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Je manque de temps pour venir à bout (ou tenter !) de mes envies de lecture … elles s'enchaînent et je parviens péniblement à avancer dans le train, quand la fatigue ne me fait pas somnoler contre la vitre …

Malgré cette PAL débordante, j'ai tout de même tenté ma chance lors de l'édition « littérature » de Masse Critique sur Babelio (on est accro aux bouquins ou on ne l'est pas, ma bonne dame) et paf, j'ai gagné le nouveau roman de Julia Glass, auteur dont j'ai entendu beaucoup de bien.

A la mort prématurée du célèbre auteur de littérature jeunesse Morty Lear, son assistante Tommy croule sous les devoirs : que faire de cette belle « maison parmi les arbres », comment gérer l'Oeuvre, et surtout quelles décisions prendre quant au biopic en attente de tournage ? L'acteur Nick Greene, la coqueluche du moment, s'est vu attribuer le rôle de Morty et devait venir le rencontrer … Tommy, qui était devenue un « tout » pour Morty : secrétaire, gouvernante, confidente, amie, etc, reçoit le célèbre acteur avec appréhension, tandis qu'elle découvre peu à peu les secrets enfouis de celui qu'elle croyait si bien connaître …

C'était mon premier livre de Julia Glass et j'ai mis un certain temps à rentrer dedans : l'écriture m'a paru un peu confuse au début. Julia Glass use et abuse des parenthèses, ce qui peut en agacer certains mais qui est un procédé qui m'enchante, je ne sais pas pourquoi. Je me suis néanmoins un peu perdue dans les nombreux personnages, ais-je été inattentive ? J'ai eu des difficultés à me passionner pour cette histoire pendant sa première partie, puis, une fois bien lancée, j'étais dedans.

C'est un roman assez exigeant, autant au niveau de l'écriture que de l'intrigue : il faut prendre son temps pour en apprécier pleinement la lecture … Je l'ai terminé sans déplaisir mais ce ne fut pas un coup de coeur : je ne me suis pas sentie assez emportée par l'histoire.

J'ai néanmoins mis la main sur deux autres titres de Julia Glass, « Refaire le monde » et « Louisa et Clem », pour retenter le coup 😉

Un grand merci à Babelio et aux éditions Gallmeister !



« Une maison parmi les arbres », Julia Glass, Gallmeister, 2018
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Ce roman m'a été agréable à lire et m'a fait l'effet d'une série plaisante, où l'on retrouve les personnages comme de bons amis. Avec beaucoup de délicatesse, l'auteur compose une atmosphère bucolique où évoluent des personnalités complexes, et dont les destins se croisent de manière assez inattendue. Je salue le travail de l'auteur sur la psychologie des caractères et sur la richesse des intrigues.
J'ai mis un certain temps avant de rentrer dans ce monde, à identifier les uns et les autres, car l'auteur offre d'emblée une mosaïque de personnages et nous fait traverser différentes époques. Puis s'installe un suspens qui se maintient jusqu'au bout, et Julia Glass y parvient habiliment : quel est donc ce secret que Morty, l'auteur de livres pour enfants décédé accidentellement, gardait enfoui dans ses mémoires et qui transparaît en demi-teinte dans ses dessins ?
Tout en rendant un bel hommage à la littérature jeunesse – j'aurais aimé qu'y soient reproduits les dessins de Morty - Julia Glass explore des souffrances qui touchent l'universel : le deuil, la maladie, l'abandon, la solitude, et leur dépassement par l'art : l'écriture, le dessin, le cinéma, le théâtre. Un récit très intelligent et foisonnant, parfois un peu long, mais qui mérite d'être lu et relu.

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Cette maison c'est celle de Mort Lear célèbre auteur britannique pour enfants dont Tomasina Daulair , dite Tommy, précieuse assistante hérite au décès accidentel de son patron.
Tommy la fidèle, l'amie, la secrétaire, la confidente devient donc l'exécutrice testamentaire de Mort et doit organiser cette succession.
Une succession est toujours délicate et donne souvent l'occasion de découvrir des aspects du disparu que l'on ignorait, celle-ci ne déroge pas à la règle.
L'organisation de cette succession est le prétexte qu'utilise Julia Grass pour dérouler la vie de Mort, son oeuvre au travers de regards croisés et nous faire découvrir les petits arrangements qu'il a commis avec la réalité.

