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4,1

sur 1592 notes
Connaissez-vous la famille Morvan ? le père, Grégoire 67 ans, premier flic de France, celui qui a arrêté l'homme clous durant les années Poulaga. Entre la France et le Katanga l'esprit africain fait le bonheur de certaines personnes. Vient ensuite le fils aîné qui travaille à la crime, un bosseur qui ne laisse rien au hasard. le cadet un businessman dans la finance, dont le père aime la beauté, la fille qui fait des passe à tous les producteurs pour pouvoirs devenir célèbre et la dernière la maman que le père n'arrête pas de battre. Voilà avec tous ces personnages l'histoire peut commencer. le fils aîné dirigé par son père va avoir à résoudre un crime commis sur un terrain d'entraînement d'une base militaire. L'homme clous serait –il revenu, les mêmes cruautés infligées aux victimes c'est un copieur bien renseigné. J'ai adoré le livre, on ne s'ennuie pas une minute du début à la fin il y a de l'action.

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Hé oui, je suis revenue vers Jean-Christophe Grangé, après des années d'abandons, suite à quelques lectures de ses romans qui ne m'avaient pas transporté, l'un d'eux ayant même failli apprendre à voler…

Comme je ne retrouvais plus le coup de foudre de départ, avec "Les Rivières pourpres", j'étais passée à autre chose, me promettant un jour de revenir, mais sans y croire vraiment.

Qu'est-ce qui m'a décidé ? Une critique sur Babelio où la personne (purée, je ne sais plus qui, ni sur quel roman) disait qu'il avait préféré Lontano. Bon, je m'en vais voir ce qu'on l'on dit sur le Grangé et là, bingo, l'envie m'a pris et comme je ne le possédais pas, je suis allée le quérir en bouquinerie. Il ne m'a fallu que 3 jours pour dévorer les 953 pages.

La famille Morvan, tu n'as pas envie d'en faire partie. le père est un ancien flic, barbouze de la République, qui joue au nettoyeur pour ramasser la merde des autres, qui ment pire qu'un arracheur de dent qui ferait de la politique (c'est vous dire le niveau des mensonges), son épouse soumise à son autorité et qui se fait taper dessus, trouvant des excuses à son époux… Lui, son principal fait d'armes est d'avoir mis fin aux assassinats, au Congo, de l'Homme-Clou.

Ses enfants, pas mieux. Un trader drogué qui était déjà alcoolo à 12 ans, l'aîné qui est flic et qui a des méthodes d'interrogatoires musclées et la fille qui joue à la "tepu" (la péripatéticienne) et qui accepterait qu'on lui fourre un hamster dans la "techa" (la chatte, merde, causez verlan) du moment qu'on y met le prix.

Non, mais je te jure, l'auteur n'a pas choisi une famille honorable, chez eux, tu ouvres un placard et des squelettes en tombent. Ce n'est pas la famille Ingalls, croyez-moi.

Pourtant, l'auteur a réussi à équilibrer les personnages, leur donnant aussi des fêlures, des blessures, des petits traits qui font que même si le père est un salopard de première, on n'a pas envie de le voir tomber.

Pas moyen de s'emmerder durant les 950 pages de ce thriller, mené tambour battant, sans pour autant sacrifier la forme, le fond, l'écriture ou les personnages. On prend aussi le temps de faire connaissance avec la famille Morvan. Erwan, l'aîné qui bosse au 36 quai des Orfèvres, n'a rien d'un commissaire Maigret ou Navarro. La violence est chevillée dans son corps et est coutumier des violences policières envers les suspects.

Les meurtres n'ont rien à envier au plus déséquilibré des psychopathes. C'est horrible, dégueulasse, bref, si vous aimez les crimes propres des romans d'Agatha Christie (ou des cosy), ici, nous en sommes loin, très loin. On devine déjà que le tueur appartient à la crème de la crème et qu'il a dû remporter la grande finale du "Top chef du Meilleur criminel". À vos marques, pâtissez ! Heu, assassinez !

