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EAN : 9782955327616
285 pages
Editions du Cluzel (02/05/2022)
4.64/5   29 notes
Résumé :
Été 2011
Une jeune femme disparaît durant le festival de Trelins. Malgré les moyens mis en œuvre par la gendarmerie, l’enquête s’enlise. Salomé a-t-elle fugué ? A-t-elle été enlevée ? Nul ne le sait.
Été 2021
Salomé n’a jamais été retrouvée. Malgré les années, Charlie reste persuadée que sa sœur est toujours en vie. Aussi, quand la presse diffuse une photo d’elle qui lui est inconnue, elle s’interroge : qui l’a prise ? Et pourquoi Salomé n’a-t-e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Deux soeurs disparaissent à dix ans d'intervalle. Elles sont les nièces du commissaire Boris Lenatnof. Boris n'est plus que l'ombre de lui-même, il fume cigarette sur cigarette, une flasque de vodka toujours à portée de main. Et pourtant il n'a pas une minute à perdre pour éviter ce qui doit arriver, car Boris sait pertinemment ce qui va se passer.

Dans ce polar très original, Philippe Fontanel retourne son lecteur comme une crêpe. Alors que nous avons l'impression, dans une première partie, de suivre une banale affaire de disparition avec des indices déposés çà et là malicieusement par l'auteur, voilà que dans la seconde partie, le rythme s'accélère et le lecteur est alors embarqué dans une incroyable course contre la montre entre la plaine du Forez et les quartiers chauds de Lyon.

Un récit palpitant de bout en bout, bien malin celui qui devinera les liens entre les différents personnages et trouvera la clef pour résoudre cette énigme.

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En premier lieu, je tiens à remercier l'auteur pour l'envoi de son livre. C'est le quatrième que je lis et il a le don de me tenir en haleine à chaque fois. Mais où trouvez-vous donc, Philippe, une telle inspiration ?

Nous retrouvons une figure connue, Boris Lenatnof, le commissaire de Déjà-vu (non, ce n'est pas un jeu de mots… quoi que… si vous aimez les anagrammes…). Cette fois, l'enquête n'est pas anodine le concernant. En effet, sa deuxième nièce, Charlie, a disparu, 10 ans après sa soeur, Salomé. Bon, rien de nouveau sous le soleil me direz-vous, on a déjà vu ça ailleurs. Ah, ah ! Ça, c'est parce que vous ne connaissez pas l'écriture et le cerveau diabolique de l'auteur ! Parce que je vous assure qu'il m'a baladée ! Et pas seulement à Lyon ! Une fois de plus, j'ai dévoré ce roman, et comme d'habitude, j'étais loin de me douter de la fin (et j'adore ça).
Lien : https://promenadesculturelle..
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Voilà, j'ai fini (snif) son dernier livre (ne renonce jamais). Les ayant lu dans l'ordre, on voit l'évolution de l'écriture de l'auteur, mais surtout on peut suivre l'évolution des deux personnages présents sur les sept livres : le journaliste Jacky Leoni et le commissaire Boris Lenatnof.
Hormis, le premier que j'ai lu fin novembre après l'achat de son livre à l'automnale du livre, les six autres, ont été lu entre le 26 décembre et hier (20 janvier) avec une interruption de six jours (entre le troisième : « Si tu savais... » et le quatrième : « Rien ne s'efface » pour lire deux autres livres, également d'un auteur régional : Jean-Jacques Monchalin).

Une fois de plus, je me suis régalée dans la lecture que j'ai faite quasi d'une traite.

Ce livre commence le...

Mardi 24 aout : 17 heures 15.

Sur un verdict du procès d'une personne, auquel, il y a deux ans, est accusé de meurtre. Aucun nom cité, juste une description. Pour ceux qui ont lu « déjà vu », le précédent livre, on sait de qui il est question. Par contre, pour ceux où la lecture de « Renonce jamais », se fera avant « déjà-vu », cela donne une révélation de l'intrigue et perdra du coup « l'effet surprise ».

En sortant du procès, le commissaire Boris Lenatnof aperçoit une vieille dame la main tendue. Lui qui ne donne généralement rien au mendiant, il lui glisse un billet.
En refermant ces doigts sur son poignet, d'une voix caverneuse, elle annonce une prémonition.

