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EAN : 9782931080160
105 pages
Quadrature (03/11/2021)
4.17/5   9 notes
Résumé :
Un mari toxique, une grossesse non désirée, l’amour qui s’en va, la perte d’êtres chers, un corps malade qui n’obéit plus, chaque personnage de ce recueil doit faire face à la souffrance. Certains l’apprivoiseront comme un animal sauvage, d’autres la retourneront à leur avantage, tous parviendront d’une manière ou d’une autre à l’empêcher d’envahir leur existence.
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
12 nouvelles :

1. Douleur muette
Comment réagiriez-vous si tout d'un coup vous réalisiez que votre corps est insensible à la douleur ? Rien ! Pas la plus petite sensation alors que votre crâne saigne après un choc violent ! Pourtant, vous êtes bel et bien conscient… Alors ?

2. Bigorexie
Tous vos amis, et votre ex-femme, vous ont vanté les incroyables bienfaits de la course à pied : articulations brisées, déchirures musculaires, compression des vertèbres… C'est exactement ce qu'il vous faut à vous pour qui traverser la rue en courant pour échapper aux voitures est déjà tout un exploit !

3. Eurydice
Et si un gendarme vous appelait pour demander si vous êtes bien l'époux de Coline ? Et s'il vous précisait qu'elle est morte sur la route après qu'un camionneur bulgare se soit assoupi au volant après seize heures de conduite ininterrompue et ait percuté sa voiture de front ? Oseriez-vous préciser que Coline n'était plus que votre future ex-femme ? La pleureriez-vous ?

4. Les yeux fermés
Fermez vos yeux. Détendez-vous. Sentez-vous votre corps se relâcher et se soulever ? Lentement, vous planez au-dessus de votre lit. Vous vous dirigez vers la fenêtre. Elle est ouverte. Vous en profitez pour vous envoler dans le ciel… de plus en plus haut…
Votre famille est là. Vous ne bougez plus. Vous ne prononcez plus un mot.

5. Légende familiale
Dix-neuf ans que vous vivez avec cette femme que vous avez rencontrée à un concert et qui vous a donné deux enfants. Dix-neuf ans que vous la connaissez… Arrive une lettre recommandée en provenance de Belfort. Vous n'y connaissez personne ! Votre épouse prétend qu'il s'agit d'une erreur. Elle ne vous montre pas la lettre. Un petit coup de fil au notaire. Eh bien, non, il ne s'agit pas d'une erreur ! Il vaudrait mieux qu'elle traverse la France et se rende chez ce gardien des actes notariés. Elle prétend avoir hérité d'un ami de son père. Cette femme n'est plus votre femme, comme si quelqu'un d'autre s'était introduit en elle. Vous savez que désormais vous allez devoir vivre avec au moins une demi-inconnue et ses mensonges. Allez-vous supporter cette situation ?

6. Quand minuit sonne
Vous êtes une pianiste virtuose. Vous voilà occupée à assister au massacre du 3e Concerto de Rachmaninov par ce soi-disant jeune prodige tchèque. Ah, si seulement vos doigts n'étaient pas enflammés ! Que faire en attendant de pouvoir à nouveau monter sur scène ? … Et si vous vous remettiez à chasser le mâle ?

7. Je ne veux pas d'ennuis
Vous voilà sur un lit d'hôpital entre les mains d'une jeune stagiaire. Non, votre compagnon ne peut pas rester dans la chambre et y dormir près de vous. Pas même dans le fauteuil. Il a compris pour le bébé. Pourquoi n'avez-vous pas lâché ce sac ? Vous auriez dû ! Vous ne seriez pas ici en ce moment… Un type « en scooter », donc ? … Pas de témoins, hein ? Pourquoi refusez-vous de porter plainte ?

