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George Orwell (Autre)
EAN : 9782807701731
Mijade (07/04/2022)
4.55/5   11 notes
Résumé :
La révolte gronde à la ferme. Les cochons chassent le fermier et affichent le nouveau règlement : "Tout ce qui est sur deux jambes est un ennemi. Tout ce qui est sur quatre jambes ou possède des ailes est un ami. Aucun animal ne portera de vêtements. Aucun animal ne dormira dans un lit. Aucun animal ne boira d'alcool. Aucun animal ne tuera un autre animal. Tous les animaux sont égaux." Le temps passe. La jeune révolution se détourne de ses principes. La pluie efface... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
La rencontre des mots de George Orwell et du pinceau de Quentin Gréban est sublimée (comme toujours chez cet éditeur) par un objet-livre splendide – format majestueux, couverture épaisse, papier brillant.

Le support du grand album illustré met à hauteur d'enfant (mais pas que !) le texte intégral de la plus décapante des fables politiques. L'histoire a toutes les chances de les captiver même s'ils n'ont pas encore l'âge de reconnaître Lénine, Staline, Trotski ou Molotov sous leurs traits animaux ou de faire le parallèle avec l'histoire soviétique : le décor de la ferme, la forme du récit animalier et les thèmes de la révolte contre l'injustice, du partage et du pouvoir leur parleront d'autant plus naturellement que l'ensemble s'incarne ici grâce aux illustrations, déployées sur d'immersives doubles-pages ou en appoint du texte. Elles plantent superbement le décor verdoyant de la ferme du manoir et figurent les personnages animaux de manière très expressive : harassés par le joug du fermier, galvanisés par la révolte, déterminés à construire un ordre nouveau, brisés par le tour terrible que prend l'expérience autogestionnaire…

Les aquarelles naviguent entre un univers idyllique et vintage servi par une palette de couleurs généreuse et le registre de la caricature déjà présent dans le texte d'Orwell. J'étais d'ailleurs extrêmement curieuse de voir comment l'illustrateur se dépêtrerait de l'incroyable dénouement de l'histoire ; et bien, son final est magistral et ébouriffant.

Mes moussaillons ont été fascinés et interloqués : comment s'expliquer que les animaux à peine émancipés de l'oppression des hommes se soumettent si facilement à celle des leurs ? À quel moment l'utopie vrille-t-elle ? L'occasion de revenir en famille sur l'histoire de l'URSS et d'autres révolutions dévoyées, puisqu'à l'évidence, le propos d'Orwell dépasse la seule critique du régime de Staline pour nous parler de dérives plus générales.

Une entrée de choix dans un classique incontournable, à dévorer quasiment de 7 à 77 ans !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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MIJADE

P.55


: Un texte fort et une incroyable mise en bouche que cet extrait pour le célèbre roman de George Orwell :
"... Quelle est donc, camarades, la nature de notre existence ?
 Regardons les choses en face : nous avons une vie de labeur, une vie de misère, une vie trop brève. 
Une fois au monde, il nous est tout juste donné de quoi survivre, et ceux d'entre nous qui ont la force voulue sont astreints au travail jusqu'à ce qu'ils rendent l'âme. 
Et dans l'instant que nous cessons d'être utiles, voici qu'on nous égorge avec une cruauté inqualifiable. 
Passée notre première année sur cette terre, il n'y a pas un seul animal qui entrevoie ce que signifient des mots comme loisir ou bonheur. 
Et quand le malheur l'accable, ou la servitude, pas un animal qui soit libre. Telle est la simple vérité. 
Et doit-il en être tout uniment ainsi par un décret de la nature ? 
Notre pays est-il donc si pauvre qu'il ne puisse procurer à ceux qui l'habitent une vie digne et décente ? Non, camarades, mille fois non ! 
Fertile est le sol de l'Angleterre et propice son climat. Il est possible de nourrir dans l'abondance un nombre d'animaux bien plus considérable que ceux qui vivent ici. 
Cette ferme à elle seule pourra pourvoir aux besoins d'une douzaine de chevaux, d'une vingtaine de vaches, de centaines de moutons – tous vivant dans l'aisance une vie honorable. le hic, c'est que nous avons le plus grand mal à imaginer chose pareille. 
Mais puisque telle est la triste réalité, pourquoi en sommes-nous toujours à végéter dans un état pitoyable ? 
Parce que tout le produit de notre travail, ou presque, est volé par les humains..."


