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559 pages
Urban Comics Editions (12/02/2016)
4.7/5   15 notes
Résumé :
Anciens dieux, vieilles connaissances et ennemis de toujours sont réunis pour saluer une dernière fois le Seigneur des Rêves. Parmi les échos de cette veillée extraordinaire, le souvenir de Morphée revient hanter l'homme qui ne veut pas mourir, le sage chinois perdu dans un désert de rêves, ainsi qu'un William Shakespeare désormais âgé, à qui il reste à s'acquitter d'une dernière dette envers son ami défunt.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
C'est toujours un grand plaisir pour moi d'ouvrir un Sandman mais quelle déchirure de le quitter dans ce dernier tome ! Je suis très heureux de toutes ces aventures parcourues, et j'ai hâte de me plonger dans Death pour poursuivre encore un peu cette saga fantastique dans tout les sens du terme.
Encore une fois on a une intrigue superbe, toujours plus sombre mais aussi on ressent toute la maturité et la richesse d'écriture de Neil Gaiman. J'en ai des frissons rien qu'en repensant au début et quelques larmes aussi, je n'ai pas peur de l'avouer, car ça m'a beaucoup touché, depuis des années que j'ai commencé et découvert les Sandman, je me suis lié aux personnages comme rarement dans la littérature. Au fil des tomes on apprend à les connaître, les petits vices comme leur beauté, chaque personnage est profond et bien travaillé, aussi dans ce dernier tome on continu sur ce chemin mais les intrigues se font plus fortes et mes sentiments aussi.

J'ai l'impression de quitter un ami cher, un ami qui a toujours été là pour me faire plonger dans son monde et oublier le mien pendant quelques heures. Je voudrais remercier Urban Comics d'avoir ressorti cette saga épique dans des beaux volumes avec des bonus qui apportent de vrais plus, que ce soit côté artistique ou les entretiens avec les acteurs qui ont permis à ces livres d'exister. Eux aussi on apprend à les connaître plus intimement et à les apprécier en tant qu'humain et plus uniquement en tant qu'écrivain ou artiste.

Difficile de tout résumer, déjà car cela vous gâcherait de belles surprises, des retrouvailles pleines d'émotions mais quelle fin ! J'applaudi ! Rarement une oeuvre m'a autant intimement touchée, je me suis senti proche des personnages, et surtout je me suis dit qu'enfin on a mis des mots sur mes ressentis, mais je n'ai pas le talent de Neil Gaiman pour en faire autant. Sachez seulement que toute la saga est un gros coup de coeur, qu'elle me marquera longtemps après sa lecture et que je prendrais avec grand plaisir du temps pour y revenir, je ne me vois pas quitter ce monde même si la fin me satisfait entièrement. J'en ai encore besoin, c'est une oeuvre avec laquelle j'ai grandi et je continuerais de grandir, même si je l'ai découverte sur le tard.
Je sais qu'il y a une série récente qui vient de sortir mais c'est avec un oeil assez critique que je la regarderais, je tiens à beaucoup de choses dans cette saga à commencer par les relations entre les personnages et cette façon qu'a l'auteur pour nous les faire paraître si intime alors qu'on vient de lire qu'une dizaine de pages. Et pour finir, parlons des illustrations et couleurs, j'ai adoré. C'est coloré mais ne dénature pas la part sombre du texte, les dessins sont détaillés comme j'aime et oui ça contribue beaucoup à mon coup de coeur pour les Sandman.

Ainsi s'achève l'histoire… mais ne partez pas trop loin, il reste le tome « zéro » et le hors-série sur Death à lire. de quoi rester encore un peu au chaud dans cet univers si particulier mais si puissant, complexe et mature.
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Impossible de résumer l'histoire principale de ce dernier tome, suite parfaite des « Bienveillantes », sans vous spoiler, ni même vous donner son titre. Pourtant, ces six épisodes ne seront guère une surprise pour qui aura lu les tomes précédant la sixième intégrale.

Une histoire emplie de solennité, de mélancolie. Des sentiments exacerbés par le dessin de Michael Zulli. Quatre premiers épisodes réalisés entièrement au crayon, une première (le cinquième propose un trait calligraphique à l'encre noire, le sixième revient à une image plus classique). Un trait qui diffuse un réalisme poignant et nous amène au plus près des personnages et de leur tristesse. Tout dans ces six derniers épisodes nous disent, nous font ressentir que, ça y est, c'est bel et bien la fin de l'histoire. Des milliers de pages, des dizaines de destins entremêlés pour se retrouver là, ensemble. Un défilé d'anciens personnages, des familiers, des épisodiques, des femmes, des hommes, des divinités, des mortels, des gentils, des méchants, beaucoup de ni l'un ni l'autre car rien n'est aussi catégorique dans Sandman.

Cette intégrale propose tout de même quelques histoires supplémentaires pour prolonger le plaisir. A commencer par « Les chasseurs de rêves ». Cette histoire déjà présente dans l'intégrale 5 est ici proposée sous forme de texte en prose, et non plus de BD, richement illustré par l'artiste japonais Yoshitaka Amano. Les illustrations sont sublimes avec ce trait plus sombre, plus éthéré. Il y a comme quelque chose du monde du Songe qui s'en dégage. L'impression finale n'est pas la même selon le dessinateur, c'est assez fascinant.