Regard de Tommy qui en fouillant dans le passé de son ancien employeur (et en revisitant également le sien) va découvrir des aspects de sa vie qu'elle ignorait.
Regard de l'acteur Nicholas Greene (Nick) qui doit tenir le rôle de Mort dans le biopic qui lui est consacré et qui connait un pan de la vie de Mort que Tommy ignore.
Regard de Merry, conservatrice d'un musée qui connaissait Mort depuis une dizaine d'année et qui souhaite réserver toute une aile du musée à l'oeuvre de l'auteur .
La confrontation de ces regards qui se complètent et se contredisent permet de découvrir un homme bien différent de ce qu'il semblait être et au lecteur de se faire sa propre opinion.
J'ai beaucoup aimé ce roman dense, riche, écrit avec beaucoup de finesse et d'intelligence, les personnages (même secondaires) sont fouillés.
Madame Glass fait preuve d'une grande connaissance des êtres et de leurs contradictions.
Un livre à relire comme on regarde à nouveau un film qu'on a aimé pour voir des choses que l'on n'a pas vues la première fois….

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La maison d'édition Gallmeister m'a toujours beaucoup attirée. Jusqu'à maintenant, je n'avais découvert qu'un seul titre de leur catalogue. Je me souviens très bien avoir apprécié Une assemblée de chacals de S. Craig Zahler. Grâce au Grand prix des lectrices Elle 2019, j'ai pu lire Une maison parmi les arbres. Malheureusement, je dois vous avouer que mon avis est assez mitigé. Commençons par les points positifs. Julia Glass nous propose un récit entrecoupé de flashbacks teintés d'une certaine profondeur et de sens. Ils permettent de comprendre les personnages et d'entrevoir les évènements qui les ont forgés. Les nombreuses thématiques développées sont, elles aussi, intéressantes.

Passons maintenant aux élèments fâcheux ayant nourri mon opinion mitigée. La mise en place est poussive, relayée par quelques longueurs ensuite. Un ennui s'est donc rapidement installé pour finir par me suivre tout au long de ma lecture. J'ai, la plupart du temps, eu l'impression de ne faire que survoler les pages sans jamais vraiment entrer dans l'histoire ni ressentir les émotions qu'a voulu faire passer la romancière. Je suis également restée assez en retrait face aux personnages comme si une barrière m'empêchait de m'approcher et de m'attacher à eux. C'est ce qu'on appelle un rendez-vous raté. C'est bien dommage mais cela arrive.