Déjà, depuis quelques temps, il n'est plus comme à son habitude, enchainant clope sur clope, de même avec la boisson. Ses analyses de sang sont catastrophiques. Devenu agri avec tout le monde, même avec sa soeur Roxana, qu'il l'envoie balader lorsqu'elle l'appelle tard ce jour même pour lui dire que sa fille Charlie n'était pas rentrée la nuit dernière. Boris, lui répond, qu'elle vient d'avoir 18 ans et qu'elle n'est plus une enfant et qu'il n'y a rien d'inquiétant et raccroche avant que sa soeur ne lui parle de Salomé, sa fille ainée, disparu il y a dix ans, sans que cela soit résolu. Avant de se coucher, il appelle, quand même Ingrid Carella.

Mercredi 25 aout : 10 heure 25

Boris est chez sa soeur, qui habite dans la banlieue montbrisonnaise, mais, un peu plus tôt, il est passé voir, Ingrid Carella, la responsable du secteur De Montbrison pour savoir où, en était l'évolution de la disparition de sa nièce. Car deux disparitions en dix ans d'intervalles dans la même famille, ce n'est pas banal, et c'est prit au sérieux.
Elle lui apprend qu'elle a fait un selfie devant la gare de Châteaucreux, ou elle venait d'arriver du train Montbrison – Saint-Etienne et en attendant sa correspondance pour Lyon Part-Dieu. Par la suite, on perd sa trace après avoir été vu monté dans une voiture. Que diable est-elle allée faire à Lyon, se dit son oncle !
Avant de partir, Ingrid lui informe que des restes humains ont été retrouvés vers le lieu ou avait disparu Salomé, dix années plus tôt. Et si, c'était elle ?
A peine une heure plus tard, on apprend, qu'un pêcheur à trouver un corps dans le Rhône et que l'identité et celle de Charlie.
Roxana a bout, Charlie morte, Pour que selon, les ossements trouvaient corresponde à celle de Salomé, elle prend l'arme de service de son frère et se suicide.

La prémonition de cette dame c'est avéré juste.

Mercredi 25 août : 14h30

Ayant perdu toute sa famille, sur la route, en rentrant chez lui à Monthieu, à la radio, cela dit : « Après leur victoire 3 à 0 contre Lyon, il y a une semaine tout juste, l'ASSE a... ».
Passant sans s'y arrêter, devant la maison de son ami et docteur Josselin Ribeiro, sitôt à l'intérieur, qu'il fila boire un coup, et bu la vodka, directement au goulot. S'en suit, une violente douleur à la poitrine. Il a juste le reflexe de faire le numéro de son ami Joss, puis plus rien... Boris n'attendit pas la fin...

« - Où suis-je ?
- Hôpital Nord, soins intensifs.
- Depuis quand ?
- le Samu, vous a conduit ici la nuit dernière.
(...)
- Quoi de neuf à la presse ?
- Comme d'habitude (...) A ce sujet les verts, sont au complet pour affronter les lyonnais ce soir lors du derby.
- Comment cela ? (..) c'est moi qui suis alité, mais c'est toi qui perd la boule. (...) Les verts ont écrasé les gones 3-0.
(...)
- le 18 août, comme il est mentionné sur le journal que tient votre ami ».


Est-ce une seconde chance qui lui serait offerte ? Et si Boris Lenatnof pouvait changer le cours de l'histoire ? Tout va se jouer, ce samedi pour les 18 ans de Charlie...

J'ai trouvé ce dernier livre, moins ficelé que les précédents, vu que je n'ai pas ressenti cette fin explosive comme se fut le cas pour les précédents, certes, je n'avais pas tout les éléments, mais j'en avais plus que d'habitude.
Quant à l'épilogue qui se passe quatre mois plus tard, généralement c'est pleins d'infos, vu qu'il y a un « topo » sur les « non dit » des personnages du livre, mais là rien, ce qui m'a bien surpris. Car j'ai trouvé cet épilogue vide d'informations... mais si c'était voulu ?

A lire la partie masqué, uniquement si ce livre a été lu, car des informations à l'intrigue y sont dévoilées.



En conclusion, après la lecture de ses sept livres, ce fut un régal. Jamais je n'ai lu aussi vite autant de livres en si peu de temps.
Un vrai coup de coeur. Merci Philippe, pour m'avoir fait évader et pour les dédicaces des trois premiers livres.