Sept récits se succèdent ensuite. Un pour chaque Infini. « Nuits d'Infinis », tel est leur titre. Sept histoires à leur image, chacune dessinée par un artiste différent.
Celle de la Mort, déroutante au premier abord, lumineuse, inéluctable.
Celle du Désir, passionnée et sensuelle, vibrante et charnelle.
Celle du Rêve, surprenante car nous renvoyant dans un lointain passé où le Délire était encore le Plaisir, où Désespoir n'était pas celle que nous connaissons, où la Mort était austère et terrifiait chaque être… où le Rêve était amoureux et étonnamment enthousiaste.
Celle du Désespoir, atrocement pesante… un dessin agressif, sombre, coupant, un texte à part, avec des polices de tailles diverses… Obsessionnelle, lancinante, désespérante, poésie mortifère.
Celle du Délire, chaotique, déstabilisante.
Celle de la Destruction, occasion rare d'apercevoir ce personnage dans cette histoire étroitement liée à celle du Délire.
Celle du Destin enfin, grave, digne, sculpturale.

S'achevant sur les habituelles et enrichissantes annexes, refermer ce livre m'a laissée quelque peu mélancolique. J'ai beau savoir que tout n'est pas terminé pour moi, qu'il me reste encore le tome 0 « Ouverture », je me sens néanmoins comme arrivée à la fin. Des heures de lecture, des heures avec ces personnages, merveilleusement racontés, superbement illustrés. Beaucoup de douceur certes, mais une légère amertume à l'idée de quitter ce monde en reposant cette dernière intégrale qui a été un feu d'artifice de poésie, de splendeur dans les illustrations, de justesse dans le texte.
(Il me reste en outre quelques questions qui n'ont pas (pas encore ?) trouvé de réponses, légère frustration.)
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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[CETTE APPRECIATION PORTE SUR LA TOTALITE DE LA SERIE : INTEGRALES URBAN COMICS VOL. 1-7]

Rares sont les choses assez puissantes pour finir sous ma peau... Sandman aura été de celles-ci. Mélancolique, tragique, épique, inconstante, merveilleuse, magique, simple, complexe, magnifique, atypique, déroutante, intelligente... Voilà quelques qualificatifs pour cette série de comics qui me traversent l'esprit en cette heure de bilan.

« Nul besoin que cela se soit passé pour être vrai. Les contes et les rêves sont les vérités fantômes qui dureront, quand les simples faits, poussière et cendre, seront oubliés. »

Merci, merci et encore merci Neil Gaiman (et toutes les autres personnes impliquées hein, je ne vous oublie pas!) pour ce voyage à l'image du rêve : parfois exceptionnel, parfois décevant, mais toujours intéressant ! J'ai mordu dedans depuis maintenant peut-être un an. C'est une série que j'ai pris le temps de lire et relire, véritablement charmé par cette tragédie conté de façon exceptionnelle et que je ne peux que conseiller. Les niveaux de lecture sont multiples, les références innombrables, les concepts géniaux et les histoires... Ces histoires, ces contes, cet univers m'ont chamboulé, m'ont parlé, ont résonné en moi. C'est simple, je m'essaye au conte depuis l'année dernière et je pensais sincèrement que les premières histoires que j'allai (ra)conter seraient tirées de nouvelles de Bradbury. Et bien non ! Sandman m'a tellement subjugué qu'il est passé premier (Un rêve de mille chats, Contes dans le Sable, Ramadan...).

Destin, Mort, Rêve, Désir, Désespoir, Délire et Destruction... J'aurais aimé en savoir plus. Après tout, on en veut toujours plus. Et pourtant, ce sont des scénarios et des fins comme celles-ci qui donnent une saveur incomparable au récit. C'est donc avec un curieux regret satisfait que j'ai refermé le dernier tome.

« Et alors, luttant pour rester endormi, désirant que ça ne cesse jamais, certain qu'une fois fini, ce rêve ne reviendrait jamais, vous vous éveillez. »
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Et les gens demandent :
Le Désespoir désespère-t-il ?
Le Rêve rêve-t-il ?
Le Désir désire-t-il ?
C'est plus simple que cela.
Il est le rêve.
C'est le Désir.
Elle est le désespoir.
Retirer le désespoir et il ne reste plus rien.
Rien qu'une pièce vide.
Et un hameçon de la forme et de la taille idéales pour vous crocher le cœur.
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Et alors, luttant pour rester endormi, désirant que ça ne cesse jamais, certain qu'une fois fini, ce rêve ne reviendrait jamais, vous vous éveillez.
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Qu'est-ce que je gagne, si j'obtiens ce que je cherche ? Un rêve, un souffle, la billevesée d'une jouissance éphémère qui paie d'une semaine de tristesse la satisfaction d'une minute, ou qui vend l'éternité pour avoir une vétille !
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Bea Wolf raconte aux enfants une épopée glorieuse, mordante, profondément stupide et drôlement profonde." – Neil Gaiman Dessins de : Boulet Texte de : Zach Weinersmith Traducteur : Aude Pasquier
Plus d'infos : https://www.albin-michel.fr/bea-wolf-9782226479235
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