ans, croisée dans la rue un au petit matin, l'héroïne du roman d'un auteur en panne d'inspiration n'est pas l'idée du siècle.

Non, je peux l'affirmer après avoir terminé « la famille Martin », parfois il vaut mieux attendre les bonnes idées que de se précipiter dans la narration de la vie de la première personne croisée dans la rue.

D'abord, les personnages sont plutôt insipides. En même temps, les Martins sont rarement des personnages romanesques, peut être que s'il était tombé sur des Sorel ou des Earnshaw ça aurait été différent. Ensuite les interventions de l'auteur sont répétitives, au 3eme recap des personnages j'étais vraiment lassée. Et enfin cette impression de lire un « écrire un roman pour les nuls » ou de me retrouver il y a 15 ans sur le vieux canapé de mes grands parents à regarder un « vis ma vie d'auteur mal inspiré » ne m'a pas quitté tout au long de ces 200 pages.

Il y a quand même la plume de Foenkinos, souvent drôle, mais qui ne sauve pas le fond ennuyeux du bouquin.

Pour avoir lu (et beaucoup aimé) d'autres livres de l'auteur, la famille Martin est une vraie déception.

J'ai trouvé l'idée intéressante et inspirante : le narrateur (David Foenkinos ?), en mal d'inspiration décide de prendre comme personnage principal la première personne qu'il croisera dans la rue en sortant de chez lui. J'adore cette idée !
Et c'est tombé sur Madeleine, une dame âgée de quatre-vingt ans. Sympathique, mais j'ai eu du mal à imaginer qu'une femme de cet âge se face harponner par un écrivain et lui ouvre sa porte sans aucune difficulté. Et forcément, de fil en aiguille, le lecteur finit par découvrir la famille Martin au complet.
Et c'est là où ma déception arrive : l'intrigue sur cette famille est plate. La famille elle-même est très banale. Les sujets abordés sont classiques.
Et du coup, j'ai refermé le livre avec une pointe de déception.
Je pensais être agréablement surprise et j'ai été amérement déçue, juste parce qu'il y avait du potentiel avec l'idée première qui n'a pas été suffisamment exploitée, et pour moi ce récit n'est pas à la hauteur de la promesse faite par l'auteur.

J'ai beaucoup aimé la trame de ce roman. Un écrivain en mal d'inspiration qui décide d'écrire son prochain roman sur la première personne qu'il rencontrera...
C'est à la fois drôle et touchant. L'écriture est fluide, les chapitres courts et je me suis laissais entraîner dans l'histoire très facilement.
Je me suis attachée aux personnages... une famille "ordinaire" dont les membres deviennent malgré eux les héros d'un roman. Finalement pas besoin de tuer des dragons ou d'être un justicier pour avoir une vie qui mérite d'être racontée!
C'est une lecture légère certes, mais qui aborde aussi des thèmes plus sérieux ( le harcèlement, les problèmes conjugaux...).
A la fin de ce roman on se rend compte que finalement comme les héros de romans, chacun de nous doit aussi mener le combat face aux problèmes du quotidien.
Notre vie à tous est un roman qui s'écrit jour après jour...

J'ai tout de même un petit regret... J'aurai aimé passer plus de temps avec la famille Martin et en apprendre un peu plus sur certains personnages...