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EAN : 9782382670767
Editions Mnémos (05/07/2023)
3.69/5   26 notes
Résumé :
On les avait condamnés au bagne, sans espoir de retour. Une centaine d’hommes et de femmes, enchaînés, alignés dans le convoi les menant vers leur dernière demeure. Des individus issus de tous les royaumes, et coupables – le plus souvent – des crimes dont on les accusait. Mais au cours de cet ultime voyage, le destin devait en décider autrement.

Lors d’une terrible tempête de sable, aveuglant les gardiens, rendant les bêtes folles de terreur, les pris... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Les parangons sont de retour. Enfin, pas vraiment les mêmes. Mais d'autres femmes et hommes, choisis par on ne sait quelle puissance, pour représenter l'humanité. Comme dans le Sang des Parangons, un groupe va devoir lutter, voire se sacrifier, pour sauver les autres. Mais cette fois, ce ne sont pas des guerriers et des mages choisis pour leur force et leur pouvoir. Ce sont des bagnards, libérés grâce à une tempête de sable phénoménale.

Précisons-le tout de suite : lire le Sang des parangons n'est pas une obligation pour attaquer L'Âme des Parangons. Malgré la proximité de titre, le parallélisme de structure et le même univers, les deux histoires sont quasiment indépendantes. En fait, L'Âme des Parangons se déroule bien après le Sang des parangons. Point. On n'en parle plus (ou presque).

Le récit commence dans le chaos le plus absolu : une tempête de sable a désorganisé un convoi de bagnards. Certains prisonniers, certains gardes se retrouvent ensevelis sous des vagues de sable. Les chaînes qui les relient deviennent des pièges meurtriers. Seuls quelques dizaines survivent à ce phénomène surprenant par sa force. Les voilà donc libres, mais au milieu du désert, sans eau (les animaux de bât se sont enfuis, bien sûr). Malgré ces conditions extrêmes, la solidarité n'est pas de mise. Les pulsions quasi animales dominent les rescapés qui se battent entre eux jusqu'à ce qu'un autre évènement exceptionnel ne les calme : une ville apparaît hors du sol. Une gigantesque cité sort du sable, sans habitant, mystérieuse. Une seule solution, partir l'explorer en espérant y découvrir de l'eau pour faire le voyage jusqu'à la civilisation.

Et, comme dans le Sang des parangons, commence le jeu de massacre. Les bagnards se répartissent en groupes, par affinités (ou calculs), puis s'égayent dans les rues antiques. Mais, on s'en doute, chaque recoin recèle un danger. Et, malgré les apparences, ils ne sont pas seuls. D'étranges créatures hantent les lieux. Avides de nouvelles rencontres…. La narration est vive et les temps morts quasi inexistants. Pierre Grimbert réunit une nouvelle fois une galerie de personnages tous plus torturés les uns que les autres : assassins assumant parfaitement leur passé violent, innocents (ou se croyant tels) passant leur temps à ressasser leurs mauvaises actions. Mais la gamberge est rapide, car la ville ne laisse que peu de temps à ses hôtes pour faire de l'introspection. le temps file et le manque d'eau impose une trouvaille miraculeuse rapide.

Malgré ce danger mortel qui plane au-dessus d'eux, il est intéressant de voir combien certaines personnes, hommes ou femmes, ne peuvent s'empêcher de faire des calculs pour obtenir des richesses, le pouvoir. Malgré la mort qui rôde, certains semblent incapables d'apprendre. Et nous nous trouvons devant un des grands intérêts de ce roman : les portraits de femmes et d'hommes perdus dans leurs pulsions, perdus dans leurs doutes, perdus dans tout leur être. Comme dans le Sang des parangons, Pierre Grimbert change de personnage à chaque chapitre (et ils sont courts, les chapitres : entre trois et cinq pages en moyenne). L'action n'a donc pas le temps de s'appesantir. Car ils sont nombreux. Et pourtant, on les connaît tous sans les confondre (et, je le répète, je ne suis pas bon en personnages : quand ils sont trop nombreux, je les mélange régulièrement). On comprend rapidement leurs motivations, leurs buts. Leurs interactions sont d'une grande richesse. Et d'une grande violence. Mais toujours justifiée. Ce n'est pas un portrait flatteur de la nature humaine mais, après tout, ce sont des bagnards. Pourtant, certains vont se montrer capables de belles choses. Contraste salvateur entre les comportements.

