Retour (ultime cette fois ?) de Ravenaud pour une histoire de rapt et de brigandage dans les environs de Crozenc, sujet maintes fois abordé dans la saga, sauf que cette fois la cible est Mahaut, la fille des défunts Hughes et Alix (sans doute soi disant défunt pour l'un des deux).
On reste sur des grosses ficelles bien éprouvées, et c'est pas bien malin d'un côté comme de l'autre, entre Ravenaud qui demande à une gamine de transmettre un message sans se faire suivre en revenant (fastoche, pour une fille de paysanne), et Nolwenn qui va se jeter comme une c**** dans la gueule du loup (et qui au passage subit un viol collectif de plus... faudrait les compter là, depuis le début de la saga ça atteint des records !)
Du côté du dessin, c'est pas bien brillant non plus, j'ai eu l'impression d'un Pierret en très petite forme, avec une Nolwenn qu'on reconnaît à peine. C'est une problématique récurrente sur ce personnage qui a été transformé au gré des dessinateurs successifs, mais là, Pierret n'arrive même plus à être raccord d'un tome à l'autre et parfois même d'une case à l'autre.
Pour le langage médiéval, j'ai eu aussi l'impression qu'Arnoux en faisait moult trop par moments, ça frise aucunement le ridicule, fi !
Bref, c'est pas la grosse joyance !
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Je commence à fatiguer.
L'histoire se laisse lire mais bon entre batailles sanglantes et sexe à tout va, ça commence à bien faire. le graphisme reste clairement détaillé mais pour le scénario, là, on est plutôt dans le mode facile du cru à tout va pour faire moyenâgeux. C'est pas trop mon truc et de plus, je ne suis pas si sûre que c'était comme cela à l'époque.
Pour le topo, le grand méchant du début, celui qui n'est pas mort évidemment, revient pour se venger. C'est bien, mais dix ans après c'est pas trop crédible du coup mais ça fait des bulles…
Allons bon, encore un ou deux opus et j'ai terminé mon challenge alors, je continue même si le coeur n'y est plus vraiment.
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Ma maudite langue babille parfois seulette !
Repose en paix, pauvre soeurette !
Vous aimerez lance et quintaine, vous qui maniez déjà si bien l'épée !
Le dessinateur de Sigi, révélé en France par Sara Lone, nous parle de sa passion pour la BD, de son style entre réalisme et ligne claire, et de sa collaboration fructueuse avec Erik Arnoux. Enregistrée au festival Quai des Bulles à Saint-Malo.