Les arcanes féériques nous entraîne avec Sinane, un farfadet tourmenté à travers sa quête identitaire.
Il a perdu à cause des hommes la seule chose qui lui donnait envie de vivre, l'être aimé.
Il accepte, un peu par dépit, une quête qui va le mener à travers les continents et les civilisations à découvrir qu'il a peut être encore un rôle d'importance à y jouer.
Les illustrations de ce livres sont magnifiques. On retrouve l'empreinte d'Agone dans les descriptifs aussi bien du monde merveilleux que des épreuves initiatiques que le héros aura à traversé.
Ce livre est un petit peu de rêve dans un océan de beauté, franchement !
La mise en page est dans les tons ocres, bruns, jaune, comme si le héro traversait un éternel automne de sa vie pour parvenir, à la fin à l'hiver.
Prémisce au renouveau du printemps !
A découvrir.
Commenter  J’apprécie         10
J'ai trouvé l'histoire déprimante, et les images que je trouvais si belles en feuilletant l'album morbides :-s (elles sont en sépia ça n'aide pas). le héro doit sauver Gaïa, la nature, de l'homme si méchant et cruel.... Déjà ça met pas vraiment à l'aise!lol le héro s'adresse directement à nous, pauvres humains, en nous disant en gros qu'on est tous des pourri, hu hu! Je n'ai pas vraiment aimé le style d'écriture, j'ai eu du mal à accrocher. J'ai trouvé le chat Oniros magnifique (je veux le même). J'ai aimé le passage de l'histoire de Syriel. Si au bout du compte, l'histoire parle de reconstruction ce n'est pas vraiment positif dans le sens où on nous fait bien comprendre qu'on va de nouveau tout détruire... j'aurai aimé une plus grande confiance, que l'auteur au travers de son histoire montre ce qu'il peut y avoir de beau comme lien entre l'humain et la nature, le naturel et le surnaturel, et non pas cette barrière entre deux mondes!
Commenter  J’apprécie         00
Somptueux, tout simplement un rappel à la nature et un voyage initiatique dans un royaume perdu et oublié de l'homme. Les dessins sont magnifiques et le texte nous fait voler. Je ne lui reproche qu'une seule chose, sa taille, car c'est une grosse et lourde BD peu maniable, j'aurais plutôt vu un livre moyen car je doute que ce genre de format immense sert à un carnet de voyage.
Commenter  J’apprécie         10
Un livre qui m'a attirée par sa couvertures et ses illustrations.
Un conte suivant l'histoire de Sinane, un farfadet et de son combat pour que Gaïa, et donc la Nature puisse survivre.
Un récit qui fait réfléchir tout en faisant rêver. A lire au moins une fois fois... mais après peut-on vraiment s'en séparer?
Commenter  J’apprécie         10
magnifique livre, où l'on apprécie autant les illustrations que le texte.
Commenter  J’apprécie         20
Il a fallu que je meure pour comprendre son message : rêve et réalité sont indissociables. L'un ne peut exister sans l'autre.
Nous sommes issus de la Nature, créatures de chair et de sang, créatures mortelles. Et c'est bien cette mortalité qui nous confère le droit de rêver. Le droit de créer.
Le cauchemar assure mon équilibre. A travers lui, j'épanche mes angoisses. Les hommes sont fragiles, capables de s'autodétruire, de me détruire moi. Mais, ils savent aussi créer et se renouveler. Par eux, j'apprends à me connaître. Par eux aussi, j'apprends à me défendre.
N'oublie jamais d'être curieux, Homme. Curieus de la nature, curieux de saisir ses confessions. N'oublie jamaisde lui accorder une petite place, même si elle est infime. tu sais, je crois que Gaïa a tort sur un point : il ne faudra pas attendre le salut d'un seul et unique Enchanteur. Nous tous, nous pouvons le devenir à notre mesure et faire zen sorte que les voix de la Nature ne sombrent pas dans l'oubli.
Reconnaître la place de la Nature, ce n'est pas si difficile que cela.
A bien des égards, elle peut être cruelle.
Elle le sera moins si ceux qui ont un pouvoir sur elle consentent à la respecter.
"J'ai rêvé d'un monde où la Nature avait disparu. Et j'ai vu les hommes pleurer, leurs larmes se perdre dans la pierre.
Lorsque je me suis réveillée, j'ai parlé à un homme. Je lui ai dit :"Dans ton coeur il y a des sanglots à venir. Cours vite à la forêt et étanche la soif d'un arbre avec ces larmes qui n'existent pas encore."
L'homme a obéit.
La nuit suivante, j'ai rêvé d'un monde où le rire d'un enfant faisait fleurir nos cerisers. J'ai plongé dans la terre et j'ai vu des racines devenues colliers, des larmes pour perles."
Luline, dryade des Lisières
Introduction d'Arcanes féériques
À l'occasion de la sortie du tome 2 de la Cité exsangue et de notre mois d'avril entièrement dédié son auteur, Mathieu Gaborit a répondu à nos questions dans ce nouvel épisode à découvrir dès maintenant.
***
En librairie le 15 avril 2022 :
Les Royaume Crépusculaires (Intégrale)
La Cité exsangue, tome 2 : Flamboyance
Bohème (Hélios poche)