La dernière chasse

Malgré des critiques très négatives sur les blogs des lecteurs, j'ai voulu lire ce Grange et je n'ai pas été déçue. Les faits de la série tv y sont, soit, mais le style de l'écrivain est bien là. L'intrigue m'a tenu en haleine même si j'en connaissais l'aboutissement. L'auteur, comme a son habitude, relaté des faits historiques liés à l'enquête des policiers. Je n'ai pas trouvé ces détails dans les épisodes de la série.
Bref, comme chaque fois que je lis un Grange, je passe un bon moment de lecture.

Mais quelle connerie d'avoir lu ce roman après avoir vu l'adaptation de la Dernière Chasse en novembre dernier. Olivier Marchal dans le rôle de Niémans après Reno. Pourquoi pas. Il est crédible. Mais cette adaptation à laquelle sont consacrés les deux premiers épisodes de la série pour France 2, m'a torpillé ma lecture. Quoique…
Avais-je dans les yeux cette adaptation ou bien est-ce vraiment que ce roman n'était pas à la hauteur de mon espérance. Autant Lontano et Congo Requiem étaient remarquables, La Terre des Morts, un bon roman bien ficelé, autant La dernière Chasse, m'a laissé sur ma faim.
Pour être franc, je n'ai pas vraiment été emballé.
Tout part d'un cadavre. Celui d'un héritier d'un groupe industriel allemand qui a été retrouvé dans une forêt Alsacienne. Flics français, flics allemands, une coopération est mise en place. Pierre Niémans, qui fait partie l'Office central contre les crimes de sang (créé juste pour lui) se rend sur place avec une de ses anciennes élèves, la brillante, Ivana Bogdanovic. Niémans n'est plus qu'un vieux flic sur le déclin. Ce personnage n'évolue plus. Il vieillit. C'est devenu presque l'ombre de lui-même. le lecteur ne découvre rien sur lui qu'il ne sait déjà. On devine l'histoire d'Ivana lourde et bourrée de fêlures. Côté allemand, le flic, Kleinert, est bien entendu fait de rigueur et de procédures.
Nous avons donc, un duo de flics torturés, un maniaque de la procédure, la Forêt Noire en Allemagne pour tâche de fond et ses arbres lourds avalant les personnages, une dynastie d'aristocrates type fin de race, les Geyersberg, un groupe militaire nazis proche des Sonderkommendos, des Rotken (chiens élevés pour tuer) et la chasse.
La chasse. Toute la chasse. Son côté technique, ses rituels et ses hommes. JC Grangé n'hésite pas pour ce qui est du côté bestial et ne se prive pas d'allonger une once de sadisme dans le creux de son histoire. Perso, j'ai trouvé que la partie sado-masochiste n'apporte rien à l'histoire.
J'ignore ce qui a été déclenché en premier. le scénario ou le livre. Mais dans tous les cas, il m'a paru que le livre souffrait d'un côté mainstream trop prononcé. J'attendais davantage de Grangé au regard des capacités de cet écrivain de talent. J'ai eu le sentiment qu'il jouait de trop avec trop de facilité pour ce qui est des thèmes, un peu convenus et de l'écriture, qui aurait pu être plus travaillée. Néanmoins, retrouver Niémans est toujours une période à part dans le roman noir. On sait que le soleil ne va pas de lever. Il y a comme un passage de témoin qui s'opère avec Ivana. Sans doute est-ce elle la vraie surprise de ce roman.

Lien : https://nigrafolia.fr

Et bien un peu déçue du nouveau Grangé......Les premières pages pourtant étaient prometteuses même si le thème de la chasse ne m'emballait pas plus que ça!
Donc, l'histoire se passe entre la chasse décryptée comme un sport, la parenthèse sur un groupe militaire nazis et l'évocation de nouveau sur le milieu du SM (où là j'avoue avoir eu du mal à y voir une plus value au livre).
Bon, à part tout ça, l'intrigue est là, bon thriller, le style Grangé est bien présent surtout qu'il réserve une surprise à la fin, lorsque l'on croit que l'affaire est "pliée" et bien non.....