Les ramifications de ces crimes iront jusqu'au Congo, la période coloniale est toujours tapie dans l'ombre, les magouilles sont toujours légion et la Belgique sera souvent citée dans le roman, et pas en bien, je le conçois… La période où Popol II était propriétaire du Congo "Belge" (1885) n'est guère reluisante.

D'ailleurs, j'ai apprécié que Erwan aille faire un tour à Namur et à Louvain… Attention, en Belgique, il y a deux villes portant le nom de Louvain, il faut bien préciser celle que l'on veut visiter. Si la France a connu des crises religieuses (catho/protestants), la Belgique a eu sa crise linguistique. Vous, c'était la foi, nous, c'est la langue.

Anybref, tous ces blablas pour vous dire que ce roman de Grangé est un véritable shoot d'adrénaline, de suspense, de drogues, de violences, d'enquêtes, de meurtres rituels, de tueur en série, de magouilles financières, de vengeance, de complots politiques, de magie noir, de relents de colonialisme, de sang, de tripes… Sans que jamais la soupe devienne aigre, infâme ou imbuvable.

Un thriller addictif, maîtrisé du début à la fin et que dont j'ai hâte de connaître la suite. Oui, il y a une seconde partie, avec des secrets non révélés, même si, dans ce premier tome, l'affaire des meurtres rituels contemporains a été résolue, me foutant un coup de pied au cul monumental.

Je suis contente d'avoir eu cette envie de me pencher à nouveau sur un roman de Grangé, de retrouver tout le sel qui m'avait fait kiffer grave ma race : son "Rivières pourpres" (pas le film, il est à chier, oups).

Là, après avoir lu la suite, je vais me pencher sur ses autres romans, des fois que je tomberais à nouveau sur une pépite.

PS : Lorsqu'Erwan mènera son enquête au royaume De Belgique, j'ai repéré une grosse faute d'orthographe dans le panneau indicateur : Louvain, en flamand, c'est "Leuven" et non "Leuwen" (là, ça signifie "Lion" au pluriel), sauf si un petit malin de flamingant s'est amusé à faire un jeu de mot entre la ville et le drapeau flamand (un lion).

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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un excellent page-turner, comme souvent avec Grangé, même si, au niveau de l'enquête en elle-même, on voit venir certaines grosses ficelles de très loin, en se demandant comment Morvan flics père et fils ne voient rien, eux...

Je ne vais pas vous refaire un résumé de l'histoire, aucun intérêt. La partie passionnante, ici, c'est la "Famille". Les secrets, les sous-entendus, les prétextes, les justifications des parents, à des lustres de ce qu'ils paraissent et des jeux qu'ils jouent aux yeux de tous, et tout le cortège de souffrances qu'elles engendrent pour les enfants de tels parents. Les conséquences sur ces enfants devenus adultes.

Psychologiquement, c'est absolument parfait, aucune fausse note, tout sonne juste de a jusqu'à z. Une maîtrise impressionnante des tenants et aboutissants.

Le style est incisif, il n'y a pas de temps morts, l'ensemble se déroule tambour battant, entre meurtres en série horribles et flash-backs pas très réjouissants pour les enfants Morvan.