J'ai malheureusement refermé ce livre en ayant l'impression d'être complétement passée à coté. Malgré des flashbacks prenants et des thématiques intéressantes, je suis restée en dehors de ce récit. D'autres lecteurs l'ont beaucoup aimé, peut-être que ce n'était simplement pas le bon moment pour moi. En tout cas, je ne peux que vous encourager à découvrir ce roman et vous faire votre propre opinion.
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Pas emballée du tout par ce roman très dense, fourmillant de nombreux personnages et de détails dont la présence semble parfois tout à fait inutile à la narration et à l'intrigue. La lenteur de la narration, l'abus de parenthèses qui forment un obstacle à la fluidité de la lecture ont failli me décourager à plusieurs reprises même si le style est très beau et la touche d'humour so british amusante. Les personnages et le monde factice des écrivains, des acteurs, des actrices, des agents, des producteurs, des musées m'ont laissée indifférente même si certains thèmes comme la célébrité, la solitude, l'admiration, le dévouement sont intéressants.
J'ai cependant apprécié la technique littéraire utilisée par Julia Glass qui consiste à faire découvrir un personnage, en l'occurrence Morty, le célèbre écrivain pour la jeunesse, à travers la vision de ceux et celles qui l'ont connu et/ou apprécié, faisant émerger au fil des pages une personnalité bien différente de l'homme public, personnalité que seul(e) le lecteur/lectrice aura le privilège de connaître dans son entièreté.
J'ai également apprécié et même été touchée par deux personnages de femmes : Tommy et Meredith. Elles sont toutes deux très attachées à Morty. Toutes deux se sentent abandonnées, voire trahies par sa mort pour des raisons différentes. Tommy, l'assistante fidèle et dévouée a vécu une trentaine d'année dans l'ombre du grand homme, par procuration. Elle me rappelle, par de nombreux côtés, la Helen du très beau roman « Ma dévotion » de Julia Kerninon : un personnage de femme brillante qui s'efface pour que l'artiste soit dans la lumière, qui aplanit toutes les contingences matérielles pour que l'artiste se consacre pleinement à son art, très attachée, voire à la limite amoureuse de l'objet de sa dévotion, s'oubliant au point de se retrouver seule, isolée, sans enfant.
Le personnage de Mérédith, conservatrice du musée du Livre Contemporain est elle aussi seule, avec son chien, après des tentatives infructueuses d'avoir un bébé qui lui ont coûté son couple, trahie par Morty, dont elle était secrètement amoureuse, qui dépouille, dans son testament, son musée des pièces rares qu'il lui avait promises, victime collatérale d'un écrivain à l'égo surdimensionné.


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Peu de temps avant de mourir de façon bête et accidentelle, l'auteur très célèbre de livres pour enfants Morty Lear avait accepté l'idée d'un biopic sur sa vie et, plus précisément, sur un traumatisme qu'il avait vécu dans son enfance. Tomasina Daulair, qui a été durant toute sa vie adulte son assistante, sa gouvernante voire son « bouclier humain », se retrouve non seulement héritière de sa maison mais également celle qui doit exécuter son testament. Elle qui a toujours été dans l'ombre doit faire face à ceux que Morty, volontairement ou involontairement, a meurtris. Sans compter que la nouvelle étoile montante du cinéma, Nicholas Greene, qui doit interpréter Morty Lear à l'écran, s'invite pour quelques jours afin de s'imprégner de son personnage.

Julia Glass est une auteure qui sait nous parler avec sensibilité et grâce. Elle nous fait toucher les blessures de l'enfance et les failles que chaque humain porte en lui. Les relations parents-enfants ou frères-soeurs sont décrites ici avec une grande justesse. Les personnages sont touchants et nous pouvons tous nous y retrouver tour à tour. le tempo est idéal, ni trop lent ni trop rapide. L'humour est présent mais juste ce qu'il faut.
La maison occupe une place importante dans le roman et nous y évoluons en même temps que les personnages.

Chaque personne a son petit ou grand secret. Ce roman nous parle de la nécessité de l'exprimer, de l'extérioriser avant qu'il ne soit découvert et afin de pouvoir maîtriser quand et comment il sera révélé. Morty n'échappe pas à la règle. Tomasina va peu à peu découvrir que, même en ayant partagé sa vie, elle ne savait pas tout. Mais, après tout, est-ce que l'on sait toujours tout des gens, même ceux qui nous sont si proches ? Probablement non.

J'ai particulièrement aimé l'ambiance « côte Est », aussi bien la vie New-Yorkaise et ses musées que le village du Connecticut où se trouve la maison. L'auteure place son intrigue dans le milieu de la littérature jeunesse qui n'échappe pas aux jalousies et aux si difficiles relations entre artistes. Elle nous parle également de la peur de vieillir, celle de se voir remplacer par des plus jeunes, de nos incompréhensions parfois face à ce que peut apprécier la génération qui nous suit.
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” Mais cette maison donne vraiment l'impression d'avoir abrité en elle le coeur de Lear. Pas étonnant qu'il ait quitté New York. C'était sa ruche, sa tanière, et que les pièces soient toutes de taille modeste rendait l'endroit rassurant. Lear ne voulait ni d'un palais ni d'une villa ni d'un presbytère, il voulait un havre de paix, une retraite de tous les jours, la cellule d'un moine, le terrier d'un blaireau. “ 



Suite à un banal accident, Morty Lear, auteur estimé de livres pour enfants, meurt. Tomasina Daulair son assistante hérite de tous ses biens : sa belle maison dans le Connecticut, mais aussi la lourde gestion de son patrimoine artistique. Au fil des années une véritable amitié s'était tissée entre eux. Elle vivait auprès de lui, et cette mort soudaine laisse une douleur vive et un vide immense.


