C'est de sa caisse d'un péage d'autoroute, quand l'influence se réduit, qu'un jeune homme revient sur les deux ruptures qui l'ont affecté : la mort de son père et une cassure amoureuse.
Beaucoup de clins d'oeils de chansons contemporaines :
Gainsbourg, Bashung, Fugain, Trust, Cabrel, Thiéfaine, etc.
Un style atypique mêlé de poésie, langage cru, sensibilité, jeux de mots (pas toujours évident à comprendre), de l'humour avec le parler de son père mi-italien-mi-français. Comme je vois l'auteur ce matin, je vais lui demander s'il écrit des textes de chansons où, je pense, il serait encore meilleur qu'avec la prose. Sa réponse : justement, quelqu'un vient de lui demander de lui en écrire. Un homme aux nombreuses qualités et sympathique.
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Passé la première surprise due au style du roman, parfois difficile à suivre, et où je n'ai pas forcément tout compris, je me suis laisser happée et attendrir par ce narrateur qui raconte ses souvenirs et son deuil, à la fois de son père et de son histoire d'amour. Surprenant, mais à découvrir.
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Ce roman est touchant, poignant, bouleversant même ! Tout en finesse, il casse les codes du roman traditionnel pour nous plonger dans un poème au long cours. Sonore et incisif, il vaut vraiment le détour ! Je dois avouer que je n'avais jamais rien lu de semblable !
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On ne supporte pas de se dire : « Là-bas c’est sûrement chouette, mais à moins de voler, pas moyen d’y accéder... » Non, l’humain, il s’en fout. La technique, il l’invente et il va partout. La virginité des lieux, ça l’agace, l’humain, alors par tous les moyens, il cherche à accéder et à posséder.
La neige, ça solidifie l’eau et ça solidarise les personnes.