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Gilles Goullet (Traducteur)
EAN : 9782070343508
240 pages
Gallimard (30/11/-1)
3.26/5   61 notes
Résumé :
«J'ai vécu assez longtemps pour voir le remède à la mort, assister à l'ascension de la Société Bitchun, apprendre dix langues étrangères, composer trois symphonies, réaliser mon rêve d'enfance d'habiter à Disney World et assister non seulement à la disparition du lieu de travail, mais du travail lui-même.»
Ainsi débute l'histoire de Julius, un jeune homme d'environ cent cinquante ans. Il a tout pour être heureux dans ce meilleur des mondes possibles, pourtant... >Voir plus
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A cent cinquante ans passés, Julius a « vécu assez longtemps pour voir le remède à la mort, assister à l'ascension de la Société Bitchun, apprendre dix langues étrangères, composer trois symphonies, réaliser [son] rêve d'enfance d'habiter à Disney World et assister non seulement à la disparition du lieu de travail, mais du travail lui-même. »

- La disparition de la mort se décompose en deux étapes pseudo-médicales qui constituent quasiment tout le savoir d'un docteur, une sauvegarde permettant, en cas de mort comme de rhum une restauration / réinitialisation dans un clone développé à cet effet.
« Avec un taux de mortalité nul et un taux de natalité non nul, le monde accumulait une épaisse couche de population, même avec les migrations et les temps morts. »
La fin de la mort s'est accompagnée de technique de rejuv' permettant à tout un chacun de choisir son âge d'apparence – les docteurs ont généralement les tempes grisonnantes et les rides qui rassurent -.
Faute de sauvegarde quotidienne ou hebdomadaire, on risque de perdre des souvenirs douloureux ou doux mais précieux. Cependant, on peut décider d'être restauré sous une sauvegarde antérieure à des événements traumatisants ou qu'il est souhaitable de ne pas connaître. Et, si l'on s'ennuie, si la vie n'apporte plus son lot de défis ou de plaisirs, on peut opter pour le temps mort de la durée de son choix, un lustre ou la fin thermique de l'univers.

- La Société Bitchun, liée à la disparition de la mort, a quant à elle fait disparaître les establishments : les Etats se sont dissouts, les universités ont été prises par les étudiants, les adhoc – groupes d'administrateurs auto proclamés, démocratiques – se sont instaurés décisionnaires.
Il ne s'agit pas pour autant d'anarchie. La base de fonctionnement de la Société Bitchun est le niveau de whuffie que chacun accumule, ou non. le whuffie est constitué du mérite, de la considération, de l'estime que les autres vous portent. Il aboutit à une méritocratie où celui qui est reconnu comme le plus compétent, le plus valable peut influer le plus sur la marche des structures - leur organisation, leur évolution -. Un monde idyllique en somme, où pour obtenir plus, il faut se montrer méritant, meilleur, gentil (?).
Le trait de maître de Cory Doctorow est bien évidemment de situer l'action de son roman – une lutte feutrée, doucereuse et âpre autour de la gestion des attractions du parc) dans la synthèse parfaite de la Société Bitchun, Disney World.
Quant aux éventuels opposants ? « Ceux qui n'avaient pas adopté la sauvegarde / restauration auraient pu soulever une objection... mais, ah tiens ? Ils sont tous morts. » Depuis une génération, naturellement.

- La disparition du lieu de travail, du travail lui-même. le whuffie se gagne par la considération. Dans une méritocratie, il faut donc se montrer oeuvrant pour les autres pour progresser. La méritocratie comme idéal de gouvernement ? Pourquoi pas, d'ailleurs il s'agit sans doute de l'idéal à atteindre, hmm. Mais il a ses travers, comme tout idéal, il sacrifie l'individu. le principal écueil d'une méritocratie est vraisemblablement le conditionnement induit par la recherche de l'accumulation de whuffie.

« Les autres visiteurs détournaient les yeux après avoir consulté mon whuffie. Y compris les enfants. »
« Voilà à quoi ressemble de toucher le fond : on se réveille dans la chambre d'hôtel de son ami, on allume son mobile, et il ne se connecte pas ; on appelle l'ascenseur et le bouton d'appel se contente de vous adresser un bourdonnement hostile. On descend par les escaliers dans le hall de l'hôtel, et les gens vous croisent en vous bousculant mais sans vous regarder. »

Une recherche qui mène au règne des apparences et des faux-semblants – puisque je vous dis que Cory Doctorow est intelligent de situer son intrigue à Disney World ! -, aux actions cachées et aux trahisons

