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EAN : 9782354089542
256 pages
Mnémos (15/04/2022)
4.36/5   14 notes
Résumé :
Abyme, la cité baroque et grandiose n’est plus que l’ombre d’elle-même. Terne et défigurée, elle s’étiole sous le joug de lois austères et liberticides.

Mais Maspalio, célèbre Prince-voleur revenu des Abysses, ne compte pas laisser sa cité périr. Au sein du labyrinthique et sulfureux quartier des Mille Portes, il a découvert que la révolte grondait dans les entrailles de la ville.

Le vieux farfadet, aidé par une ogresse et cinq gamins d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
En 2018, Mathieu Gaborit revenait à l'univers qui a fait son succès, vingt ans après « Agone » et « Aux ombres d'Abyme ». Ce retour dans les Royaumes crépusculaires c'était avéré particulièrement réussi, puisque l'auteur était parvenu en très peu de pages à nous faire ressentir la flamboyance de son univers tout en mettant en scène une nouvelle galerie de personnages convaincante. Il aura fallu quatre ans entre ce premier tome de retrouvaille et la seconde partie de ce qui sera donc un diptyque. Quatre ans, c'est long. Surtout lorsqu'on se rend compte que le second volume se situe dans la droite lignée du premier, sans interruption temporelle ou narrative justifiant d'un tel découpage. Difficile dans ces conditions de se remettre dans le bain tant on a l'impression de rattraper un train en marche. le découpage est d'autant plus déroutant que chaque tome fait environ deux cent cinquante pages, et qu'on aurait donc tout à fait pu imaginer qu'ils soient réunis en un seul ouvrage, ce qui aurait été bien plus cohérent. Passons ces considérations d'ordre éditorial. Nous retrouvons donc ici la cité d'Abyme que le farfadet Maspalio, héros des précédentes aventures de l'auteur, avait quitté il y a longtemps afin de se retirer dans les Abysses. A son retour, notre protagoniste vieillissant découvre une ville méconnaissable suite à l'entreprise d'assainissement impulsée par l'Acier. Terminé, le joyeux bordel qui régnait dans la cité, avec ses démons, ses traditions et ses institutions emblématiques. La religion est passée par là et est en passe de tout « purifier » : Abyme a progressivement été mise au pas, et il ne reste plus aux partisans de la Cure qu'à mettre leur plan à exécution jusqu'au bout pour venir à bout des dernières résistances. [Attention, si vous n'avez pas eu l'occasion de lire le premier volet, la fin de ce paragraphe contient des spoilers.] Tout va donc mal pour Maspalio et ses alliés qui, en dépit du coup de force réalisé par ce dernier à la fin du précédent tome, sont en passe d'être vaincus : Mèche a été enlevée par la mystérieuse Vingt-Cinquième Heure, les orphelins de Cyre se retrouvent livrés à eux-mêmes et voient de vieux démons resurgir, quant aux rebelles qui tentent de s'opposer à l'assainissement de la ville, ils se terrent dans un recoin secret de la Cité des Ombres.

Difficile à nouveau de ne pas être saisi par le charme qui se dégage de la plume de Mathieu Gaborit. L'univers est toujours aussi attrayant et mystérieux, l'auteur parvenant à enflammer l'imagination par la simple évocation du nom d'un quartier ou d'une institution abymoise. le terme de flamboyant, qui revient souvent pour qualifié son univers, est à nouveau tout à fait approprié ici, de même que celui de crépusculaire. C'est en effet à la fin d'une époque que nous convie l'auteur, avec son lot de bouleversements, de drames et de destructions. On est à nouveau séduit par une multitude de petites trouvailles qui contribuent à donner de l'épaisseur au monde imaginé par Gaborit, dont certaines particulièrement ingénieuses (l'idée des tableaux-monde est par exemple très poétique, de même que celle de la Dame froissée et de sa nature). Les personnages sont attachants, même si la multiplicité des points de vue sur un nombre aussi restreint de pages ne permet pas de passer avec chacun suffisamment de temps pour les cerner tout à fait. le cas des orphelins, notamment, est embêtant puisqu'on prend beaucoup de plaisir à suivre leur cheminement personnel afin de venir à bout des démons de leur passé, tout en ayant l'impression que ces bouts de vie ont été artificiellement rattachés au reste de la narration. Maspalio se fait d'ailleurs plus discret dans ce tome-ci tandis que d'autres figures prennent au contraire davantage de lumière. Les « méchants » de l'histoire sont pour leur part très caricaturaux, puisqu'on n'échappe pas au fanatique retors et dénué de scrupules capable des pires cruautés. Difficile aussi de se départir du sentiment que tout le roman n'est en fait qu'une longue conclusion puisque l'action est extrêmement limitée dans le temps et qu'il s'agit avant tout de faire se rejoindre toutes les trames narratives évoquées jusqu'à présent. En dépit de l'attrait exercé par les personnages et l'univers j'ai par conséquent eu du mal à me sentir véritablement concernée par le récit, comme si je lisais les toutes dernières pages d'une histoire plusieurs années après l'avoir découverte. . Certes, l'intérêt est toujours là, mais les émotions, elles, sont émoussées.