Non, chers jeunes lecteurs, l'orateur n'est pas un humain en colère, non ce ne sont pas en face de lui des poings levés pour une révolution,

 mais des sabots, des griffes, des ergots et des pattes.
L'auteur anglais glissera les passions humaines, les frustrations du monde du travail, dues à l'inégalité, vers la petite société des animaux.
Chers lecteurs, la ferme des animaux était sur le point d'imploser.


L'auteur imaginera qu'un jour nos chers animaux familiers et domestiques ne seront plus contents de leur sort, que sous leur caractère soumis et indocile veillera une flamme intense, une colère qui gronde, sous la glace le feu.
Non, les animaux ne fomenteront pas de s'enfuir. Pourquoi fuir pour n'avoir nulle part où aller ?
Pourquoi fuir alors qu'il suffirait de se débarrasser de leur maître chéris ?

Quel regard noir sur la société animal et domestique !
Le contexte justifiera la rancoeur : mauvais traitements et travail harassant sans fin, ni but, ni considération.
Nous aurons compris, ces animaux seront bien plus que des animaux, ils seront des représentations révolutionnaires multiples, de notre Grande Histoire mondiale, les insurrections paysannes de l'Europe Moyenâgeuse, le peuple de Paris devant le Versailles de Louis XVI, les mineurs du Nord dans le roman de Victor Hugo "Germinal". Et là, ça ne sera que les échos de notre mémoire française.
La société anglaise aura son bon lot d'exemple de révolutions sociales à l'identique et c'est sans doute de celle-ci que s'inspirera George Orwell.



C'est monté sur une botte de foin que le cochon Sage haranguera les foules de la ferme et fera monter le mécontentement sourd et tût.
Cela ne semble plus pouvoir durer. 

"... « J'ai peu à ajouter. Je m'en tiendrai à redire que vous avez à montrer en toutes circonstances votre hostilité envers l'Homme et ses façons de faire. 
L'ennemi est tout deux pattes, l'ami tout quatre pattes ou tout volatile. 
Ne perdez pas de vue non plus que la lutte elle-même ne doit pas nous changer à la ressemblance de l'ennemi. 
Même après l'avoir vaincu, gardons-nous de ses vices. 
Jamais animal n'habitera une maison, ne dormira dans un lit, ne portera de vêtements, ne touchera à l'alcool ou au tabac, ni à l'argent, ni ne fera négoce. 
Toutes les moeurs de l'Homme sont de mauvaises moeurs. 
Mais surtout, jamais un animal n'en tyrannisera un autre. 
Quand tous sont frères, peu importe le fort ou le faible, l'esprit profond ou simplet. 
Nul animal jamais ne tuera un autre animal. Tous les animaux sont égaux…"

Cochon Sage dépeindra un tableau effroyable du destin de chacun et les jeunes lecteurs s'en trouveront parfois un peu partagés.
La vache n'est-elle pas faite pour être mangé le moment venu ?
Les poules n'ont-elles pas vocation à offrir des oeufs ?
Oui et non, vous le comprendrez, dans la règle de nécessité et de bonnes conditions de la ferme, on le comprendra bien.
Le récit aura ceci d'intéressant aussi qu'il distinguera l'équité dans l'égalité avec ces animaux.
Après le règne de l'Homme, à "la Ferme des animaux", comme ils l'appelleront, tout le monde ne pourra pas faire la même chose que tout le monde ; La pénibilité de certains travaux ne pourra pas être toujours partagé. Alors comme se montrer égaux ?

Il faudra réfléchir, peser le pour et le contre, ensemble.
Mais tout le monde dans la ferme n'est pas capable de raisonner de la même façon.
Le cheval le plus fort devra-t-il tirer et pousser plus, ou seul ?
Les cochons plus instruits devront-ils se libérer du temps pour penser plus ?
Malgré toutes ces hésitations et les conclusions des animaux devant des faits accomplis difficiles, le récit nous affirmera tout de même cette chose essentielle : réfléchir malgré tout par soi-même.
Car le pouvoir corrompt s'il n'est pas partagé.

