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3,4

sur 4009 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je sens que je vais avoir du mal à écrire cette critique. Parce que ce livre m'a plu et déplu en un certain sens. C'est déjà bon signe de ressentir ça quand on sort d'une lecture. Un vague sentiment d'abandon, de regret, un peu de mélancolie.
Toutefois, il y a des points noirs. Déjà, si on lit le résumé, on est déçu, toujours mais là en particulier quand même. Il suffirait de savoir qu'on suit Charles, 47 ans, en pleine crise de la cinquantaine "déclenchée" par la perte d'une vieille connaissance. C'est un peu pourri et vague mais au moins on ne nous dévoilerais pas la moitié du roman. Bon.
Ensuite bin on attend beaucoup. Ok, c'est le rythme de la vie tout ça mais on se fait parfois chier, à suivre certaines histoires dont on a rien à foutre, de suivre des amoureux qui se plaisent de toute façon, tout ça....

Après j'ai aimé le retournement de situation, le changement d'ambiance soudain car le début m'avait semblé très glauque et laborieux (concrètement aussi, il ne me parlait pas du tout et je m'en fichait un peu). Et plonger dans un autre univers au moins ça tien en haleine. Bon on se croit un peu au pays des paillettes et des licornes, mais au moins c'est un choix et puis le romain se clos, j'aime bien ça moi une histoire finie.