Ses sept livres sont tous excellents, et si je devrais mettre un ordre de mes préférences, se serait dans l'ordre de mon préférée au moins :
Déjà-vu (livre 6), Mémoire trouble (livre 5), Rien ne s'efface (livre 4), Si tu savais... (livre 3), Souvenirs en ligne (livre 1), qui es-tu vraiment ? (livre 2) Ne renonce jamais (livre 7)



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2011. Salomé disparait lors du Foreztival, un festival de musique ligérien. L'enquête est classée sans suite, la jeune fille restant introuvable. Sa mère, Roxana, et sa soeur, Charlie, tentent de continuer à vivre malgré l'absence et les interrogations.

2021. Cette fois, c'est Charlie, qui disparaît. Roxana voit le même cauchemar se reproduire.

Boris Lenatnof, soixante ans, commissaire à Saint-Étienne, est l'oncle des deux jeunes filles.Nous avions fait sa connaissance dans le précédent roman de Philippe, « Déjà-vu ». Cela m'a fait plaisir de le retrouver, même s'il ne va pas bien du tout psychologiquement parlant. Un peu trop porté sur la vodka à mon goût, il est l'archétype du flic tourmenté, désagréable avec tout le monde, une vraie tête à claque. Il m'a agacée au début du roman, heureusement qu'il devient un peu plus agréable au fil des pages, sinon la lecture aurait été compliquée. Il décide de relancer l'enquête « Salomé » et tente de retrouver Charlie.

L'ami d'enfance de notre flic bourru, Josselin Ribeiro, est aussi son médecin. Alertant Boris sur la pente glissante sur laquelle ce dernier s'est engagé, il tente de lui faire entendre raison et de lui faire lâcher la vodka et les cigarettes. Roxana est un personnage très fort. Comment une mère peut-elle survivre à la disparition inexplicable de son enfant ? Comment tenir le coup pour la fratrie restante ? Elle va s'accrocher pour Charlie, mais lorsque cette dernière disparaît à son tour, elle manque de vriller. Heureusement que Boris est là pour la soutenir. Boris, mal en point physiquement et moralement, va pourtant porter sa soeur à bout de bras dans cette enquête.

Philippe sait rendre ses personnages riche d'émotions sous sa plume. Des gens comme vous et moi, que l'on pourrait facilement croiser dans la rue ou dans notre cercle de connaissances.

« Ces paroles eurent pour effet de casser l'ambiance. Les sourires disparurent et la bonne humeur s'envola.

-Vous avez du pain sur la planche, non ? aboya-t-il, le regard noir. Alors, au boulot ! La journée n'est pas terminée que je sache !

le silence revint immédiatement. Baissant la tête, chacun retourna à ses occupations. »

Philippe nous entraîne dans une enquête palpitante, entre la plaine du Forez et la partie glauque de Lyon. le rythme est soutenu, avec un rebondissement intéressant à mi-parcours, histoire de trucider les certitudes naissantes du lecteur. Philippe a plus d'un tour dans son sac (non, sur le clavier) pour se jouer de son lecteur. Sa plume est maîtrisée, claire et efficace, happant le lecteur dès les premières pages pour ne plus le lâcher. Je vous avouerai que ce livre a été dévoré en deux petites journées. J'étais bien trop avide de savoir si l'histoire de Salomé allait se répéter avec Charlie, et si on allait enfin savoir ce qui était arrivé à Salomé lors de ce fameux festival.

Philippe en profite pour nous glisser des évidences sur la vie, qui n'est, en définitive, qu'une histoire de choix. Il aborde également d'autres sujets intéressants et d'actualité : les enfants de parents divorcés, les famille mono-parentales et leurs blessures à vif.

« – On dirait bien que c'est une carte d'anniversaire. Qui cela peut-il être ? demanda Boris. Ton père, sans doute ?

le visage de Charlie s'assombrit.

– Il ne l'a jamais fait auparavant, alors il ne va pas commencer aujourd'hui. de toute façon, il est bien trop occupé avec sa nouvelle chérie, dit-elle d'une voix pleine de reproches. Après ce qu'il a fait endurer à maman, il ne fait plus partie de ma vie. »

La fin s'est avérée inattendue, je ne l'avais pas vue arriver. Moi qui apprécie les dénouements soignés, j'ai été servie ! Quant à la couverture, elle est juste envoutante avec ce regard bleu glacé. Autre point que j'ai apprécié : « Ne renonce jamais » se passe dans ma région, j'aime imaginer les lieux que je connais en scène de crime !

J'ai passé un très bon moment de lecture en compagnie de ce thriller à la fois original et percutant. Philippe est un auteur à découvrir, je vous conseille vraiment ses romans.