La dernière chasse de Jean-Christophe Grangé
Points positifs :
• J'ai adoré retrouvé Niémans, flic bourru aux principes un peu rigides et un peu soupe au lait. On le voit ici sous un autre jour, ses faiblesses mises en avant.
Sa coéquipière Ivana est une petite pépite, j'adore cette nana ! Ils font vraiment une paire très disparate mais très intéressante.
• L'histoire est bien menée. J'ai découvert des faits historiques que je ne connaissais pas, ce qui m'a poussée à aller faire quelques recherches sur ces glaçants Chasseurs Noirs.
• Moi qui suis anti-chasse, je dois dire que je suis sortie de ma zone de confort 😅 le titre parle de lui-même... On parle ici de chasse d'un genre particulier, la pirsche. J'ai appris des choses bien sûr, mais pas sûre par contre que j'avais envie de le savoir 🤣
• Côte plume, j'ai retrouvé avec un plaisir immense le cynisme un peu brutal de Grangé, le tout teinté d'humour noir. Un style incisif qui me plaît particulièrement dans ce genre de roman.
Points Moins positifs...
• J'ai parfois trouvé qu'on s'enlisait dans les détails. On se perd par moment loin de l'enquête.
Un peu plus de rebondissements, d'inattendu ne m'auraient pas déplu.
Au final :
C'est une très bonne lecture, j'ai dévoré ce roman en 2 jours. J'ai été bousculée, ce que j'adore quand j'ouvre un livre.
Les personnages m'ont vraiment convaincue dans cet opus, plus humains avec leurs fêlures.
Attention, ça reste un thriller, certaines scènes ou descriptions sont plus qu'imagées...
Lien : https://despagesetmoi.fr/202..

Une enquête entre alsace et Allemagne. Des moeurs bien différentes qui frainent cette enquête.
Des super enquêteurs de paris venus à la rescousse.
De vieux groupes sectaire façon hitler refont surface.
Une histoire de famille fortuné quelque peu aliéné.
Les liens de la famille ne sont pas toujours se qu'elles sont.. je ne peux vous en dire plus sans dévoiler l'histoire et cela ne sera pas intéressant pour vous car la meilleure des choses et de lire ce thriller.

Grangé nous plonge dans l'univers d'une famille d'industriels allemands dont un des héritiers a été sauvagement assassiné après une chasse à l'homme. Niémans mène l'enquête et est confronté à son pire cauchemar d'enfance ainsi qu'à des résurgences de la seconde guerre mondiale. J'ai bien aimé cette nouvelle enquête où on retrouve le personnage torturé de Niémans épaulé par Ivana, une policière avec un lourd passé également. Et j'ai appris qui étaient les chasseurs noirs pendant la seconde guerre mondiale, un épisode véridique que j'ignorais.

J'aime beaucoup cet auteur qui, lorsque je lis ses bouquins, me fait faire des recherches complémentaires tant il est précis et détaillé. On sent toutes les recherches qui ont été faites avant d'écrire le livre. Je l'avais déjà apprécié dans Lontano.
On apprend beaucoup avec lui, ici sur la chasse et la seconde guerre mondiale. Moi qui adore cette époque j'ai appris plein de choses.
Bien qu'il y ait quelques éléments peu crédibles pour moi, l'intrigue est sympa, le décor parfait et les infos sur les chasseurs noirs vraiment intéressantes.

Grangé tiraille son lecteur. D'un côté, on applaudira le talent de conteur du bonhomme, ses métaphores hardies et son art du suspense, de l'autre on déplorera sa tendance à l'hyperbole, sa vulgarité satisfaite et son imagination par trop débridée. Dans "La dernière chasse" (d'une sobriété remarquable comparé à l'abominable "La terre des morts"), tout va de guingois, rien n'est vraiment crédible.

Grangé a beau ressusciter Pierre Nièmans (le flic des Rivières pourpres) et lui adjoindre une rouquine cabossée, le lieutenant Ivana Bogdanović, on ne mord jamais vraiment à son histoire de chasseurs naziphiles, de dynastie brindezingue et de molosses bouffeurs d'hommes...

Le trop est l'ennemi du bien !
Lien : http://lavieerrante.over-blo..

Je retrouve avec plaisir Pierre Niémans accompagné d'une nouvelle équipière nommée Ivana Bogdanovic pour enquêter sur le crime d'un riche héritier, retrouvé décapité et castré en forêt noire située en Allemagne de l'ouest.
Je retrouve bien ici la patte de l'auteur avec des flics torturés et des meurtres sordides, il ne se renouvelle pas mais j'en apprends sur la pirsch ou autrement dit la chasse à l'approche. le style est quant à lui toujours aussi fluide et efficace, il reste un thriller bien distrayant à découvrir. Un très bon turn-over, addictif… Et oui comme toujours avec cet auteur, j'ai dévoré ce bouquin en quelques jours.

Le hasard des lectures fait parfois bien les choses ! J'ai lu peu avant "Les Rivières Pourpres" et voilà que je retrouve , bien des années après, une légende : le commissaire Niemans.
Grangé a l'art de mettre en scène des personnages à très forte personnalité , avec un vécu chargé , et nous nous en imprégnons tout au long du récit. Sans ces 2 personnalités ( sa second Ivana Bogdanovic) le récit n'aurait pas la même portée. J'ai fortement apprécié cette histoire entre France et Allemagne , dans la forêt noire ( tiens donc) ou se mêlent traditions familiale et nazisme ; toujours embelli par les magnifiques descriptions et tournures de phrase de Grangé.