C'est donc un avis personnel car je ne pense pas, même dans quelques temps pouvoir aller plus loin, si on aime Anna Gavalda, on aimera mais ce roman ne sera pas celui qui vous fera changer d'avis si son style vous sort par les yeux.
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Alors que l'adaptation du premier recueil de nouvelles d'Anna Gavalda, Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part, sort en cinéma, j'ai déniché ce titre dans ma PAL. La couverture est très belle mais je boude Anna Gavalda depuis quelques années. J'avais tant aimé justement ce recueil de nouvelles, Ensemble c'est tout et Je l'aimais… On ne sait pas toujours pourquoi on se met à bouder un auteur ainsi, du jour au lendemain, un roman moins apprécié,… une impression que tout cela est tombé dans une certaine facilité ou/et le gouffre de la médiatisation. Bref, on s'éloigne, ou on change de goût. J'avais donc un peu oublié l'écriture d'Anna Gavalda et j'ai été un peu étonnée en début de lecture par sa façon hachée de produire des phrases, par sa manière parfois de regarder vivre ses personnages, de commenter son roman en train de se faire, de nous envoyer tout un paragraphe en anglais (sans traduction). C'est étonnant, mais c'est charmant, et je me souviens combien cela m'avait déjà charmé avant, cette désinvolture, cette rébellion devant ce qui devrait se faire (et qu'elle ne fait pas), cette originalité. Et alors que Charles, 47 ans, architecte de talent, apprend la mort brutale d'une femme qu'il a connu dans son enfance, on sombre avec lui presque avec plaisir dans un certain chaos. Anouk incarnait la vie, la folie, la fête, l'espérance d'un monde différent, moins normatif. Charles se rend compte qu'il vit une vie sans joie avec son épouse Laurence, même si Mathilde, sa fille adolescente, est un rayon de soleil. Son travail le laisse constamment épuisé, tendu, entre deux avions, décalé. Il décide alors de retrouver le fils de cette amie décédée, son ancien camarade de classe, histoire de régler quelques comptes. Il n'était pas prévu qu'il tombe également sur un endroit extraordinaire ou vit peut-être la femme de ses rêves. Mais ce paradis lui sera-t-il accessible ? La consolante est un roman épais, foisonnant de personnages hauts en couleurs et attachants. J'ai préféré sans doute assister à la reconstruction de Charles plutôt qu'à sa dégringolade. Mais on se sent bien dans ce livre. Il est de ceux dans lesquels on a envie d'habiter un temps. Anna Gavalda a le chic pour ça, pour permettre à des personnages qui n'ont rien en commun de s'attabler ensemble dans une cuisine baignée de soleil et de s'apprivoiser, même si tout est brinquebalant autour d'eux, que rien n'est vraiment organisé, que le frigo est vide et que le soir tombe sur une marmaille fatiguée et affamée. J'ai toujours un peu de mal avec les fins heureuses ou les invraisemblances, et c'est sans doute ce qui m'a un peu gêné dans ce roman qui a le mérite de donner par ailleurs la part belle à l'essentiel.
Lien : https://leslecturesdantigone..
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relecture en 2015 :J'avais adoré ce roman lors de ma première lecture, mais j'avoue que cette fois je me suis rapidement ennuyée...Le personnage principal, en proie aux doutes et aux réminiscences du passé, est touchant, tout comme son parcours qui l'entraîne toujours plus bas dans une sorte de spirale infernale qui l'empêche de se libérer d'une existence où l'absurde semble régner en maître. Tout cela sonne très juste : on s'attriste, on compatit, on se réjouit...Par contre, le style d'Anna Gavalda m'a vite lassée : de longues énumérations, des phrases sans sujets qui s'accumulent, etc. J'ai eu l'impression par moment qu'elle cherchait à rallonger son texte coûte que coûte sans qu'il ne s'y passe rien de bien passionnant.En fin de compte, je n'aurais peut-être pas dû relire La consolante et j'aurais ainsi pu conserver le bon souvenir que j'en avais....--------------------------------------------------------première lecture en 2011 : J'ai adoré !Un roman tendre et amusant, triste et optimiste qui sonne très juste.Le style est d'abord déconcertant, mais finalement très adapté à l'histoire. Un beau livre, très agréable à lire.----------------------------------------------
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Charles Balanda, 47 ans, architecte à Paris, apprend incidemment la mort d'une femme qu'il a connue quand il était enfant et adolescent. Dès l'annonce de cette nouvelle, il abandonne plans et projets, perd le sommeil et l'appétit, sans comprendre pourquoi. Commence alors un long travail de deuil.
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Comment ne pas être d'accord avec toutes les critiques dithyrambiques qui accompagnent la lecture de ce nouveau A. Gavalda. J'y ajouterai quand même un bémol. A savoir la longueur de la première partie, qui nous plonge dans les états d'âme, trop récurrents, de ce cadre "qui a tout pour être heureux" mais qui se cherche toujours à 40 ans. Trop de travail, couple sombrant et problèmes avec ses souvenirs de jeunesse qui interfèrent sans cesse dans son quotiiden.
Sont abordés les problèmes d'adolescence et de vieillissement.
Mais vraiment, c'est un peu trop convenu.
D'autre part, le tic d'écriture qui consiste à supprimer les pronoms personnels, meme si, parfois cela allège la phrase, devient horipilant à la fin, parce que trop répétitif..
Maintenant, que je donne l'impression de"descendre" ce bouquin, j'avoue être toujours touchée par ce renouveau évoqué par la vie de Kate et du bonheur qu'elle donnne autour d'elle. Education libre et riche, sans tomber dans le côté soixante huitard (enfin pas trop).
La 2ème partie du livre me réconcilie donc avec le plaisir que j'avais pris , avec "Ensemble, c'est tout", mais j'aimerai découvrir une autre facette de l'auteur dans un prochain livre, en gardant cet enthousiasme et cet amour des êtres.
C'est bien réconfortant, à notre époque.
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"La suite ne se raconte pas. Trop vue, trop connue.
Le petit banquet. le dîner du samedi soir chez des gens bien élevés où tout le monde joue sa partition avec vaillance. .....Allez ...je vous épargne tout ça...Vous les connaissez par coeur, ces parenthèses chaleureuses et toujours un peu déprimantes que l'on appelle la famille et qui vous remémorent de temps à autre comme il est court, le chemin parcouru..."
La première partie du roman est "à se tirer une balle dans la tête" ! On accompagne Charles, 47 ans, en pleine 'crise du milieu de vie'. Il fait le bilan d'une vie où -vraiment- rien de va : sa famille le fatigue, sa femme le trompe et son métier l'éreinte : errances, mal être, fuite vers l'avant ou retour en arrière. C'est pesant, désespérant par moments, comme le style de l'auteure. Les mots et les états d'âme sont jetés pèle-mêle sur les 300 premières pages du livre. Puis le style devient plus léger et plus fluide quand Charles fait une rencontre. Ouf ! Il prend -enfin- des décisions constructives. le livre se construit en même temps. Apparaissent des personnages généreux et vrais qui, boitillants, se remettent à vivre.
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La première moitié du roman est looongue. J'ai dû m'accrocher. Mais par la suite, enfin j'ai retrouvé la valeur de Gavalda.
De beaux sentiments, exprimés en toute simplicité.
J'ai son ouverture d'esprit et sa manière d'explorer le ressenti de chacun de ses personnages.
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Comment ça fait, quand on se rend compte qu'on a perdu la joie de vivre?
Comment garde-t-on la joie de vivre quand celle-ci est trop folle pour la vie d'adulte? Mais est-ce seulement trop fou? Selon qui?
Alors Charles replonge dans les mystères de son enfance, découvre une vie, où la redécouvre, cette vie qui lui correspond, qu'il avait oublié. Et finalement, que faire devant une telle évidence? Repartir dans le carcan du quotidien, exceller dans son métier en restant seul et, sans être malheureux, simplement apathique? Mais on est forcément malheureux après avoir connu le bonheur, n'est-ce pas?
Alors quoi, tout claquer et revenir en enfance?
Et s'il suffisait de combiner les deux? Si c'était possible ?

