Attention, c'est du lourd (637 pages).
Le narrateur est architecte international (il s'occupe d'un chantier à Moscou où tout son matériel disparait pendant la nuit, y compris les grues !), en ménage avec Laurence qui travaille chez Chanel et qui a une fille, Mathilde, 15 ans.
L'histoire commence un soir d'anniversaire chez les parents du narrateur. Il reçoit une lettre qui dit simplement "Anouck est morte".
Commence alors une période de sa vie pleine de souvenirs d'Anouck et de son fils Alexis qu'il a perdu de vue. Il tente de ne pas se laisser submerger, se plonge à corps perdu dans le travail, mais décide tout de même de revoir Alexis. Sa vie bascule alors...
Une écriture sèche, parfois sans sujet pour aller plus vite, verbes d'action, un narrateur fatigué (tellement qu'on a envie de lui dire de souffler un peu, il nous fatiguerait presque celui-là !).
L'auteur a cherché à rendre la vie chaotique, désordonnée que nous avons toutes et tous, faite d'instants et d'événements auquel il faut faire face. C'est tout de même parfois agaçant à lire (est-ce que je n'attends pas d'un roman que, justement, il me propose une narration linéaire, qui mette un petit moment d'ordre dans ma vie ?)
Comme d'hab, sortez vos mouchoirs, c'est larmoyant (mais pas trop).
Un bon roman tout de même, un "Anna Gavlda", quoi !
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