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EAN : 9782020541510
244 pages
Seuil (29/03/2002)
3.86/5   21 notes
Résumé :
Pour nos contemporains, la révolution industrielle essituée en Angleterre au XVIIIe siècle. En fait, Jean Gimpel nous démontre qu'elle plonge ses racines au Moyen Age qui avait déjà révolutionné le monde du travail par le renouvellement des sources d'énergie et par l'invention technologique.

C'est un autre Moyen Age qui nous est ici conté — ni celui des croisades ni celui des troubadours — un Moyen Age inattendu et longtemps inconnu.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce livre très riche ne peut que passionner un lecteur avide de connaître les ressorts de l'extraordinaire explosion innovatrice, en particulier au plan technique, qui a caractérisé une période du moyen âge qui a pris fin dans la deuxième moitié du XIII° s, et curieux de savoir ce qui a fait que ce jaillissement a pu prendre fin.
Le livre pêche cependant par son aspect un peu décousu, car les thèmes qu'il aborde, s'ils se rapportent tous, ou presque, à la thématique commune que je viens de rappeler, sont traités dans un ordre qui parait un peu aléatoire et auquel le lecteur peine à trouver un sens.
Cela n'empêche nullement que l'intérêt des sujets abordés, et la richesse de l'information apportée tient le lecteur en haleine.
La seule faiblesse importante réside dans un dernier chapitre, intitulé ˝ bref essai sur les cycles de civilisation˝ dont l'ambition dépasse visiblement ce que l'auteur était vraiment en mesure de tirer de son érudition, pourtant immense, et dont la lecture, près de quarante ans après sa rédaction, laisse pantois, tellement les événements ont, entre temps, contredit des théories que l'auteur aurait visiblement dû exposer de manière plus prudente, ou mieux, s'abstenir d'introduire dans un livre qui n'en avait nullement besoin pour s'avérer d'un apport très estimable.
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Court livre sur l'histoire des techniques au moyen age, prémisse de la révolution industrielle du XIX selon l'auteur. Élogieux jusqu'au XIIIème siècle avec nombre d'invention et d'inventeurs, une époque propice au progrès. Mais ensuite l'église, précédemment bienveillante, mettra des bâtons dans les roues des ingénieurs pour laisser la place à 200 ans d'obscurité.

Très instructif, facile à lire, évidemment concentré sur l'Europe. A noter que le livre accuse parfois ses 30 ans d'âges, quelques parallèles avec notre époque tombent un peu à plat sur la fin du livre.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Au IX ème siècle, [......] sur les terres de Saint-Germain- des-Pres,connu maintenant par ses cafés littéraires : Flor, Lipp, Deux-Magots,il n'y avait pas moins de 59 moulins construits sur de modestes cours d'eau.Les aqueducs n'étaient plus nécessaires pour entraîner les roues à eau. [........]
Ainsi, sur les bords de la Robec, qui se jette dans la Seine à Rouen,on dénombrait 2 moulins au X ème siècle,4 au XI ème, 10 au XIII ème,et 12 au début du XIV ème siècle. Dans ce qui constitue aujourd'hui le département de l'Aube, 14 moulins sont mentionnés au XI ème siècle,60 au XII ème et plus de 200 au XIII ème siècle. [ chap.1 :les ressources énergétiques de l'Europe 12- l'eau à tout faire ]
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En 1255, dans la foret de Wellington, on dénonça 2 fours à chaux qui à eux seuls consommaient 500 chênes par an. En France, au XIII ème siècle , à Colmars en Haute-Provence, on interdit les scieries hydrauliques. A Chelles, vers 1205, l'exploitation abusive des bois d'un domaine conventuel fut réglementé. En Italie, la commune de Montagulotto exigea de chaque propriétaire qu'il plante 10 arbres par an.
En Angleterre, les forêts domaniales, très étendues, furent protégées par des lois très impopulaires. Ces mesures avaient été prises par les rois normands, non pour des raisons d'écologie bien comprise, mais pour préserver leurs réserves de chasse. Toutefois, dès qu'ils avaient des difficultés de trésorerie ces mêmes rois acceptaient que l'on procède à des coupes dans leurs forêts.
[Note du lecteur: rien n'a vraiment changé, mais tout s'est acutisé].
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Froissart vante ainsi les mérites de l'horloge du Palais Royal.
"L'orloge est, au vrai considérer
un instrument tres bel et tres notable
et c'est aussi plaisant et pourfitable
car nuit et jour les heures vous aprent
par la soubtilité qu'elles comprent
en l'absence meime dou soleil
dont doit mieux prisier son appareil."
En obligeant les autorités ecclésiastiques à faire sonner les heures à intervalles réguliers de 60 minutes, le roi Charles V attaquait la suprématie des habitudes religieuses et liturgiques. L'Eglise fut obligée de donner priorité aux intérêts temporels des bourgeois au détriment des "exigences de l'éternité ". "la sonnerie régulière apporta une régularité jusque là inconnue dans la vie de l'artisan et du marchand...."