Avec Dans la dèche au Royaume Enchanté, Cory Doctorow offre à ses lecteurs un roman enthousiasmant. La frivolité apparente d'une société où la mort et le travail n'existent plus, une société de sybarites, est un décor acidulé. Ce caractère est renforcé par une écriture tout à la fois enlevée et maîtrisée. Les retours en arrière suivent des expériences personnelles de Julius, le narrateur, et éclairent sans lourdeurs mais avec bonheur l'avènement de la Bitchunerie, ses bénéfices, ses largesses, ses libertés. Sous la légèreté d'un « petit » roman Doctorow aborde non sans humour et dérision un thème beaucoup moins anodin et intrinsèque à la société humaine, la contrainte faite à l'individu par le groupe. le héros du roman, Julius a par ailleurs écrit une thèse sur la Foule, Battre la Foule est une de ses marottes.
Le côté bon-enfant du Bitchun dissimule, mais n'empêche pas manipulation et opportunisme. La violence est larvée, ne s'exprime plus dans les actes – la perte rapide de whuffie étant à éviter – mais dans les contraintes douces et les mouvements de masse qui écrasent l'individu, comme Zoya, l'épouse folle de Julius.

Ce roman de Cory Doctorow, je l'ai ouvert avec un a priori favorable. Mon jugement final est très positif. On ne s'ennuie pas à cette lecture à la fois distrayante et intelligente. Doctorow intègre avec habileté dans le fonctionnement de son univers beaucoup d'éléments cyberpunk devenus courants dans la science-fiction. Il laisse de côté toute explication scientifique des évolutions qu'il présente comme acquises ce qui accélère - ou plutôt ne ralentit pas - son récit.
Un auteur, et un roman, à ne pas négliger pour tout amateur du genre.
Lien : http://www.culture-sf.com/Da..
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Fringale de lecture. Après la traversée du désert qu'a représenté pour moi la lecture des Bienveillantes, j'ai besoin de me changer les idées, de jouer au touriste spatial japonais. Tous le jours de découvre un autre univers et je m'extasie, mais je ne reste jamais longtemps en place, le temps de prendre quelques photos puis je repart.
Aujourd'hui, mon bus japonais c'est arrêté devant le manège enchanté de Disneyworld. On a visité la vision du futur que présente Cory Doctorow. Dans la dèche au Royaume Enchanté, tel est le titre du livre qui m'a occupé pendant quelques heures. Même pas deux jours, c'est dire si c'était un passage express.

Bon le livre n'est pas mauvais en soi, je l'ai lu d'une traite. Mais par contre j'ai redécouvert les aspects désagréable d'une science fiction à l'ancienne. Pourtant l'auteur est tout jeune et c'est son premier roman, mais il se croit obligé pour rendre crédible son univers d'y immerger le lecteur. En effet, le point de vue du protagoniste est ancré dans son monde. Nouveaux termes, nouveaux concepts, nouvelles technologies sont utilisés sans explications et ça pique un peu aux yeux pendant les cinquante premières pages.
Au cours du livre, le narrateur nous raconte petit à petit comment le monde que nous connaissons en est arrivé là. Et enfin le lecteur peut s'émerveiller devant le bon côté de la science fiction à l'ancienne. Ces romans ou l'on découvre une utopie sociale radicalement différente de notre mode de vie, où les fondements d'une société imaginaire servent à introduire une réflexion sur le réel.
En l'occurrence le contexte de l'histoire, c'est notre bonne vieille terre dans quelques années. Une société nommée Bitchun est devenue omnipotente grâce à la technologie qu'elle propose, à savoir l'immortalité, sympa non ?
Le fondement c'est d'être capable de sauvegarder l'être humain et de le ré-implanter dans un nouveau corps, à priori un clone. Et comme la mort n'existe plus, les gens peuvent explorer les possibilités d'avoir un corps plus jeune, plus vieux ou modifié génétiquement. Dans une telle société ou tout le monde peut vivre éternellement, ou le plus miséreux peut prétendre à la vie éternelle gratuite, ou la technologie se charge des tâches pénibles, le concept même d'argent a disparu. Remplacé par la notion de whuffie qui est la grosse invention de Cory Doctorow.
Ce terme regroupe les notions de reconnaissance, de réputation et de statut social. Ce sont des points que les personnes accumulent à mesure qu'il se font apprécier par leurs concitoyens. Et plus le score whuffie est important, plus le personnage peut prétendre à des biens et des services élevés. C'est un peu comme les discothèques branchées parisiennes le samedi soir, il vaux mieux être riche et célèbres pour pouvoir avoir le droit d'entrer.
Le principe est très intéressant et mieux que ça il devient crédible. Dans un tel monde ou l'on a plus besoin de travailler pour vivre décemment, les gens travaillent pour rendre service aux autres et ainsi augmenter leur score de whuffie et ainsi s'élever dans la société. le jeu devient encore plus intéressant lorsque des groupes de personnes s'associent sous la forme d'adhocraties pour prendre le contrôle de structures pour le bien de tous et surtout pour augmenter leur réputation commune en rendant le monde "meilleur" ou plus intéressant.
Nous suivons ainsi les aventure d'un homme s'étant investi dans les attractions du Royaume Enchanté de DisneyWorld. le narrateur, entrainé dans un sombre complot pour la conquête du parc va tout perdre, son accès au réseau omnipotent de la société bitchum, l'amour de sa vie et sa réputation.