Juste une toute petite déception, mais que dalle : qu'au bout des 953 pages de ce pavé, on n'ait pas la fin de l'histoire. Je vais voir de ce pas si la suite est sortie.
Edit : elle est sortie, et en poche ! Congo Requiem elle s'appelle ! :)
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Je suis très heureuse d'avoir pu lire en avant-première ce tout dernier livre de Jean-Christophe Grangé ! Pensez donc, je trépigne d'impatience depuis que j'ai lu Kaïken, qui est seulement sorti en 2012 en grand format. Depuis le temps que j'attendais un nouveau Grangé, je suis servie !
Dans Lontano, Jean-Christophe Grangé met en place un nouveau duo : un père et son fils. le père, Grégoire Morvan, est devenu célèbre dans les années 80 pour avoir arrêté « L'Homme Clou », tueur en série qui s'inspire des rituels africains. Quelques années après, son fils – Erwan Morvan – enquête sur un bizutage qui a mal tourné dans une école aéronaval de Bretagne. Meilleur flic de la Crim, Erwan est dépêché là-bas par son père, qui semble flairer quelque chose de louche. Rapidement, les cadavres s'accumulent et ce qui semblait n'être qu'un incident isolé ne l'est peut-être pas. Surtout quand ces meurtres sont étrangement similaires à ceux de L'Homme Clou... On peut se poser la question : pourquoi ? Et qui vise-t-il ?
Le passé de Grégoire Morvan s'avère de plus en plus trouble au fur et à mesure qu'Erwan avance dans son enquête. Il va non seulement se lancer dans l'élucidation d'un meurtre, mais aussi dans la découverte de sa propre famille. Son père, le patriarche, est au sommet de la chaine, il est tout-puissant et ses ordres ne sont pas contestés. Hormis par ses propres enfants : son fils Loïc sombre de plus en plus dans certaines addictions, tandis que sa fille Gaelle semble faire tous les choix possibles qui l'éloigneront de son père. Une enquête éprouvante pour Erwan mais aussi des failles profondes qui sont issues de ses relations familiales. Une famille cabossée, brisée aussi, dysfonctionnelle, mais qui reste malgré tout profondément unie. Mais jusqu'à quel point ?
(Suite de mon avis sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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L' appel du polar en ce début d'année a été le plus fort et n'étant pas une pure adepte du genre j'ai tout de suite foncé sur une valeur sûre à mes yeux, Jean-Christophe Grangé.
Univers noir, glauque et tourmenté, telle était ma recherche et "Lontano" , dès les premières pages, m'a confortée dans mon choix.
Propulsée au coeur de la famille Morvan et des barbourzes, j'évolue dans le monde de l'armée, des flics, des politiciens véreux, de la dope et des passes SM , au coeur de tout ca, un meurtre sordide d'un autre temps... Je régale mes envies même si celles-ci se décuplent page après page , le signe que ce polar s'installe méticuleusement.
Case après case, le tableau funeste se dessine, des fragments d'indices cloués sur la toile s'y ajoutent pour mieux me combler, se dressent alors les premisses d'une oeuvre démoniaque claquant le beignet au passage des diverses institutions au pouvoir, organes de presse et lobbyists inclus.
Mais chaque jour continue de se lever et les lendemains s'entremêlent au passé, les époques fusionnent libérant la monstruosité d'un tueur, les démons de chacun, les haines exacerbées et les peurs enfouies.
N'est ce pas la force de Grangé de proposer un imagier qui sans cesse amplifie la tension ?
De déconstruire un squelette tout en nous donnant des os à ronger ?
Un net avantage qui est loin du détail et qui s'impose.

Dossiers compromettants exhumés, lividités cadavériques qui recouvrent les âmes d'une famille au bord de l'implosion, "Lontano" suinte le mal-être, répand le malaise. Lontano, cette ville du Congo devenue fantôme depuis que l'homme-clou y a semé la mort, supplicié des jeunes femmes, devient plus proche, c'est en Bretagne puis à Paris que méthodiquement les crimes rejaillissent à nouveau.
Rupture des cuirs tannés, la peau dure des magouilleurs aux antécédents illicites se fissure et la famille Morvan est au premier plan des emmerdes.
Ajoutez la sorcellerie, la folie et les rites africains qui se greffent et vous avez un concentré savoureux de ce roman noir diabolique au rythme infernal.

Impitoyable Grangé qui nous malmène et met à mal nos nerfs. le don de l'auteur est toujours à l'oeuvre et la rumeur du tumulte interne se vérifie, la frustration à la fin de chaque chapitre s'amplifie et ce, jusqu'à la dernière page qui nous invite à suivre la famille Morvan dans le deuxième opus " Congo Requiem" que je vais bien évidemment m'empresser de commencer.
Explosif et bouillonnant, ce thriller brutal à la froideur addictive se lit d'une traite et laisse un sentiment de "reviens-y".
Une belle échappée donc dans le monde obscur de l'auteur et des ténèbres d'une Afrique mystique.