Résultat en demi-teinte, donc, pour ce second tome qui met fin aux aventures de Maspalio dans la cité d'Abyme. L'univers de Mathieu Gaborit est toujours aussi envoûtant et prompt à enflammer l'imagination, mais le roman pâtit de son découpage en deux volumes, de même que du long temps d'attente qui a séparé les deux parutions.
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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[Sur les tomes 1 et 2]

Adolescente, j'ai longtemps déploré de ne pas trouver de plume française qui me plaisait en fantasy. C'était jusqu'à ce que je rencontre Mathieu Gaborit et ses Chroniques des Crépusculaires. Avec sa gouaille et son sens de l'aventure, il avait su m'emporter dans son univers. Éloignée un temps à nouveau de la production française, j'ai été ravie de le retrouver en 2019 avec sa suite Abyme que j'avais adorée. Alors forcément quand l'auteur nous propose de retourner dans cet univers le temps d'une aventure en deux tomes, ça ne peut que me faire envie.

Avec ces superbes couvertures signées Daniel Balage, j'ai été plus que ravie de replonger dans l'univers de la ville-personnage Abyme aux côtés du farfadet le plus célèbre du monde : Maspalio. Dès les premières pages, Mathieu Gaborit redonne le ton de ce récit de cape et d'épée plein de gouaille qui promet d'être plus sombre que sa précédente aventure. Maspalio a vieilli, il revient après 10 ans d'absence et sa ville, tout comme ses habitants, ne sont plus les mêmes.

Sous une plume encore plein d'allant et d'humour, j'ai senti une vraie maturation de l'univers. L'auteur ne se contente plus qu'une petite aventure en mode polar, il nous offre ici une véritable épreuve pour le héros avec des pages bien plus sombres aux limites de la dark fantasy parfois, dans cette ville en pleine déchéance, mais toujours avec cet humour grinçant qu'on lui connaît et qui fait tellement de bien.

Le rythme est enlevé dans les deux tomes. On plonge dès les premières pages du tome 1 pour n'avoir qu'une courte respiration en court de route. le premier tome se veut assez rapide pour présenter tous les enjeux et les évolutions de la ville, tandis que le second - malgré une pagination similaire, l'éditeur jouant sur la police et les marges - est plus copieux et dense en informations, personnages et enjeux complexes entre eux. J'ai apprécié chacun d'eux, les lisant l'un après l'autre dans la foulée, tellement j'étais prise par les événements.

Abyme est à nouveau le théâtre de bien des drames. La ville est tombée aux mains des prudes, austères et liberticides en l'absence de Maspalio après qu'il ait refusé la place d'Artificier. Il est rappelé des années plus tard par l'amour de sa vie, Cyre, qui ne se sent pas en sécurité et voudrait qu'il protège sa famille, sauf que quand il arrive, elle est déjà morte. Maspalio va se retrouver embarqué dans tout un tas de manigance du pouvoir mais aussi des camps en place pour tenter de redonner sa splendeur d'antan à la ville ou la garder sous ce joug oppressif, selon le camp.

Dans un premier temps, le récit se veut très intime avec un vieux héros qui réapprend à connaître sa ville et découvre ce qu'elle est devenue. Il tente également de comprendre ce qui est arrivé à son amour de toujours et à apprivoiser sa fille en l'aidant, tandis que le gouvernement de la ville les poursuit. On court partout dans la ville avec eux sans bien comprendre pourquoi. Cela s'éclaire par la suite et on découvre alors de multiples camps aux aspirations diverses qui s'affrontent et ont tous à leur tête ou dans leurs rangs des personnages charismatiques par les drames qu'ils vivent. Ainsi alors que le récit semble simple au début, il se complexifie joliment au fil des chapitres qui défilent, au point qu'on suit une belle flopée de personnages dans le tome 2.

Nous sommes ici dans un récit qui se veut celui d'une fin de règne, d'une passation de témoin entre les générations. Cela se sent d'entrée de jeu avec cette ambiance plus sombre et délétère où il faut reconquérir la lumière et la liberté. Les débuts sont donc un peu oppressants et la tension monte rapidement jusqu'à ce qu'on se sente un peu coincée, mais l'auteur apporte un très beau dénouement qui, quoique classique, clôt avec émotion et justesse l'histoire de Maspalio.

