Contrairement au premier volume synthétique sur les auteurs de la conquête du monde méditerranéen, ce deuxième ouvrage, collectif cette fois-ci, cherche à analyser le déroulement des conquêtes et leurs conséquences. L'agréable originalité de l'oeuvre est la renonciation du romano-centrisme au profit d'un éclairage sur les peuples divers et leurs contacts avec le monde romain. Carthage, l'Espagne, les Gaules,
le monde grec et le monde juif sont étudiés savamment par les historiens et archéologues bien que le monde occidental me semble privilégié.
Il faut aussi s'attarder sur la conclusion de
Claude Nicolet dont la réflexion sur l' « impérialisme » romain continue à nous pénétrer par l'examen attentif de la complexité des phénomènes de conquête et d'expansion.