8. Quatre-vingt-dix minutes
Ah, Maria ! A vous le grand écran ! A vous ces choux à la crème qui se marient si bien avec cette bouteille de champagne qui les accompagne à merveille ! « Trop cher pour ce que c'est et les bulles gâchent tout », qu'il disait Armando. Pfff ! Quelle bêtise ! C'est si bon !
Au fait, il est où Armando ?

9. Potlacht
Dans le téléphone de votre femme, vous avez déniché ses échanges secrets par sms avec son amant, nom de code « Têtard ». Quant à votre femme, votre Mata Hari, elle n'est pas en reste : « Grenouille » ! C'est fou ce que ces batraciens peuvent s'envoyer en l'air ! Non, mais vraiment ! Est-ce votre épouse qui parle de ses pratiques qu'un réalisateur de film strictement réservé aux adultes hésiterait à mettre en scène ? Que cache cette soirée dans ce restaurant gastronomique qu'elle vous offre à l'occasion de votre anniversaire ?

10. Bocuse, Verlaine et la brave conne
Vous voilà chez votre médecin. Pas pour votre problème de fibrome. Pas cette fois-ci. Vous êtes là parce que vous le connaissez depuis… quoi ? dix-huit ans ? et que vous n'avez personne à qui causer. Vous avez perdu le contact avec vos amies de lycée. Il faut pourtant bien que vous parliez à quelqu'un de votre Bocuse, de votre Verlaine

11. Fin de cycle
Ah, Caroline ! Plusieurs jours de retard… Vous savez bien ce que cela signifie… Passe encore pour un jour ou deux, mais huit ? Plus aucun doute n'est permis ! Allez-vous réussir à bousculer toutes les convictions qui ont été les vôtres jusqu'à aujourd'hui ? Mais étaient-ce vraiment VOS convictions ?

12. Comme un homme
Bonjour, Paul ! Onze ans de vie commune se soldèrent par un échec. Que vous reprochait votre femme au juste ? Ah, oui, votre physique de freluquet, de maigrichon, pas celui d'un homme… Mais aussi votre incapacité à accomplir ces tâches masculines que sont l'entretien d'une voiture, une réparation en plomberie ou en électricité… Elle vous reprochait aussi de ne rien faire dans la maison. Pourtant, la cuisine, la lessive, le repassage, le nettoyage, … , c'était votre affaire et vous vous en sortiez plutôt bien… Était-ce de votre faute si votre père ne vous avait pas appris le bricolage ? Et puis, vous avez rencontré Isaura. Ah, comme elle vous plaisait ! Et pourtant ! … Mais qu'est-ce qui ne va pas chez vous avec les femmes, Paul ?

Critique :

J'adore les nouvelles… Je ne parle pas de celles que l'on lit dans les journaux, que l'on entend à la radio ou que l'on voit à la télévision ! Je vous cause de ce genre littéraire bien trop ignoré et sous-estimé dans le monde de la francophonie européenne alors que dans d'autres cultures il est honoré au même titre que de grands romans. le grand nombre de pages n'est pas forcément gage de qualité, et l'inverse de médiocrité.

Je salue ici les éditions Quadrature qui ne publient que des recueils de nouvelles, et qui ont offert à Brice Gautier l'occasion de nous épater avec des textes qui, dès les premières lignes, nous font croire que… Mais… Ah ? … Eh bien non ! En quelque pages, cet individu nous surprend et nous trompe ! Oui ! Il nous trompe ! L'esprit du lecteur s'imagine deviner la suite, mais c'est sans compter sur l'imagination de l'auteur qui nous entraine sur une tout autre piste. Et tout se tient !

Voici un petit livre, par le nombre de feuillets, qui a tout d'un grand si nous nous en tenons à sa valeur littéraire. Douze nouvelles dans lesquelles, en quelques pages, Brice Gautier évoque des sujets aussi graves que ceux des femmes battues, de l'avortement, de la maladie d'Alzheimer, de la paralysie… Pouah ! J'en vois qui se détournent le regard horrifié par toutes ces misères énoncées… Stop ! Ne croyez pas que ces splendides textes vont vous entraîner sur la voie de la déprime ! Chacun des protagonistes saura faire face à son problème.

