Sois juste en actions et non pas en paroles ;
Ne donne pas au mal de prétextes frivoles.
Le sort nous enrichit, il peut nous appauvrir ;
Mais, faibles ou puissants, nous devons tous mourir.
A ta part de douleurs ne sois point réfractaire ;
Accepte le remède utile et salutaire,
Et sache que toujours les hommes vertueux,
Des mortels affligés sont les moins malheureux.
Aux injustes propos que ton cœur se résigne ;
Laisse parler le monde et suis toujours ta ligne.
Mais surtout ne fais rien par l'exemple emporté,
Qui soit sans rectitude et sans utilité.
[...]
N'agis point sans songer à ce que tu vas faire,
Et réfléchis, le soir, sur ta journée entière.
Qu'ai-je fait ? qu'ai-je ouï ? que dois-je regretter ?
Vers la vertu divine ainsi tu peux monter.
1754 - [p. 43] Les vers dorés de Pythagore, par Pierre Invernizzi.
Petit-fils d'émigrés espagnols, je me suis trouvé baigné, dès mon enfance dans des courants spirituels différents : une partie de ma famille a vécu la guerre d'Espagne et le national-catholicisme de Franco, imposé à tous les Espagnols ; ma propre famille était elle-même riche de plusieurs options spirituelles. J'évoque cette enfance et l'influence qu'elle aura sur moi à plusieurs reprises dans le dictionnaire : dans les articles « Espagne » et « Aragon » notamment où je cite le splendide poème La Rose et le réséda véritable hymen à la laïcité.
1745 - [p. 11] Henri Pena-Ruiz, entretien pour la sortie du « Dictionnaire amoureux de la laïcité ».
Affirmer que la laïcité est de l'athéisme déguisé est le pire des contresens sur la laïcité. Dans les faits, de grands penseurs favorables à la laïcité étaient profondément croyants. Victor Hugo est l'exemple le plus illustre.
1757 - [p. 11] Henri Pena-Ruiz, entretien pour la sortie du « Dictionnaire amoureux de la laïcité ».
... les protestants évangélistes que d'aucuns qualifient de fondamentalistes furent hermétiques à la doctrine nationale-socialiste et se regroupèrent, avec Detrich Bonhoeffer, autour de l'église confessante opposée à Hitler. A l'inverse, la plupart des libéraux nationalistes, qui mettaient en cause les fondements de la foi, le Credo, la Résurrection, la Cène et la divinité du Christ à la lumière de l'analyse historico-critique de la bible eurent une attitude beaucoup plus ambiguë et furent souvent les « Chrétiens Allemands » de l’Église Protestante du Reich qui, dépouillée de l'Ancien Testament juif professait un antisémitisme militant, allant jusqu'à affirmer l'aryanité de Jésus. Rien de tel ne se produisit du côté catholique.
1791 - [p. 23] Jean-Moïse Braitberg, Francs-maçons et protestants
En avril 1864, le patriote italien Giuseppe Garibaldi était accueilli en Grande-Bretagne par des foules immenses, rencontrait le prince de Galles et était reçu par la bonne société.
1767 - [p. 15]