"Prendre la mort comme elle vient" semble être un petit livre intéressant de prime abord. Il se présente comme un recueil de réflexions sur la fin de vie par un écrivain notoire. L'éditeur nous informe en quatrième de couverture que le tout est empreint d"humour mais on se rend rapidement compte que celui-ci tombe le plus souvent à plat. Agnostique et anticlérical,
François Gravel s'emploie à ridiculiser toutes les croyances spirituelles et la foi chrétienne en particulier en utilisant une série de clichés éculés, prétextes à des blagues dignes des années 1950. Il émaille ses propos d'anecdotes historiques ou personnelles qui peuvent faire sourire à l'occasion mais ne réussissent jamais à conférer à l'ensemble l'humanité que lui prête l'éditeur.
Heureusement que j'ai emprunté le livre à la bibliothèque municipale, sinon j'aurais sûrement exigé un remboursement. Je déplore le fait qu'on édite au Québec de tels ratages subventionnés par nos gouvernements dès lors qu'elles sont rédigées par des auteurs reconnus.