Réjouissant.


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Cela faisait un long moment que je n'avais pas lu de bouquin de Jean-Christophe Grangé. J'étais à l'heure pour les premiers. Maintenant, avec la quantité de livres à lire, et moins de temps pour moi, c'est plus difficile.
C'est avec grand plaisir que j'ai parcouru les 900 pages et quelques de l'édition de poche de ce Lontano.
Famille bizarre, deux garçons d'abord, puis une fille. Comme moi en fait. Mes enfants sont plus jeunes. Et moins déjantés. Enfin, j'espère ! Et je n'ai jamais battu ma femme.
Une histoire compliquée. Qui prend naissance au Congo, 40 ans avant, et qui est à l'origine de la gloire du père. Ah, oui, j'oubliais le père. Au moins aussi déjanté que ses enfants.
Donc le fils ainé, flic comme son père, se retrouve en charge d'une affaire qui petit à petit, va ressembler bigrement à ce qui s'est passé à Lontano.
Quelques éléments un peu fantastiques, mais finalement, ce n'est pas très gênant. On y croirait presque !
Je me mets en chasse de la suite. Congo Requiem.
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Même pas sûr que j'ai déjà lu un livre de Jean-Christophe Grangé.
1 000 pages ! 1 000 pages que je débute avec quelques à priori : à priori sur un auteur connu, qui vend beaucoup et qui est adapté, comme si le succès pouvait être contradictoire avec la qualité ; à priori sur la longueur du livre, les pavés ne me font pas peur, mais pas envie de traîner un livre des jours et des jours, même en le lisant pendant les vacances ; à priori sur l'histoire, le début situé en Afrique et qui laisse penser qu ça va parler de Françafrique ; à priori sur les personnages, le flic fils de barbouze, frère de financier camé… bof, bof…
Bon, beaucoup d'à priori je vous l'accorde du coup je vous l'accorde ! Et bien sûr, comme souvent avec les à priori, ils étaient faux.

Déjà, Grangé, c'est très connu et ça a du succès, peut-être juste parce que c'est bien. Ensuite, les 1 000 pages, tu les tournes comme si c'était dix fois moins, sans problème. Et puis l'Afrique avec son aspect barbouze est loin d'être le coeur du sujet et même cette évocation n'est pas inintéressante. le flic, Erwan Morvan, se révèle plus agréable que je ne craignais, pas plus subtil, mais pour une fois, je trouve que ça le garde ancré dans la réalité, plutôt que le contraire.

L'histoire propose de multiples rebondissements et se veut moderne, avec des incursions dans des milieux qui n'existaient pas avant. Peut-être que les ingrédients sont classiques : sexe, argent, drogue, milieux non autorisés quoi, mais ce qui fait le sel de ce livre, c'est bien la recette choisie pour nous présenter tous ces ingrédients, y compris le niveau de langue, soigné et fluide, qui permet de tourner les pages sans problèmes.

Après que le mystère se soit bien épaissi, après que le tableau d'ensemble soit devenu bien trouble, on se plaît à voir les choses s'éclaircir, à voir les pièces revenir petit à petit à leur place et rendre l'ensemble compréhensible.

Un bémol toutefois : ce besoin de brouiller les cartes à la fin, une carte du moins, qui fait qu'après 1 000 pages on a l'impression qu'il en manque quelques dizaines pour avoir le fin mot de l'histoire. On ne doute pas que l'on peut trouver ce fin mot dans un autre livre de Jean-Christophe Grangé, mais on trouve quand même le procédé un peu facile et cavalier.

J'ai enfin découvert Grangé et j'en suis très contente.
A engranger !