Brice Gautier sait tourner ses phrases pour y glisser des touches d'humour, ou, et, à tout le moins, d'humanité, même dans les situations les plus désespérées.
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Habituellement, je ne lis jamais de nouvelles. La raison en est simple, c'est un déchirement pour moi à chaque fois que je tourne la dernière page d'un livre qui me plaît de quitter des personnages attachants pour en rencontrer d'autres dont je ne sais rien et cela s'apparente à un (mini-micro, il ne faut pas exagérer !) deuil. Il faut reconnaître qu'entrer dans un nouveau livre demande souvent un effort, un travail d'endurance parfois, une épreuve de temps en temps. Même pour ceux qui lisent beaucoup et qui aiment cela. Alors, imaginez mon désarroi, lorsque je reçois ce livre à chroniquer, un recueil de 12 histoires courtes (je n'avais pas vu en cochant ce titre dans Masse critique). Il va donc falloir que je réalise cet effort d'adaptation douze fois de suite pour 99 pages seulement ! Quelle corvée ! Et d'ailleurs, je me demande aussi ce qu'on peut bien raconter d'intéressant en si peu de pages.

Forte de ces préjugés, j'entame à reculons la lecture de la première nouvelle. Dès les premières lignes, contre toute attente, me voilà happée par l'histoire, l'écriture et l'humour du texte. Comment ne pas se réjouir à la lecture de phrase comme « j'étais donc une grenouille atteinte d'un syndrome héréditaire fatal qui me condamnait à un autodafé involontaire où à une destruction fatale de mes fonctions vitales » C'est drôle tout au long du récit et le personnage central me fait penser à un héros de Philippe Djian. le thème, original m'interroge. Est-ce du fantastique ? Un événement qui pourrait se réaliser ? Peu importe, mon imagination et ma raison travaillent de concert, c'est ce que j'aime quand je lis.

La deuxième nouvelle me charme encore plus car elle me rappelle un épisode amoureux que j'ai vécu et qui se termine de la même manière. L'identification est totale.

Me voilà conquise ! j'enchaîne les histoires les unes après les autres, curieuse, pressée, boulimique même et chacune me subjugue, certaines plus que d'autres mais aucune ne me laisse indifférente.
Légende familiale m'attriste, quel gâchis ! ; Quand minuit sonne m'émeut, elle me rappelle mon père, Je ne veux pas d'ennuis me révolte ; dans Quatre-vingt dix minutes, je me demande ce que je ferais à la place du personnage principal ; Bocuse, Verlaine et la brave conne m'indigne ; Comme un homme m'enthousiasme, finalement rien n'est jamais perdu dans la vie, il faut toujours y croire.

Les émotions se succèdent et les récits défilent, chacun se concentrant sur un thème universel quoique plutôt déprimant : l'échec de la vie de couple, la vieillesse, la maladie, les violences conjugales… Mais la fin n'est jamais irrémédiable, définitive ou irréparable, c'est toujours l'optimisme, la solidarité, l'empathie et l'espoir qui l'emportent. Bravo à l'auteur qui a réussit ce tour de force d'inverser les situations en si peu de mots.

Je dis donc adieu aux représentations fausses que j'avais sur les nouvelles. Un grand merci à Babélio et aux éditions Quadrature qui m'ont fait découvrir un nouveau genre littéraire que je vais inclure de ce pas dans ma bibliothèque.
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Douze nouvelles émaillent ce court recueil, qui tournent toutes autour de la douleur physique ou de la souffrance morale. Ou les deux… J'en épingle quelques-unes particulièrement marquantes.