Pour ceux qui, comme moi, ont déjà lu le Sang des parangons, ce nouveau roman a par moments un air de déjà vu. On reconnaît quelques trucs, quelques ficelles. Et cela limite un peu la surprise, donc le plaisir. Mais Pierre Grimbert a su se renouveler et, malgré les parallèles, ne pas écrire deux fois le même roman. L'Âme des Parangons permet de découvrir d'autres personnages, d'autres motivations. Et le ressort ultime est différent, le dénouement dissemblable. C'est une lecture que je recommande donc sans hésiter, tout en souhaitant que l'auteur ne s'arrête pas en si bon chemin et continue à nous faire profiter de sa plume.
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"Félicitations : car de bagnards parmi les plus méprisables, vous êtes devenus les nouveaux champions de l'humanité"

J'avais eu un gros coup de coeur pour le roman précédent "Le Sang des Parangons".
Dans ce dernier, nous avions à faire aux plus valeureux représentants de chaque clan réunis pour une mission commune : sauver l'humanité.

Dans cet opus c'est la lie de l'univers qui se retrouvent piègée dans le désert alors que le convoi qui conduisait des prisonniers condamnés pour des crimes horribles à destination d'un bagne de haute sécurité se retrouve piégé dans une tempête d'une violence terrible.
L'auteur nous raconte la difficile survie des quarante-deux rescapés, hommes et femmes, prisonniers et geôliers confondus.
L'apparition aussi soudaine que mystérieuse d'une cité en apparence déserte en plein dans ce désert aride aiguise la méfiance et la peur dans ce qu'il reste de coeur chez ces vils personnages.

Reprenant les mêmes codes de narration que pour le "Le Sang des Parangons", Pierre Grimbert met en scène, cette fois, des anti-héros, à travers des chapitres courts mais très efficaces.
Il privilégie l'action tout en développant suffisamment les personnages pour tisser une fresque extravagante qui maintient le lecteur en haleine.
Nos valeureux salauds vont passer de sales moments dans ce désert, réfugiés au coeur d'une cité mortifère, apparue tel un mirage, à moins qu'ils ne soient piégés plutôt que réfugiés...
Entre lutte pour trouver de l'eau, repousser d'effrayantes créatures apparues en même temps que la cité et s'assurer que votre compagnon d'infortune ne va pas vous poignarder pour s'emparer de votre ration d'eau, la liberté soudainement retrouvée prend vite la tournure d'un enfer à peine masqué pour beaucoup de ces rescapés.
J'ai passé un excellent moment de lecture. Pierre Grimbert fait partie de cette génération d'auteurs qui savent captiver leur lectorat avec de courts mais intenses récits.
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L'année dernière, Pierre Grimbert a inauguré avec le Sang des Parangons, une nouvelle série de fantasy nettement plus sombre que son cycle de Ji. En effet, il a ici définitivement quitté les rivages de la high fantasy pour s'enfoncer dans les méandres tortueux de la dark fantasy.

Or, il est de retour cet été en librairies pour nous proposer avec L'Âme des Parangons, un nouveau titre qui se lit de manière indépendante.

Ils sont une centaine à avoir été condamnés au bagne. Pour quel crime ? Eux seuls le savent. Enchaînés les uns aux autres, sous la garde de leurs géôliers, les voici qui s'enfoncent dans le désert pour affronter leur funeste destin. Seulement une tempête de sable s'est invitée, ensevelissant et tuant la moitié d'entre eux tout en laissant hagards le reste des survivants. Tous se pensent condamnés à une mort certaine, pourtant une cité semblant être sortie des profondeurs de la terre se dresse mystérieusement devant eux. Certains y voient là la promesse de richesses à découvrir, d'autres, l'espoir d'un nouveau départ, mais n'est-ce pas vain que de croire au mirage ?

L'Âme des Parangons prend le contrepied du Sang des Parangons dans le sens que Pierre Grimbert nous attache, cette fois-ci, aux pas de repris de justice cherchant à survivre et non plus à ceux de héros missionnés pour sauver l'humanité.

Pour autant, les deux romans sont construits de la même manière et partagent cette ambiance oppressante caractéristique du genre horrifique. L'effroi s'exprime, d'abord, par la solitude des lieux. Tout ne semble que ruines et sable à perte de vue. Cet abandon associé au manque d'eau et de vivres pèsent de plus en plus sur le coeur des bagnards qui voient leur salut s'éloigner un peu plus à chaque instant. D'autant que la cité elle-même dégage une étrangeté, elle renferme de nombreux pièges et chausse-trappes placés là intentionnellement pour les éliminer un par un et faire ainsi monter la pression crescendo. Il y a quelque chose de l'univers d'Indiana Jones ou d'Allan Quartermain dans ses sols qui se dérobent sous les pieds pour laisser place à une fosse assassine ou dans ces lances sorties de nulle part pour embrocher l'imprudent profanateur. Les protagonistes endossent ainsi, pendant quelques instants, le rôle d'aventuriers en quête d'un trésor à trouver. En tout cas, c'est l'impression que cela donne au début du récit mais qui va évoluer avec la survenue d'un danger plus prégnant encore dont l'étau va se refermer progressivement sur eux. En effet, quelque chose les traque semblant même les pousser vers le coeur de la cité. Les ténèbres sont à l'oeuvre assombrissant les coeurs et les âmes. Cette malfaisance s'infiltre dans chacun d'eux mettant à nu leurs histoires, leurs passés, leurs désirs et leurs regrets.