J'ai beaucoup aimé l'ensemble de l'aventure dans cette ville-personnage dont j'ai aimé retrouver les lieux célèbres, les ruelles anonymes, les odeurs et les us et coutumes nouveaux ou anciens. L'auteur a toujours un talent aussi vif pour raconter des scènes d'action et rendre celles-ci très visuelles. J'aime aussi l'imagination dont il fait preuve pour la magie et la mythologie de son histoire avec un je ne sais quoi de tragique et de grec avec ces Salanistres (serpents/dragons qu'on voit sur la couverture du tome 2). La scène finale qui consacre Maspalio est ainsi un vrai petit bijou où j'ai senti entre autre l'influence de Robin Hobb et son univers des Anciens. Je me suis régalée.

Dévorés en une longue après-midi, La cité exsangue offre un divertissement palpitant où humour grinçant côtoie vrai tragédie et aspiration à une nouvelle liberté après des années de tentative d'extinction de celle-ci. Ainsi le diptyque porte son titre à merveille avec cette cité sur le point de s'éteindre mais qui va renaître de ses cendres et offrir un superbe cercueil à son héros pour une ultime aventure lui permettant de passer la main. Ce fut riche, passionnant, tendu et même sombre parfois, mais que j'aime la plume enlevée de Mathieu Gaborit ! Je serai ravie de le retrouver dans de nouvelle aventure.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Deuxième et dernier tome du diptyque de la Cité exsangue, ce roman porte bien son titre : Flamboyance !

Le premier tome datait de 2018 déjà, et en commençant ma lecture, j'ai dû me rendre à l'évidence : mes souvenirs étaient trop lointain, malgré le récapitulatif en début d'ouvrage. Je conseille donc une relecture du tome 1, ou au moins de parcourir brièvement pour se remettre les personnages et la situation en tête.
Cela dit, au sujet de la situation, c'est assez vite résumé : grosso-modo, c'est la cata, et c'est désespéré !
L'ambiance est extrêmement travaillé, et on se glisse en Abyme comme dans un liquide poisseux, en ressentant le mal être de la cité : c'est tellement pesant que j'en avais le coeur lourd, et que je me suis demandée si les 4 ans d'attente pour ce tome n'était pas dû à beaucoup de difficultés à écrire cette histoire - ce doit être lourd à porter, une telle noirceur dans le récit ! La lecture en est très éprouvante, d'autant plus qu'on tremble pour les personnages que l'on a appris à aimer (ou, au pire, à respecter).
Le récit alterne justement entre plusieurs personnages, chacun avec des failles grandes comme une ville, et tous plus touchants les uns que les autres. Cet alternance de point de vue rend le récit très dynamique - et le transforme même parfois en page-turner, tant les destins de chacun nous obsède !
On retrouve ce que j'avais aimé dans le premier tome, à savoir des crapules et des personnages irrévérencieux, mais qui transcendent ici leurs conditions pour devenir de véritables héros dans l'adversité. L'histoire n'en finira pas pour autant dans un total happy end, néanmoins le dénouement saura être un apaisement doux-amer, après des scènes très difficiles, et des pertes douloureuses !
Quelques rares notes d'humour allègent parfois le récit (et c'est très bienvenu !), je pense notamment à la rencontre entre La Dame Froissée et Mufle, tout simplement jouissive. Néanmoins, on s'aperçoit vite que la muse des poètes médiocres porte, elle aussi, de bien noires humeurs...

Bref, un roman qui nous emporte, des scènes épiques qui affolent notre palpitant, et un final magistral : on en ressort essoré, hébété, rincé par cette aventure grandiose. Merci Mathieu Gaborit, pour nous avoir fait vivre cette aventure !
Un diptyque à conseiller sans réserves aux amateurs du genre !
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A l'occasion de la sortie très attendue du second volet de la Cité Exsangue, les éditions Mnémos ont décidé de consacrer ce mois d'avril à Mathieu Gaborit. Aussi, ils nous proposent une réédition des Royaumes Crépusculaires, comprenant Les Crépusculaires et Abyme, sous la forme d'une très belle intégrale, ainsi que Bohème au format poche.

Sans oublier le livre qui nous intéresse aujourd'hui, la conclusion de sa duologie La Cité Exsangue qui met également un point final à ces vingt-cinq années d'aventure littéraire.

Alors que Mèche a été capturée par les Heures, Maspalio, lui, s'est arrogé la mission de retrouver le corps de Cyre pour le ramener auprès de son arbre afin qu'elle repose en paix. Pendant ce temps, la révolte gronde dans les rues d'Abîme car la population ne supporte plus les lois liberticides imposées conjointement par les liturges de la Cure et l'Acier. Quelques-uns des orphelins dont s'occupait Cyre se mêlent aux insurgés pour tenter de reprendre en main le destin de leur cité et qui sait, peut-être la libérer.

