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C’est par pure nostalgie qui je me suis lancé dans "Emblem of Roto", qui nous parvient en France plus de 20 ans après sa sortie au Japon, mais je n’attendais pas du tout à autant à prendre autant de plaisir avec ce cycle fantasy ! (C’est bien dommage de sortir ce titre avec autant d’années de retard tant il constitue une parfaite introduction au monde du manga pour les plus jeunes donc un excellent kodomo = manga jeunesse, mais du coup l’édition française bénéficie directement des améliorations apportées par l’édition perfect japonaise) "Emblem of Roto" se déroule entre "Dragon Quest I" et "Dragon Quest III" et présente la particularité de raconter l’histoire de trois héros au lieu d’un seul : - Arus, héritier de Carmen le royaume du Sud, promis au mal mais sauvé par les siens d’une funeste destinée - Alan, héritier de Loran le royaume du Nord, qui a rejoint le côté obscur de la force en remplacement d’Arus - Aster, leader et symbole de la résistance d’Alefgard le royaume souterrain où le soleil ne se couche jamais Dans ce tome 12 la quête de la team Arus au Jipang / Japon continue en faisant la part belle aux mythes et légendes du Pays du Soleil Levant : dragons, immortels, Amaterasu, Yamata-no-Orochi… - dans le niveau 41, intitulé « la divinité maléfique », tandis que la petit Tia découvre le pouvoir de son aiguille des titans qui peut invoquer des golems géants, la team Arus réveille accidentellement une hydre légendaire (ou plutôt est volontairement manipulé pour le faire) - dans le niveau 42, intitulé « l’hydre se déchaîne », les masques tombent et la team Arus fait alliance avec la véritable reine du Jipang et ses immortels pour vaincre le monstre pentacéphale qui semble invincible (remember Tiamat dans "Dragonlance" ^^) - dans le niveau 43, intitulé « le duel des monstres géants », Poron se transforme en dragon à deux têtes pour affronter l’hydre légendaire de plus en plus puissante grâce à la magie de la statue d’orichalque qu’elle a avalé… Comment dite ? Kaiju power !!! ^^ - dans le niveau 44, intitulé « le dragon sacré », comme avec Léviathan on reprend l’idée vidéoludique de détruire le boss invincible de l’intérieur… C’est Arus et Tia qui s’y collent et c’est cette dernière qui avec son aiguille des titans redonne vie à Shenron ! Un tome sympa, qui se conclue par Jagan qui pète un câble en apprenant qu’Arus est toujours vivant… ^^ Les dessins de Kamui Fukiwara sont vraiment très agréables même si certains pourraient leur reprocher leur côté old school : moi, j’y ai retrouvé le découpage hyper fluide, la mise en scène hyper dynamique, le charadesign travaillé et les arrière-plans soignés d’Akira Toriyama donc c’était bonnard ! Pour ne rien gâcher, les illustrations de couverture sont une invitation à l’aventure et de tomes en tomes les dos de chaque volume forme un frise très sympathique : des petits plus qui font toujours très plaisir ! Je le dis et le répète, le parfait kodomo mais d'abord et surtout un chouette manga pour les enfants petits et grands de 7 à 77 ans ! blink + Lire la suite |