Un homme assez terne et largué par sa femme se met à la course à pied. Peu doué au départ, il en arrive à courir plusieurs marathons par an, infligeant à son corps une épreuve physique que l'adrénaline occulte complètement. (Bigorexie)

Dans un texte entièrement au conditionnel (sauf la chute), un homme imagine qu'on lui annonce le décès de sa compagne. Une verion moderne du mythe d'Orphée. (Euridyce)

Une femme assiste à un concert de piano. Très critique car elle est elle-même pianiste, elle décide de quitter la salle, bien décidée à ne pas regagner son appartement du Vieux-Lyon sans avoir dragué un beau serveur. Mais la mémoire est trompeuse… (Quand minuit sonne)

Une jeune femme va passer seule la nuit à l'hôpital, on refuse à son compagnon de rester avec elle sur un lit de camp. Nuit au calme où les apparences vont révéler leur vrai visage et où une décision pourra enfin être prise. (Je ne veux pas d'ennuis)

Un homme découvre que sa femme le trompe en fouillant dans son téléphone. Les deux tourtereaux se sont baptisés « Têtard » et « Grenouille ». La métaphore batracienne est parfaitement filée jusqu'au dîner de grand luxe où mari et femme vont « conclure » avec ruse. (Potlacht)

Si je n'en retiens ici que cinq, c'est pour vous donner le goût de lire le recueil entier, seuls un ou deux textes m'ont paru de qualité un peu moindre. Tous mettent donc en scène des hommes et des femmes confrontés à la souffrance, mais qui essayent de contourner celle-ci, de l'esquiver, voire de l'endormir, de l'anesthésier. Leurs parades ne sont pas toujours efficaces, leurs décisions sont souvent inattendues, comme le montrent plusieurs nouvelles à chute. Brice Gautier manie l'humour – parfois noir – avec brio mais il sait aussi faire preuve d'une pudeur poignante face à certaines douleurs secrètes, cachées. L'auteur enseigne à Villeurbanne et on reconnaitra avec plaisir certains quartiers de Lyon dans ses nouvelles.
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Quand on aime, on ne compte pas, c'est bien vrai. C'est la raison pour laquelle je ne sais pas combien de recueils de nouvelles des Editions Quadrature j'ai pu lire à ce jour. Je viens d'en terminer un nouveau, "Même pas mal" de Brice Gautier. Même engouement, même admiration pour l'objet, même enthousiasme pour l'écriture, j'ai adoré.

"Même pas mal", est-ce bien vrai ? Douze nouvelles, douze textes courts pour nous dire le malheur, la noirceur, la froideur, la douleur. Même pas mal ? Pas si sûr, pas toujours ! Tous ces récits ont, en effet, en commun une souffrance, physique, morale ou les deux. Un combat s'engage alors. Combattre le malheur ? L'accepter, s'en servir comme une arme ? A chacun sa manière de lutter.

Il y a celui qui souffre de bigorexie – je ne connaissais pas ce terme, je l'avoue, mais mon "Petit Larousse" 2019 non plus d'ailleurs – autrement dit d'une addiction au sport. Il court, il court, jusqu'à se faire virer par son patron. Même pas mal, il décide de "…rassembler toutes [s]es économies et d'accomplir un tour du monde en course à pied…Heureux". Ou encore celui qui imagine sa femme morte (elle est en couple avec un autre) et se rend à Montbéliard – pourquoi cette ville ? – s'installe dans un hôtel et lui écrit jusqu'à ce qu'elle l'appelle et lui dise "Alors viens. Je t'attends". Et puis arrive cette femme enceinte, battue, sans défense face à ce mari aux allures de gentil…"Je ne veux pas d'ennuis" ou l'histoire d'une prise de conscience, d'un refus de continuer à souffrir et surtout du désir de garder cet enfant à venir dont lui ne veut pas "J'aurais pu supporter les coups. Les insultes. le mépris. Les autres femmes. Je ne le laisserai pas me prendre mon enfant. Je sonne l'infirmière." Impossible de vous parler de toutes, je vous laisse les découvrir.