” Elle doit se rappeler qu'il n'y a pas de Morty à chercher. “ 


Morty semblait marqué par son étrange jeunesse et très ébranlé par la perte de son amant emporté par le sida. Il s'était entièrement reposé sur Tommy jusqu'à ne plus pouvoir se passer d'elle, et c'est ainsi qu'elle lui consacra toute sa vie et ne vécu qu'à travers lui. 


Lorsqu'un célèbre acteur engagé pour incarner Morty se présente, Tommy et lui sont amenés à fouiller dans les affaires très personnelles de Morty.


” Tout autour de lui – sur les murs, sur les surfaces des tables, sans nul doute dans les nombreux tiroirs et meubles de rangement – ce sont des centaines, probablement des milliers d'objets définissant une vie. Pas juste n'importe quelle vie, et pas juste la vie d'un homme célèbre, mais la prochaine vie que Nick endossera tel un costume magistralement taillé. Un rôle sur mesure. ”


Certaines découvertes plutôt surprenantes amènent Tommy à s'interroger, connaissait-elle vraiment l'homme dont elle partageait la vie depuis quarante ans ?



“ Non, je ne me vois pas comme un conteur. (...) Je me vois comme quelqu'un qui fabrique des histoires – un bâtisseur, un maçon. Chaque décision que prennent mes personnages est une brique, chaque relation une couche de mortier. Les dessins que je fais ? Des fenêtres et des portes. Si, quand j'ai fini, les lumières s'allument et que le toit ne fuit pas, j'ai de la chance. Je suis chez moi. ” 


Ce que j'en dis :

Si Morty ne se voit pas comme un conteur il en est tout autrement pour Julia Glass qui s'avère être une formidable raconteuse d'histoire. 

À travers cette magnifique fresque qui nous révèle l'univers d'un écrivain dessinateur pour enfants, on découvre également l'envers du décor et les multiples facettes qui se cachent derrière la création d'un livre. 

L'écriture et le dessin permettent parfois d'exorciser des traumatismes liés à l'enfance.
Des blessures difficiles qui ne se referment jamais tout à fait. 
Avec style et tout en finesse elle aborde différents thèmes tels que l'amitié, l'amour, la passion du métier d'écrivain illustrateur, le dévouement, la famille, le deuil, les souvenirs, les relations au milieu d'une nature omniprésente. 


Tout comme pour Morty Lear, La maison dans les arbres est un livre à apprivoiser tranquillement pour l'apprécier à sa juste valeur. 
Un récit qui m'a charmé par sa plume touchante et délicate.
Une fiction extraordinaire où les personnages magnifiquement incarnés nous offrent un regard profond sur l'âme humaine. 


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« Une maison parmi les arbres » de Julia Glass est l'histoire d'un auteur de littérature jeunesse, Morty Lear. Cet homme riche, célèbre et homosexuel vit avec une femme, Tomasina Daulair, qui est sa gouvernante-amie.
Au début de l'histoire, on apprend à la fois qu'un film va être tourné sur cet auteur mais aussi sa mort dans un stupide accident.
Commence alors, à travers les personnages de Tomasina et de Nicholas Greene, l'acteur pressenti pour le rôle, une rétrospective de la vie de l'auteur. Tomasina a vécu plus de 40 ans aux côtés de l'écrivain. Elle est censée le connaitre assez bien et pourtant… C'est ainsi que la 4ème de couverture nous vend le livre. Et c'est très bien vu car je me suis laissée prendre au piège. J'ai attendu longtemps les rebondissements mais en vain.
Pourtant tous les ingrédients sont présents :
-Des personnages touchants à l'instar de Dani, le frère de Tomasina, qui a servi de modèle à Morty pour un de ses plus célèbres livres, mais qui n'a jamais reçu la reconnaissance qu'il attend, ou encore Tomasina elle-même, qui a voué sa vie à l'auteur et qui se retrouve vieille fille et sans amis mais avec un héritage considérable.
-Une intrigue intéressante : que pouvait bien cacher cet auteur à succès ? Et est-ce que Tomasina n'a pas manoeuvré pour obtenir l'héritage ?
- du suspens : une maison isolée de tout, un accident qui semble étrange, un énorme héritage laissé à une simple gouvernante…
- des personnages excentriques comme Soren, le petit ami de Morty, qui entretient un rapport complexe avec lui.

