J'ai acheté ce livre les yeux fermés, et en le commençant je n'avais lu aucune critique, ne connaissais que le nom du personnage principal : Charles, et son métier : architecte !
C'est donc l'histoire de Charles, la quarantaine, architecte, en apparence heureux dans sa vie. Et puis, il reçoit une lettre ou du moins trois mots qui vont le tourmenter. Ces trois mots vont agir comme un aimant et vont l'attirer vers son passé, non sans conséquence sur sa vie.
Et au moment d'en finir avec son passé, il va faire une rencontre qui va le réconcilier avec la vie.
Dès les premières pages, j'ai été déroutée par l'absence de pronoms personnels. Mais surtout par le fait de connaître le nom du personnage principal qu'à partir de la 30ème page, et à c'est à ce moment là que tout se complique : on fait la connaissance de toute la famille et de son passé. Je me suis sentie perdu.
Au début, ce style très différent m'a demandé une plus grande concentration, je me suis habituée, et finalement je me suis surprise à apprécier ce style décousu.
Mais, durant les deux premières parties, parfois je me suis sentie comme Charles totalement "égaré" dans sa vie et ses souvenirs qui le hantent.
J'ai un peu moins accroché a ce livre qu'à ces précédents romans, peut être parce que je me sentais moins proche des personnages principaux, et des situations.
Oui j'ai aimé ce roman, je me suis attaché aux personnages, à leurs histoires, mais comment de pas s'attacher quand c'est
Anna Gavalda qui leur donne vie, elle a une façon bien particulière de nous raconter ses personnages, avant tout elle les aime et cela ce ressent, mais … il m'a manqué un petit quelque chose pour adorer.