Jean Pierre Girard place ses personnages dans des espaces sans cesse différents, les uns apparemment clos, penderie, alcôve, les autres soumis à l'esprit de la route, habitacles d'automobile ou de camion, accotements de fortune. Cette oscillation trouve son écho dans une langue qui a choisi de ne pas se fixer, l'oral imposant sa présence avec l'accent d'un caméléon qui irait tour à tour à Joliette, Paris, Trois-Rivières et Saint-Machin. Et qui y va.
Le film L... >Voir plus