Du fait de son expertise dans la création de jeux de rôle, Mathieu Gaborit est véritablement un faiseur d'univers. Sous sa plume naissent des royaumes fabuleux et baroques. Ainsi, dans La Cité Exsangue, on renoue avec sa cité-monde, Abyme car il s'agit bien de cela chez Mathieu Gaborit. En effet, il imagine des cités aux dimensions infinies où l'on se perd facilement dans leurs dédales sans fin. Chaque récit est une invitation au voyage, un rêve éveillé où la magie nous enivre. D'ailleurs que serait un récit de fantasy sans sa dose de féerie ? Celle de Mathieu Gaborit dégage une sonorité toute particulière car elle est imprégnée de rimes et de notes musicales. Elle embrasse les mots, transcende les êtres oniriques et sublime la nature pour mieux électriser les imprudents lecteurs qui se sont aventurés entre ces lignes. Farfadets, lutins et lutines, ogres et ogresses ont posé leurs valises à Abyme pour le meilleur et pour le pire car reconnaissons que l'existence de la cité, telle qu'elle a toujours été, est sérieusement remise en question à ce jour.

Flamboyance nous projette aux quatre coins de la cité à la poursuite des héros de Mathieu Gaborit qui viennent prêter mains fortes à Maspalio pour sauver Abyme. Aussi, on suit tour à tour Mèche, la fille de Cyre qui, enlevée par les Heures, n'aura bientôt plus d'autre choix que d'accepter son lourd héritage, ainsi qu'une poignée d'orphelins qui prennent sur eux pour prendre part à la lutte en cours. En alternant les points de vue tout au long de sa duologie, Mathieu Gaborit signe un récit fort bien rythmé.

Avec Flamboyance, on referme la porte d'un monde chimérique envoûtant, et on quitte, avec une pointe de regret, des personnages hauts en couleurs qui nous en ont, d'ailleurs, fait voir des vertes et des pas mûres. le voyage en Abyme s'arrête ici mais peut-être que Mathieu Gaborit nous offrira de nouvelles pérégrinations. Qui sait !

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Maspalio se retrouve dans une chambre enlacé avec l'ogresse la Mufle. Sous l'influence de l'élémentä, il rêve qu'il couche avec un ver de terre alors qu'elle l'a simplement réchauffé. Elle lui apprend avoir mis la panique dans la ville grâce aux rebelles et «l'Acier est sur les dents ». Arrestations et exécutions se multiplient tandis que Méche, fille de Cyre et Maspalio, de son côté est retenue prisonnière dans une cellule. Elle pense être dans un vieux moulin abymois et sûrement dans un repaire de la 25 ème Heure, peut-être leur couvent. Les enfants voudraient attaquer mais des dissensions se font jour et il n'y a pas d'unanimité derrière le farfadet, alors ils vont demander de l'aide à la Bordelière qui a son propre plan.
On découvre de nombreux personnages originaux et attachants, dans un Abyme en pleine décomposition où la politique est extrêmement trouble. Un très beau final pour le flamboyant
Farfadet dans un monde crépusculaire.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
24 août 2022
La Cité Exsangue se définit alors comme un diptyque solide et doté d’une identité visuelle et narrative puissante dont on ne ressort pas indemne. Une ivresse amère qui mérite que l’on s’y arrête, un chant d’amour et de douleur.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Faute de talent, il s'était inspiré de ceux des autres, empruntant et plagiant les artistes sans jamais les comprendre. Dénué de vision, il répliquait avec minutie des formules consacrées, excellant dans son domaine pour peu que l'improvisation ne fut jamais de mise. Il était devenu un maître d'œuvre consciencieux, appliqué en toute chose et considéré par ses pairs comme un homme fidèle et d'une fiabilité exceptionnelle.
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Le primat se pinça les lèvres :
«C'est une femme mon ami. Paresseuse par nature, sujette à ses passions, et, par essence, peu susceptible de raison et de justice. Les femmes ont une mollesse de caractère qui les rend incapables d'une vertu mâle nécessaire à commander. [...]»
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La justice est devenue une putain au service de leur dieu.
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Videos de Mathieu Gaborit (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Mathieu Gaborit
À l'occasion de la sortie du tome 2 de la Cité exsangue et de notre mois d'avril entièrement dédié son auteur, Mathieu Gaborit a répondu à nos questions dans ce nouvel épisode à découvrir dès maintenant.
*** En librairie le 15 avril 2022 : Les Royaume Crépusculaires (Intégrale) La Cité exsangue, tome 2 : Flamboyance Bohème (Hélios poche)
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