Lien : https://chargedame.wordpress..
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Lontano est bien une pièce de série noire, elle se joue dans la forêt équatoriale du Congo, puis avec la constance d'un pervers à travers une série de meurtres inexpliqués mais qui semblent rappeler une mise en scène ritualisée, et qui n'est pas sans rappeler l'Homme Clou !

L'homme clou, oh  Une vieille histoire belge ! Un jeune belge plongé très tôt dans cette forêt congolaise, est initié par l'ethnie Yombé, séance de voyage dans l'au delà, il devient sorcier vaudou, guérisseur, terrassé par des hallucinations, il pense trouver dans des pratiques magiques une guérison qui le fuit. Il devient l'homme clou quand il est démasqué par Grégoire Morvan à la suite de meurtres rituels.

Est-ce cela de la fiction pure ?
Un ami Gabonais fut initié, le M'Bwiti, et me raconta cette séance délirante où il a absorbé de l'Iboga et accédé à des mondes inconnus, l'Iboga un arbre aux vertus psychostimulantes et hallucinogènes (cf wikipédia). le mythe veut que les Apinji aient cherché à entrer en contact avec le royaume des morts.

L'homme clou se retrouve en Bretagne, soigné pour ses délires , il y mène une vie tranquille et continue à sculpter ces sculptures "minkondi" petite statuette décorée de clous.
La Bretagne est l'autre pays du roi Morvan, Grégoire, l'ancien patron militaire de la France-Afrique, dit le vieux, et du clan Morvan, deux fils, l'un le meilleur flic de la Crim, Erwan, son frère cocaïnomane loïc et une fille Gaëlle au comportement perturbé.
Grégoire avec son statut privilégié au ministère veille et transpire.

La Bretagne où un étrange décès survient à la suite d'un bizutage dans une école militaire près de Brest, pas l' Ecole Navale, ni l'ENSTA , une autre fictive je rassure les parents!
Où l'on découvre des militaires adeptes du no limites comme en apnée.

Cette mise en scène ritualisée n'est pas dans les goûts du Boss. Il a des intérêts à protéger en Afrique alors ?
Son fils Ewarn est lancé dans le marigot breton, puis c'est bien l'homme clou qui surnage tel une statuette que l'on aurait laissé flotter, il faut enquêter en Afrique ;
qui double qui ?

A la sauce Grangé la série noire commence, fait des émules, les enfants Morvan, sont agressés, kidnappés, blessés... la Mouïse étrangle le vieux. Tout peut arriver et tout arrive dans ce feu d'artifice à rebondissements, face aux adeptes du no limites.

La compta se fera à la fin, « si le dossier Congolais est ré ouvert on est mort » le vieux flic en avait gardé encore sous le coude.

Magistral.

Un conseil allez voir du côté de Black Mambo une jeune femme du nom de Sophie Dabat vous mettra le baromètre à moins dix avec les pratiques du bon roi Mswati III, aux effrayantes habitudes de quoi relativiser la noirceur de Lontano.


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J'ai savouré ce Grangé que j'ai apprécié. Une famille pour le moins originale se trouve au coeur d'une histoire trouble. On se demande lequel est finalement le plus barge de tous. Leur grain de folie ne les rend pas moins attachant dans leur genre. Je qualifierai ce roman de soft par rapport aux précédents de l'auteur. L'intrigue est parfaite et tient en haleine jusqu'au bout. le rythme des chapitres, leur longueur et le style de l'écriture rend la lecture addictive.
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J'avais envie d'un thriller bien sombre, avec de la violence, des personnages caricaturaux, une ambiance complotiste, un tueur en série, du mysticisme et du fétichisme, une famille bringuebalante et des secrets d'Etat (entre autre).
Et Lontano, c'est tout cela à la fois ! Ce n'est certes pas la lecture du siècle, et certaines choses sont caricaturales ou prévisibles, mais je n'ai pas envie de lire un prix Nobel tous les jours ! Et ce livre m'a parfaitement tenu en haleine, m'a embarqué dans son univers. Et c'est déjà plus que bien !
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