Ce n'était le livre que j'espérais recevoir à tout prix, lorsque j'ai vu la sélection de Masse Critique. En effet, étant une grande fan de Preston et Child, mon coeur était tout acquis à Tempête Blanche, leur dernier roman...Cependant, c'est
Cette chère Sylvia que j'ai reçu. J'avais choisi ce roman pour son résumé, assez intriguant. Jugez plutôt :
Une femme se retrouve plongée dans le coma après avoir chuté de son balcon. Son entourage vient lui rendre visite à l'hôpital, et chacune de ces personnes a un point de vue différent sur la femme allongée sur le lit. Qui est réellement Sylvia?
Ici, chaque personne qui a un jour côtoyée Sylvia délivre son point de vue. Il y a l'ex mari, dont elle a divorcé sans regrets visiblement, la fille, qu'elle a jeté à la porte du jour au lendemain, la soeur, fantasque et loufoque, la meilleure amie et amante, faisant preuve d'une grande possessivité à son égard, l'infirmière, toujours de bonne humeur et la femme de ménage, qui vient lui raconter les derniers potins.
Dawn French dresse un portrait vivant du seul personnage qui ne peut pas parler. Jamais Sylvia n'a paru aussi présente, aussi réelle, même si elle ne se situe qu'en arrière-plan. Les autres personnages ne se dévoilent uniquement que grâce à elle.
Ce roman montre subtilement et très habilement le comportement de ceux qui restent. Comment faire quand une personne qu'on a connu, aimé, détesté se trouve dans le coma? Va-t-elle se réveiller un jour? Si oui, sera-t-elle la même qu'avant? Et si non, comment avoir le courage de lui dire adieu?
Une véritable pépite que j'ai été plus que ravie de découvrir, au point d'oublier mon dépit de ne pas avoir obtenu Tempête Blanche, c'est vous dire.
Je vous conseille plus que vivement de lire
Cette chère Sylvia. Une petite parenthèse agréable pour oublier combien il fait super moche pour un mois de juillet.