Merci à Babelio et aux éditions de L'éveil pour ce roman reçu par le biais d'une masse critique.
J'ai rarement lu un roman à la présentation aussi nébuleuse, si bien que je ne savais pas dans quoi je m'embarquais.
Dans ce livre, on découvre un jeune homme aux origines troubles dont tout ce qu'il connaît lui a été raconté. Pas de preuve, pas de vérité absolue.
Rejeté, il grandit seul et prend sous son aile une enfant du village, Laura, le seul point seule ancre du héros.
L'histoire se déroule principalement dans les années 40, au coeur de la guerre et en même temps, géographiquement reculée des zones bombardées.
La guerre, notre narrateur, le jeune Alfredo, ne la vit pas vraiment jusqu'à se trouver entraîné dans des situations incroyables et dangereuses. Il n'y a peut-être pas de hasard pour lui. Il se découvre un arbre généalogique complexe qui sera finalement le point le plus important du livre.
Certains passages m'ont fait grincer des dents. Je vous passe les détails, ce sera à l'appréciation de chacun. D'autres étaient plus émouvants. Comment ne pas ressentir d'empathie pour Alfredo qui cumule des événements qui oscillent entre le tragique et le burlesque ?
L'or du silence fut une lecture déroutante mais intéressante. Machiavélisme et naïveté s'entrechoquent pour révéler une vérité qu'on aurait préféré occulter.
A découvrir si vous aimez la quête de soi, la seconde guerre mondiale (depuis l'Italie) et les péripéties rocambolesques.