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En 1459, les maîtres-maçons de Strasbourg, Vienne et Salzbourg, réunis à Ratisbonne pour rédiger les statuts de leurs loges, décidèrent que : « Nul ouvrier, nul maître, nul 'parlier', nul journalier n'enseignera à quiconque n'est pas de notre métier et n'a jamais fait travail de maçon, comment tirer l'élévation du plan. »
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La consommation de l'energie augmenta considérablement. Grâce à des innovations techniques, le rendement s'améliora et des sources nouvelles d'énergie furent découvertes. Maintes tâches effectuées à la main furent confiées à des machines. Les récoltes, décuplées.....
[introduction]
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Video de Jean Gimpel (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean Gimpel
Pour sa septième édition, le Festival du Regard vous plonge au coeur de la Nuit photographique. Véritable défi pour ce medium qui, par définition, se nourrit de lumière. Après les thèmes « Adolescences », « Habiter », « Voyages extra-ordinaires » et « lntime et Autofictions », voici « Bonjour la Nuit ! » qui vous emmène dans les univers nocturnes de vingt photographes. Parmi les plus connus, Anders Petersen. le festival a l'honneur de présenter des tirages inédits du célèbre Café Lehmitz. Fasciné par le quartier rouge de Hambourg, le photographe suédois va s'immerger dans le huis-clos d'un petit bar du port et tirer le portrait de ses habitués. Cette série produite en 1967 va propulser l'artiste sur la scène photographique internationale. C'est avec « House Hunting », que Todd Hido s'est fait connaître en 2001. Lui qui a su saisir l'ambiance inquiétante de la nuit américaine en photographiant de simples pavillons éclairés et silencieux…
Une ambiance mystérieuse se dégage aussi des tableaux de Juliette Agnel. Dans ses grands formats se déploient, majestueuses, les plus belles cités antiques du Soudan sous un ciel constellé d'étoiles. Troublante beauté que celles des pierres laissées-là depuis la fin du règne du pharaon Taharqa (vers 600 ans avant notre ère). C'est également sous des voutes célestes scintillantes que Thierry Cohen a figé pour toujours les mégapoles de Tokyo, Shanghai ou Rio, sauf que les cieux que nous voyons ne sont pas réels, ce sont ceux que nous devrions voir mais devenus invisibles du fait de la pollution lumineuse. Les étoiles, les constellations sont parfaitement à leur place. Thierry Cohen photographie le ciel à l'exact latitude que la ville, dans un lieu dénué de tout éclairage. Les étoiles devaient être bien visibles ce soir de novembre 1965, lorsqu'une panne de courant générale plongea brutalement la ville de New York dans une quasi totale obscurité. le photographe de Magnum, René Burri, équipé de huit rouleaux de pellicule, a témoigné de cette expérience exceptionnelle dans une des plus grandes villes du monde où on avance comme dans un rêve halluciné… L'absence d'électricité, c'est le lot quotidien d'un milliard d'habitants sur terre.
Rubén Salgado Escudero met en scène des habitants des quatre coins du globe, dont la vie a été améliorée grâce à des panneaux solaires portatifs. Quant au Cambodgien, Philong Sovan, il utilise le phare de sa motocyclette pour photographier la vie nocturne et bouillonnante de Phnom Penh. 
Il arrive que la nuit devienne féérie lorsque les aurores boréales sont de la partie. Dans Hyperborea, la Russe Evgenia Arbugaeva nous fait découvrir l'extraordinaire magie des nuits polaires. Festive aussi, dans les photo-graphies de Ronan Guillou qui a relevé le défi de la Carte blanche lancée par la Communauté d'Agglomération de Cergy Pontoise en nous dévoilant les coulisses du spectacle flamboyant, Carmen Street, le chef d'oeuvre du compositeur Georges Bizet d'après la nouvelle de Prosper Mérimée. A l'approche de la fin d'année, la nuit se pare de ses plus beaux habits de lumière, comme le montrent les images de Laure Vasconi réalisées à Los Angeles. Là-bas, la tradition des décorations de Noël est une affaire sérieuse. Tout est dans la démesure, c'est à celui qui fera scintiller le plus d'ampoules ! Toujours sur le continent américain, Céline Croze nous emmène au Vénézuela. La photographe nous fait rencontrer les barons de la nuit de Caracas où elle séjourne pendant le tournage d'un film. Un univers de couleurs sourdes et de violence, qu'elle restitue avec force dans la série « Siempre que », présentée pour la première fois dans un festival. C'est également une première pour Françoise Evenou, et ses « Reinas del Bosque », portraits dignes et altiers des travailleuses du plaisir en périphérie de Paris. Enchaînement parfait avec la nuit sulfureuse vue par l'Américaine Merry Alpern qui, en 1993, va épingler les moeurs interlopes des traders de Wall Street dans un peep-show clandestin de New-York. Autre série culte qui interroge sur notre place de spectateur/voyeur : « The Park », du Japonais Kohei Yoshiyuki, décédé cette année, à qui le festival rend hommage.
La nuit, au sens métaphorique, le Slovène Evgen Bavcar y est plongé depuis l'age de 11 ans. Aveugle, le photograp
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