Le personnage central du livre, la narratrice, vient d'être quittée par son compagnon.
Pour faire le vide , elle part à Venise dans un train de rêve et parcourt les rues, les quartiers de cette belle ville qu'elle enveloppe d'une ambiance mystérieuse, brumeuse,humide, en hiver.
Elle loge dans une pension où elle rencontre un prince russe en chaise roulante , un couple d'amoureux ainsi que, j'allais l'oublier, le tenancier, Luigi qui la guide oralement dans ses premiers pas dans la ville.
Pour découvrir Venise, elle s'y perd et rentre dans une librairie où le libraire lui transmet l'attrait pour les livres et lui dévoile des faces inconnues de la cité .
Toutes les atmosphères sont ressenties à la lecture ainsi que la mélancolie nécessaire à sa renaissance, comme une transition, un deuil.
C'est un très beau livre que j'ai lu après"
Les déferlantes".
Je l'ai apprécié tout autant mais différemment en raison des thèmes.
Les phrases de
Claudie Gallay sont toujours aussi déroutantes, très courtes, avec un ordre inversé, et ses fameux "je dis", "il dit". Une fois cette particularité adoptée, c'est la deuxième fois que l'auteure me livre un roman d'ambiance et de sentiments exceptionnel.