"La ferme des animaux" permettra assez simplement d'expliquer sur quelle nécessité se construira une politique, une justice sociale et même une guerre, même dans une ferme d'animaux.

L'histoire se montrera efficace pour mettre à plat les stratégies simples du cochon Napoléon pour inspirer ou contrôler les masses : nous verrons la nouvelle société de la ferme glorieuse se rebâtir autour d'un projet commun puis en temps de crise, nous la verrons aussi rassembler autour d'un ennemi à haïr et maintenu dans cette colère, sans satisfaction aucune en compensation.
Pauvre cochon Boule-de-Neige !

L'emploi des animaux permettra l'accessibilité du propos aux jeunes lecteurs, avec plus de douceur sans doute.
L'illustrateur Quentin Gréban croisera ainsi le propos fort de Orwell et la délicatesse de son style graphique aquarellé réservé jusqu'alors aux plus petits. Cette adaptation pour les pré-ados et ados permettra de tenir toujours à disposition des jeunes esprits un récit qui lui semblera intemporel, toujours malheureusement d'actualité (nous le citons, après avoir suivi ses interventions sur les plateaux télé autour de ce livre).
Le roman sera savoureux dans son ironie, il est terrible aussi.
Les adultes réfléchissent-ils en ce sens aussi ? 
Quel est l'intérêt général ? 
Quel est mon intérêt ? 
Quel est mon intérêt dans l'intérêt général ? 
Est-ce que cela m'importe ?

Le roman datera de 1945 et il nous rappellera le discours de l'homme de politique américain Martin Luther King et son célèbre discours public "I have a dream..." (J'ai fait le rêve).
Cette annonce sera postérieure et datera du 28 août 1963.
Nous renverrons à l'album de l'éditeur Steinkis, sous les illustrations de Kadir Nelson, qui reprendra ce discours d'importance pour le peuple américain mais pas au final.
"« I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed: “We hold these truths to be self-evident, that all men are created equal." »

— « Je fais le rêve qu'un jour cette nation se lèvera et vivra le vrai sens de sa foi : « Nous tenons ces vérités comme allant de soi, que les hommes naissent égaux. » »

« When the architects of our republic wrote the magnificent words of the Constitution and the Declaration of Independence, they were signing a promissory note to which every American was to fall heir. This note was a promise that all men, yes, black men as well as white men, would be guaranteed to the inalienable rights of life liberty and the pursuit of happiness. »

— « Quand les architectes de notre république écrivirent les textes magnifiques de la Constitution et de la Déclaration d'Indépendance, ils signèrent un billet à ordre que chaque Américain allait retrouver dans son héritage. C'était la promesse que chacun – oui, les noirs tout autant que les blancs – serait assuré de son droit inaliénable à la vie, à la liberté et à la quête du bonheur. »

Qu'en sera-t-il des animaux de l'histoire?
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Parmi les adultes d'aujourd'hui, beaucoup connaissent « La ferme des animaux » d'Orwell. Cette fable impitoyable a longtemps été donnée à lire aux adolescents en secondaire avant d'être supplantée par d'autres lectures. Mais ce roman reste un incontournable et est toujours d'un criante actualité.

Quentin Gréban, peintre et illustrateur belge, a choisi d'agrémenter ce récit de ses jolies aquarelles et publie chez Mijade ce superbe album.

Après s'être révolté contre le fermier qu'ils ont chassé, les animaux ont décidé de s'organiser. Tout ce qui a deux jambes est une ennemi. Tout ce qui a quatre pattes ou des plumes est un ami. Tous sont égaux. Mais le temps passe. La belle affiche reprenant les lois est détrempée par la pluie et n'est plus très lisible. Mais il semble qu'on ait ajouté quelques mots à cette première constitution édictée par tous… « certains sont plus égaux que d'autres ».

Ce qui se voulait alors une satyre féroce du régime soviétique dictatorial de Staline peut s'appliquer à bien d'autres situations aujourd'hui.