Moi, c'est ce que je garde en tête de ce roman, mais il y a bien plus. Il y a de la fausse magie, il y a des rires, de la folie, une réalité qui nous est inconnue. Et ce monde pourrait exister.
C'est écrit avec élégance, poésie et frivolité entachée de doutes et de raisonnements, puis simplement de joie pure.
C'est agréable à lire, ça fait sortir de notre monde, ça donne envie.
Peut-être un peu trop fantastique et léger pour moi qui aime la littérature classique, mais j'ai aimé comme distraction!
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Ayant adoré le roman « Ensemble c'est tout » il y a quelques années, c'est avec fébrilité et optimisme que j'ai décidé de lire « La consolante » qui était sur ma liste de lecture depuis for longtemps. Que dire… disons que je ne partage pas du tout le même enthousiasme pour ces 2 romans. Après une centaine de pages, j'ai songé à abandonner…Le style d'écriture et l'absence de sujets dans les phrases m'ont irritée à plusieurs reprises. Cette ambiguïté dans le texte a fait en sorte que parfois, je devais revenir sur les derniers paragraphes lus, car j'avais mal figuré le personnage, le lieu ou l'époque auquel l'auteure faisait référence. J'ai toutefois décidé de poursuivre la lecture car l'histoire de Charles me fascinait, et je dois dire que la suite s'est lue beaucoup plus aisément : le parcours de Charles est prenant et j'ai été subjuguée par le personnage de Kate. Toutefois, la fin du roman renoue avec des phrases dont le sens porte à confusion. Au bout du compte, ce n'est pas un livre qui a rencontré mes attentes et je ne le recommanderais pas.
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Charles Balanda est architecte. Il navigue entre des chantiers interminables en Russie et une vie familiale étiolée, englué dans une existence qu'il ne comprend plus. Lors d'un repas de famille, une lettre va tout changer et faire voler en éclat le peu de stabilité qui lui restait.
De ces souvenirs enfouis et souvent douloureux, Charles tirera-t-il la force de rebondir et d'avancer ?
Avant de lire ce roman, je n'avais lu que des nouvelles de l'auteure, le fameux Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part. J'étais curieuse de découvrir sa plume et j'espérais l'aimer car ce livre fait un peu plus de 600 pages ! (grand format).
Cela ne m'arrive pas souvent, mais j'ai failli abandonner ma lecture plusieurs fois. La première raison est l'écriture qui m'a tout juste irritée au plus haut point. Des effets de style trop répétés, qui perdent alors leur sens. Et honnêtement, pendant presque 200 pages, je ne comprenais pas grand chose à l'intrigue.
J'ai persévéré malgré tout car j'avais lu dans quelques avis que cela s'améliorait ensuite. C'est vrai, vers la moitié du livre, l'histoire se met réellement en place mais il faut tout de même 300 pages pour en arriver là !
Le passé de Charles est alors "débroussaillée", et on peut l'accompagner dans sa "rédemption". Ici, on a affaire à un homme qui se rend compte qu'il est passé à côté de sa vie et qui se remet en question. Son enfance, un ami, la mère de celui-ci, tout lui revient en mémoire et l'amène à chambouler son quotidien.
Ce roman n'est bien sûr pas un roman d'action, il y est beaucoup question de regrets, de choix, de destin...
Malheureusement, hormis Charles et quelques personnages comme sa belle-fille Mathilde ou Kate, le reste est assez flou. Sa soeur, Claire, qui aurait pu avoir un rôle plus important dans cette histoire reste vraiment en retrait. de plus, il est parfois difficile de s'intéresser aux tirades architecturales qui, même si elles sont bien documentées, sont plutôt ardues pour une néophyte comme moi.
J'ai préféré la dernière partie du livre, mais à aucun moment je n'avait hâte de reprendre ma lecture et de retrouver les personnages.
Pour moi, ce livre pourrait facilement faire 200 pages de moins sans que cela nuise à l'histoire. Il y a trop d'éléments effleurés, dilués dans des moments qui ne servent pas l'intrigue.

Pourquoi lire La consolante ?

Surtout pas pour découvrir l'auteure ! Heureusement que j'ai commencé ma lecture d'Anna Gavalda avec Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part car La consolante n'est clairement pas sa meilleure oeuvre.



J'ai dans ma pile à lire un autre recueil de nouvelles Fendre l'armure et je pense m'en tenir là pour le moment. A retenter un jour peut-être en version longue !
Lien : http://racontemoilalecture.o..
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