Tout au long de ces nouvelles, portées par une écriture simple, juste, précise, Brice Gautier analyse l'attitude de chacun face à la souffrance avec beaucoup d'exactitude, d'humanité, de délicatesse, le tout agrémenté de brins d'humour. Les propos sont mesurés mais profonds, qui posent la question de l'acceptation ou non, traitent à mots feutrés de l'inceste, de l'avortement, de la fin de vie, de l'infidélité ou de la vengeance.

J'ai beaucoup aimé ces petites histoires qui donnent tout simplement à réfléchir sur la vie au quotidien.

Lien : https://memo-emoi.fr
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Dans la vie de chaque humain, il y a un moment où la vie se révèle dure. Parfois envahissante, rebelle, psychologiquement mortelle. Une vie qui se révèle sous un jour qui n'a rien de plaisant. Ce qui pousse à la réflexion. Affronter le malheur qui bouleverse et ravage tout le reste d'un avenir qui n'était que certitudes, projets du quotidien, assurance sur son déroulement. Que faire? Tourner le dos à ce coup de tonnerre qui fait voler en éclats une vie tranquille, banalement routinière? Agir ou subir à jamais? Il y a, parfois, un choix à faire. Choix animé d'une curiosité malsaine: savoir à tout prix. Est-ce prudent? Est-ce le meilleur choix?

Dans ce recueil de nouvelles, des personnes lambda subissent un coup du sort. Un coup du sort qui les brise de l'intérieur. Qui fait voler en éclats leurs certitudes, bouleverse leur quotidien et remet en question leur avenir qui semblait si serein. Des hommes et des femmes, des inconnus nous racontent leur souffrance, leur quotidien souvent brutal, parfois noyé dans les limbes de l'inconscience. Ces personnes se trouvent face à des choix à faire: nier le problème, l'affronter en sachant que l'avenir ne sera plus jamais le même, rêver d'une horrible vengeance qui verra, peut-être, le jour.

Ces nouvelles, écrites à la première personne, sont violemment belles. Elles ont la beauté de l'horreur. du non-dit. du rêve de vengeance. D'une vengeance perfide. Des hommes et des femmes dont, un jour, le destin se désintègre, dont le destin est embrumé, font des choix ou rêvent de faire des choix. Ils sentent leur vie se transformer, se liquéfier ou se perdre dans un brouillard où les souvenirs n'ont plus leur place. L'écriture est claire. Les sujets sont traités avec une forte tendresse qui justifie l'engouement que l'on éprouve à lire chaque récit. Ce sont des sujets qui sont profondément sérieux, mais racontés avec une certaine légèreté qui embellissent les récits.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Je décidai donc d'entrer dans un magasin de chaussures de sport.
Le vendeur repéra vite à mon allure que le trajet le plus long que j'étais capable de faire en courant était de traverser la rue pour éviter une voiture. Il s'employa donc à me vendre la paire la plus chère, la plus technique, celle qui court toute seule, qui respire de manière autonome, qui évite les cailloux et permet de marcher sur l'eau à condition d'atteindre une certaine vitesse.
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Il m'aurait probablement fallu un père pour m'enseigner l'art complexe du bricolage, mais l'individu m'ayant engendré ne s'était pas fait connaître auprès de moi autrement que par le récit que me fit ma mère de sa fuite précipitée à l'annonce de sa grossesse avancée.
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Nous nous asseyons tous les deux à l’arrière, puis il pose un baiser sur mon front. Par ce geste je reconnais soudain Charles, mon second mari, mon Prince Charmant qui prend soin de ma mémoire qui s’effrite.
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Les enfants , ça vampirise le temps, ça tue les relations sexuelles, ça coûte de l'argent.
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Pour lui, je suis à peine plus humain que les conteneurs qu'il négocie.
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