L'illustration de cette fable donnera, à n'en pas douter, de nouveaux lecteurs à cette histoire. Les aquarelles de Quentin Gréban sont magnifiques. Certaines pourraient être, par leur précision du détails et leur lumière, comparées à des tableaux de maîtres flamands. le pinceau de l'auteur rend presque vivants ces animaux de ferme bien ordinaires dont il parvient à faire passer la personnalité dans leur regard. Il sublime également des lieux aussi rustiques qu'une grange ou aussi simples qu'une basse-cour.

Bref, vous l'aurez compris, je suis tombée en admiration devant ce très bel album auquel je ne trouve que des qualités. Une valeur sûre pour vos cadeaux à venir. A glisser sous le sapin !
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Le célèbre roman de 1945 de George Orwell est ici adapté en album grand format et agrémenté des fantastiques illustrations de Quentin Gréban. Cette version est intelligente : elle peut permettre aux adolescents et adultes qui n'auraient pas eu l'occasion de découvrir ce classique de la littérature en cours ou ailleurs de l'aborder d'une façon plus ludique, visuelle. Je rappelle au passage que, malgré les petits animaux et les jolis couleurs, ce livre est bien destiné aux grands lecteurs. le texte d'Orwell y est retranscrit dans son intégralité (150 pages) avec toute la noirceur dystopique qu'on lui connaît : les cochons fomentent un plan pour que les humains disparaissent de la ferme et que les animaux retrouvent leur liberté; mais peu à peu, leurs belles promesses s'effritent… Les années ont beau passer, ce récit est toujours aussi actuel.

Outre la beauté de sa technique à l'aquarelle, ce qui est jouissif dans le travail de Quentin Gréban, c'est qu'il est extrêmement généreux en illustrations dans ce livre. Il y en a une presque à chaque demi page, allant du petit animal dans un coin jusqu'à l'immense scène en double page. C'est un régal pour les yeux (même si elles serrent le coeur quand l'histoire devient plus dramatique).

Cet album est superbe, autant dans son apparence que dans son contenu. C'est le genre de bel ouvrage qu'on aime apercevoir dans les rayons des librairies pour préparer les fêtes.
Lien : https://bullesetchapitres.wo..
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Album superbement illustré. le texte original de Georges Orwell trouve parfaitement sa place au milieu de ces magnifiques illustrations qui lui donne une autre dimension. Réelle réflexion sur les travers de la société avec le prisme de cette ferme où a eu lieu une rébellion qui a éliminé le fermier. Ravie d'avoir découvert ce classique dans cette version
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Camarades, disait-il, je suis sûr que chaque animal apprécie a sa juste valeur le sacrifice consenti par le camarade Napoléon à qui va incomber une tache supplémentaire. N'allez pas imaginer, camarades, que gouverner est une partie de plaisir ! Au contraire, c'est une lourde, une écrasante responsabilité. De l'égalité de tous les animaux, nul n'est plus fermement convaincu que le camarade Napoléon. Il ne serait que trop heureux de s'en remettre à vous de toutes décisions. Mais il pourrait vous arriver de prendre des décisions erronées, et où cela mènerait-il alors? Supposons qu'après avoir écouté les billevesées du moulin à vent, vous ayez pris le parti de suivre Boule de Neige qui, nous le savons aujourd' hui, n'était pas plus qu'un criminel?
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1. TOUT DEUXPATTES EST UN ENNEMI.
2. TOUT QUATREPATTES OU TOUT VOLATILE, UN AMI.
3. NUL ANIMAL NE PORTERA DE VETEMENTS.
4. NUL ANIMAL NE DORMIRA DANS UN LIT.
5. NUL ANIMAL NE BDIRA D'ALCOOL.
6. NUL ANIMAL NE TUERA UN AUTRE ANIMAL.
7. TOUS LES ANIMAUX SONT EGAUX.
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L'Homme est la seule créature qui consomme sans produire. II ne donne pas de lait, il ne pond pas d'œufs, il est trop débile pour pousser la charrue, bien trop lent pour attraper un lapin. Pourtant le voici le suzerain de tous les animaux.
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Videos de Quentin Gréban (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Quentin Gréban
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