Pourtant, le roman tourne en boucle. On part dans le passé, on revient dans le présent, on rencontre des personnages de second plan qui n'apportent rien à l'histoire (l'acteur-enfant qui joue le rôle de Morty) et il y a trop de répétitions. On s'attend à de multiples révélations et finalement il n'y en a vraiment qu'une seule qui est développée à n'en plus finir. Les personnages n'ont pas de réelle profondeur. A force d'accumuler les personnages et leurs histoires, on n'arrive plus à s'attacher. C'est une sorte de toile d'araignée dont on n'arrive plus à sortir.
Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas du tout aimé cette lecture. Par moments on y croit mais jusqu'à la dernière page il n'y aura pas eu ce souffle que l'on attend dans tout bon roman.
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Quand Morty Lear, célèbre auteur de livres pour enfants, décède accidentellement, , son assistante , confidente et amie Tomasina Daulair découvre qu'elle hérite non seulement de sa Maison parmi les arbres, mais aussi de la gestion de son oeuvre.
Elle qui a consacré toute sa vie à faciliter celle de son employeur va aussi devoir faire face à ceux qui veulent s'approprier , en toute bonne foi ou pas, une parcelle de l'oeuvre de Lear: que ce soit le célèbre acteur engagé pour incarner l'auteur dans un biopic, la conservatrice de musée à qui étaient promis des documents en vue d'une exposition ou le propre frère de Tomasina qui s'estime lésé par l'auteur.
Les surprises vont se succéder sous la plume à la fois tendre et ironique de Julia Glass qui excelle à relater tout en nuances les fêlures et les blessures infimes en apparence mais qui marquent toute une existence. Toute une galerie de personnages plus vrais que nature , avec leurs petitesses et leurs grandeurs, se déroule sous nos yeux. Un grand coup de coeur.
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J'ai eu beaucoup de difficultés pour entrer dans l'univers de ce roman et j'ai même dû relire les trente premières pages avant de réussir à avancer dans l'histoire. le début est long à se mettre en place. Toute la galerie des personnages y passent. Et entre les noms et les surnoms, j'étais un peu perdue. Julia Glass s'écoute écrire. Je ne doute pas de sa qualité de conteuse, certes une jolie plume mais l'histoire part dans tous les sens. de la mort de l'écrivain pour la jeunesse, Mort Lear, à l'histoire de son assistante, Tommasina Daulair, devenue sa légataire testamentaire, et de son frère, qui inspira Ivo le personnage principal de l'oeuvre qui fit connaître l'auteur pour la jeunesse, de l'acteur célèbre, Nick Greene, qui interprétera dans un biopic la vie de l'écrivain mort, de Merry, la conservatrice du musée, sans parler des autres, l'amant de Morty, les parents, etc. Ce roman est dense et ennuyeux ; il n'en finit jamais. Certes quelques passages sont réjouissants, comme le moment où les 4 personnages principaux se retrouvent par hasard réunis dans la maison de l'écrivain. Et quelques thématiques universelles interpellent le lecteur comme l'enfance (comment influence-t-elle notre avenir ?) ; le fantasme de la célébrité et la mise en abyme de l'acteur célèbre qui admire l'auteur célèbre ; la solitude des uns et des autres ; La mort elle-même abordée sous plusieurs formes. Un roman qui contient plusieurs vies, peut-être faut-il le temps de les appréhender pour vraiment les apprécier.
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