Voilà ce que l'on peut raconter du roman sans trop déflorer l'intriques. Passé la complexité de l'immersion du début, ça se lit bien, c'est rafraîchissant et ça mène à de vraies réflexions. Alors quoi, c'est un bon livre ? En tout cas moi je n'ai pas trop accroché. le livre est certes intéressant mais il y aurait eu je pense beaucoup mieux à faire.
Lien : http://oiseauchanteur.blogsp..
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A la fin du XXIème siècle, la mort a été vaincue grâce à la connexion des esprits au réseau ; de ce fait ils peuvent se sauvegarder à tout moment, et être restaurés en quelques heures dans un corps cloné en cas de mort accidentelle. le travail a été aboli puisque tout existe à profusion, rendant par-là même le concept de monnaie obsolète. Pour les êtres humains il n'y a donc rien d'autre à faire que de se divertir ou de s'investir dans un domaine artistique ou culturel quelconque.

Dans cette société, appelée Bitchun, on continue en revanche à mesurer la valeur sociale des êtres humains. Elle se calcule en whuffie, une mesure de la popularité et de la réputation de chacun. Lorsque vous êtes apprécié ou admiré, on vous attribue du whuffie. Dans le cas contraire, votre whuffie diminue. Et quand il devient trop bas, vous êtes méprisé, puis ignoré, et l'on finit par vivre isolé, à l'infini.

C'est dans cet univers qu'à 150 ans le jeune Julius réalise son rêve d'enfance, vivre à Disney World en tant que membre d'une adhoc, une équipe de volontaires dont la mission est d'entretenir et d'améliorer une attraction, en l'occurrence la Maison Hantée. Tout irait pour le mieux si Julius n'était pas un beau jour assassiné et qu'après sa restauration son esprit connaisse des défaillances de plus en plus fréquentes, le poussant à commettre des actions négatives, et voyant son whuffie diminuer dangereusement…

Dans la dèche au Royaume Enchanté décrit donc un univers pour le moins original et donne l'occasion à l'auteur de tenir un discours intéressant sur les technologies de l'information, tout en le projetant dans un futur imaginaire. Avec humour, il nous montre leurs avantages, mais surtout leurs effets pervers, à l'image de cette horloge interne devenue totalement dépendante du réseau. Il est vrai que Cory DOCTOROW, plus qu'écrivain, est journaliste et blogueur, et considéré à ces deux derniers titres comme une personnalité très influente du web. D'ailleurs ce premier roman avait été l'occasion pour lui de démontrer que l'on pouvait distribuer librement son oeuvre sur Internet et connaître le succès en librairie.

Pour autant, l'originalité du propos et l'acte militant ne suffisent pas à faire de son roman une oeuvre véritablement marquante. Car de la genèse de la Société Bitchun on ne sait quasiment rien, les personnages manquent singulièrement d'épaisseur, et le récit est empreint de nombreuses longueurs en dépit de sa taille réduite. Sachant que Dans la dèche au Royaume Enchanté a obtenu le prix Locus du premier roman en 2004, on a donc ici une nouvelle illustration des effets non justifiés d'un buzz médiatique. de celui-ci on ne retiendra finalement qu'une idée originale qui aurait pu être mieux mise en valeur.
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La science-fiction est la littérature d'aujourd'hui.
Voilà peu près ce que démontre ce bouquin.
Dans celui-ci, on suit les pas de Julius, qui tente de sauver son rêve de Disneyworld, au mépris de toutes les conventions de son époque.
Et quelle époque ! La mort n'est plus qu'un souvenir, l'argent n'existe plus, et on change de corps un peu comme de chemise.
Quand je dis que la science-fiction est la littérature d'aujourd'hui, je veux dire que c'est la littérature qui nous parle le mieux du présent, même si elle l'habille des vêtements du futur. Par exemple, dans ce roman, l'auteur nous parle de l'économie de la réputation que sont en train d'installer les divers réseaux sociaux (si vous voulez plus d'infos, allez donc voir la page sur le whuffie de la wikipedia). Il nous parle aussi des dérives de tels systèmes, où quelqu'un de connu pourra créer le consensus autour de lui, mais où l'innovation divergente est difficilement possible, justement parce que la divergence crée des conflits d'opinion. C'est d'ailleurs ce qui arrive systématiquement au héros.
Il nous parle aussi de la fin du progrès, même s'il ne s'en rend pas compte. Il aurait pu en effet choisir des personnages dont le but soit plus "grand" que de faire vivre DisnleyWorld. Je veux dire par là que, pour le lecteur que je suis, le choix des personnages du roman et leur poitionnement dans la société décrite montre d'une certaine façon quelles sont les aspirations de cette société. Là, les personnages sont bien vus parce qu'ils travaillent dans DisneyWorld. Et quand je dis bien vu, ce sont apparement des héros. Alors quoi ? Est-ce que Doctorow essaye inconsciement de nous montrer sa société comme creuse ? Je n'en suis même pas sûr.