« Subitement, un déclic se produisit dans les limbes de son cerveau. le même que lorsqu'il était sur une enquête. le même qui lui indiquait qu'il était sur une piste. Mais toujours enlisé dans les brumes de l'alcool, son cerveau peinait à décortiquer les informations. »

#Nerenoncejamais #PhilippeFontanel #ÉditionsduCluzel
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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Cet excellent thriller paru aux éditions du Cluzel nous emmène du côté De Montbrison. Un excellent moment de lecture.
2011. Salomé, la nièce du commissaire Boris Lenatnof, disparait sans laisser de trace. L'enquête n'aboutira jamais.
2021. Charlie, la soeur de Salomé, disparait à son tour. Averti par sa soeur Roxane, Boris pense tout d'abord à une figue ou une rencontre avec un petit ami. Après tout, elle vient d'avoir 18 ans. Mais Roxane est vraiment très inquiète et Boris décide d'enquêter. Et si tout recommençait ? Si Charlie avait vraiment disparu ? Charlie toujours persuadée que sa soeur est encore en vie malgré les 10 années écoulées… et si tout était lié ? Si savoir ce qu'il s'est vraiment passé en 2011 permettait de comprendre ce qui est arrivé à Charlie ?
*******
J'ai découvert l'écriture de Philippe Fontanel avec Déjà-vu. Je l'ai retrouvée ici avec grand plaisir. Toujours aussi agréable à lire, elle nous entraîne dans un récit qui devient de plus en plus difficile à lâcher au fur et à mesure qu'avance la lecture.
Le personnage principal n'est pas spécialement attachant. Boris Lenatnof (prenez le temps de lire ce nom à l'envers…), commissaire de police ,60 ans. Une carrière sur la pente descendante. Un bon flic, mais odieux avec tout le monde, pas très agréable non plus avec sa soeur. Il fume trop, boit trop. Toujours miné par la disparition de Salomé, il va tout faire pour que ça ne se reproduise pas avec Charlie.
Pourtant, j'ai pris grand plaisir à le suivre. Titillée par la curiosité, l'envie de savoir ce qui allait se passer, si l'histoire allait se répéter ou pas pour Charlie. L'intrigue est bien menée. L'auteur s'en donne à coeur joie pour nous surprendre et nous mener en bateau. Rebondissements et fausses pistes n'attendent que nous.
La première partie est plutôt « calme », pourtant elle nous happe et nous attire. Au départ, on se dit que c'est un thème qu'on a déjà vu. Mais c'est bien écrit et assez intrigant pour donner l'envie d'aller plus loin et de comprendre. Et puis… Attendez-vous à un retournement de situation qui va changer la donne. Un certain « risque » pris par l'auteur et qui fonctionne très bien. La lecture n'en est que plus addictive, vous verrez.
J'ai passé un excellent moment avec cette enquête qui finalement n'est pas comme les autres…
Un seul regret, avoir déjà terminé. J'ai beaucoup aimé cet univers de traque, de secrets bien gardés dans lequel le passé a autant d'importance que le présent.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
En parlant des hommes, mon père m’avait dit : « Évite les cons et les flics ». Je n’ai rien écouté. J’ai épousé un con de flic.  
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 C’est en se concentrant sur des détails en apparence anodins que l’on fait parfois toute la lumière sur une affaire. 
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– On dirait bien que c’est une carte d’anniversaire. Qui cela peut-il être ? demanda Boris. Ton père, sans doute ?

Le visage de Charlie s’assombrit.

– Il ne l’a jamais fait auparavant, alors il ne va pas commencer aujourd’hui. De toute façon, il est bien trop occupé avec sa nouvelle chérie, dit-elle d’une voix pleine de reproches. Après ce qu’il a fait endurer à maman, il ne fait plus partie de ma vie.
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Ces paroles eurent pour effet de casser l’ambiance. Les sourires disparurent et la bonne humeur s’envola.

-Vous avez du pain sur la planche, non ? aboya-t-il, le regard noir. Alors, au boulot ! La journée n’est pas terminée que je sache !

Le silence revint immédiatement. Baissant la tête, chacun retourna à ses occupations.
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Ce n’était pourtant pas dans ses habitudes de se défiler. Face à des truands ou à des assassins, jamais il n’avait baissé les yeux. Après quelques pas, il s’était retourné : elle lui souriait bizarrement. À moins que ce ne soit un rictus plein de mépris pour avoir refusé de lui donner une pièce, s’était-il dit alors.
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