En fait c'est un bouquin qui m'a laissé, une fois terminé, beaucoup de questions dans la tête : est-ce que le whuffie est un systèlme économique viable ? Est-ce que la fin de la mort ne va pas juste provoquer un ennui massif ? Franchement, je n'en sais rien. Et si ces questions sont tout à fait fascinante, je trouve que la manière dont est construit le récit, sur des bases très fortes, est un peu trop classique pour être intéressante.
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Je suis convaincu que ce roman nous dévoile un pan de notre futur.

Un vrai roman d'anticipation dans la mesure où l'auteur se livre à une extrapolation de l'une ou l'autre hypothèse scientifique (immortalité par clonage et stockage informatique de notre mémoire) et de leur impact sur la société. Un définition quasi stricto sensu de la science-fiction (si tant est qu'il en existe une).

Relativement bien écrit et très agréable à la lecture, cela donne à réfléchir, notamment sur le monde de l'éducation et la société du divertissement.

Je le recommande et vous invite à découvrir "Scroogled", une nouvelle de Cory Doctorow publiée dans Radar magazine, Numéro d'Octobre 2007, ici : http://cfeditions.com/scroogled/
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Je lui parlais du vaste tapis de l’avenir déroulé devant nous, de la certitude que nous rencontrerions un jour ou l’autre une intelligence extra-terrestre, des frontières inimaginables ouvertes à chacun de nous. Il me racontait que se mettre en temps mort indiquait clairement qu’on avait épuisé son réservoir personnel d’introspection et de créativité, et que sans lutte il n’existait pas de véritable victoire.
C’était une bonne dispute, qu’on pouvait recommencer mille fois sans jamais la régler. J’arrivais à lui faire admettre que le whuffie recréait la véritable essence de l’argent : dans l’ancien temps, quelqu’un de fauché mais de respecté ne mourait pas de faim ; à l’inverse, quelqu’un de riche mais de détesté n’arrivait jamais à s’acheter paix et sécurité. En mesurant ce que représentait réellement l’argent – le capital personnel auprès de ses amis et voisins -, on jugeait le succès avec davantage de précision.
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J’ai vécu assez longtemps pour voir le remède à la mort, assister à l’ascension de la société Bitchun, apprendre dix langues étrangères, composer trois symphonies, réaliser mon rêve d’enfance d’habiter à Disney World et assister non seulement à la disparition du lieu de travail, mais du travail lui-même.
Je n’aurais jamais cru voir un jour Dan la Bougeotte décider de se mettre en temps mort jusqu’à la fin thermique de l’univers.
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– Parfait, ai-je dit. Parfait. Ils avaient donc juste par hasard des plans pour un nouveau Hall. Et ils les ont soumis juste par hasard après qu’on m’a tiré dessus, quand tous nos adhocs étaient trop occupés à s’inquiéter pour moi. Tout ça n’est qu’une énorme coïncidence.
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Video de Cory Doctorow (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Cory Doctorow
Découvrir : https://tidd.ly/3B8ugPi
Théo Miller connaît la valeur de la vie humaine – jusqu'au dernier centime. Au Bureau d'audit des crimes, son rôle consiste à évaluer chaque dossier qui lui est confié et à s'assurer que les criminels paient intégralement leur dette à la société. Mais lorsque son amour d'enfance est assassinée, tout change. Cette mort est la seule qui ne peut se résumer à une ligne de plus dans un bilan annuel. Car si les puissants de ce monde peuvent tuer en toute impunité, il arrive parfois que le compte n'y soit pas.
« Un roman extraordinaire qui côtoie le meilleur du genre, rappelant La Servante écarlate. » Cory Doctorow, auteur du Grand Abandon
« Un chef-d'oeuvre de la dystopie, d'une crédibilité troublante, aussi poignant que brillant. » Emily St. John Mandel, autrice de Station Eleven
« Claire North ne cesse de monter en puissance… Un récit chargé de tension, bouleversant. » The Guardian
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