Pierre Grimbert explore la thématique de la métamorphose pour confronter l'humain à sa sauvagerie et à sa bestialité. Si certains s'y refusent, recherchant la rédemption et le pardon à tous prix, d'autres, au contraire, s'y adonnent accueillant cette liberté d'action avec un plaisir féroce. A l'image de son précédent roman, Pierre Grimbert se plaît à analyser les consciences, à sonder les esprits en mettant ses protagonistes en concurrence, en confrontant les personnalités clivantes et en les plaçant devant des choix cornéliens. C'est tout l'intérêt de la dark fantasy qui s'épanouit dans l'introspection d'êtres tourmentés s'enfonçant dans la folie ou au contraire, recherchent la lumière.

Avec ce roman, Pierre Grimbert signe une nouvelle aventure tranchante qui s'inscrit naturellement dans son monde sombre et inquiétant des Parangons. Il nous embarque encore plus facilement dans cette histoire mêlant épique, horreur et tragédie intime, sans doute parce que l'univers ne nous est pas inconnu ou tout simplement parce que les personnages sont plus attachants encore, qui sait !

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En 2022, Pierre Grimbert faisait son grand retour sur la scène des littératures de l'imaginaire françaises avec « Le sang des parangons », un roman de fantasy pensé comme un one-shot et mettant en scène une trentaine de personnages d'origines et de profils très variés enfermés au sein d'une montagne sacrée dans laquelle se trouverait le moyen de sauver leur monde alors à l'agonie. L'ouvrage s'était révélé assez classique sur le fond mais néanmoins plaisant, notamment sur la forme grâce à une particularité narrative consistant en un changement permanent de narrateur. Chaque chapitre y est en effet relaté du point de vue de l'un des membres de l'expédition, mais ce dernier n'aura ensuite plus jamais la parole et n'est donc plus évoqué que par un regard extérieur. Avec « L'âme des parangons », l'auteur recycle grosso modo tout ce qu'il avait déjà mis en place dans son précédent roman. Cette fois nous n'avons plus à faire à un groupe de valeureux guerriers ou de sages érudits triés sur le volet qui doit cheminer dans des sous-terrains peuplés de bêtes plus terribles les unes que les autres, mais à un groupe d'anciens bagnards réunis par hasard et qui doit cheminer dans les ruelles d'une cité perdue dans le désert peuplée de bêtes plus terribles les unes que les autres. Bref, pour l'originalité, on repassera… L'auteur s'est contenté ici de changer les personnages et le décor, mais pour ce qu'est de la narration et des ressorts de l'intrigue on a à faire à une sorte de copier-coller en moins bon du « Sang des parangons ». Changement de décor, donc, puisqu'aux oppressantes et étroites galeries souterraines de la montagne sacrée succèdent les rues et bâtiments abandonnés d'une cité apparue soudainement en plein désert. Cité qui suscite dans un premier temps un grand enthousiasme chez la quarantaine de bagnards sauvés de la détention par une tempête de sable ayant fait périr leurs geôliers, mais condamnés à périr s'ils ne trouvent pas rapidement une source d'eau. Cette ville révélée par le sable recèle donc leur seul espoir, quand bien même le malaise grandissant d'une partie des membres du convoi laisse à penser qu'ils ne trouveront pas leur salut dans cet endroit visiblement très ancien mais aussi très hostile.

Le roman se déroule exactement de la même manière que le précédent : on fait la connaissance au fil des chapitres de plus en plus de membres de cette expédition qui doivent se résigner à travailler ensemble en dépit de leurs différences. On retrouve à nouveau un certain nombre d'archétypes parmi ces protagonistes, qu'il s'agisse de la redoutable capitaine de navire, des guerriers aux allures sauvages, du preux chevalier, de l'ancienne concubine ou de la religieuse. Contrairement au précédent roman, on peine à se prendre d'affection pour ces anciens prisonniers dont le sort nous est finalement relativement indifférent d'un bout à l'autre du roman. La faute, à mon sens, à des chapitres bien trop courts et qui ne permettent que rarement de cerner la personnalité des protagoniste, mais aussi à la disparition d'une certaine forme de suspens concernant leurs chances de survie. En effet, la particularité du « Sang des parangons » résidait aussi dans le fait que n'importe lequel des narrateurs étaient susceptibles de mourir, tous étant traités sur un pied d'égalité qui rendait difficile de discerner quels pouvaient être ceux auxquels l'auteur allait accorder le plus d'importance. Dans « L'âme des parangons », cet aspect est totalement gommé, et on comprend très rapidement qu'il y a des personnages centraux, auxquels il n'est pas question de toucher, et d'autres qui ne sont là que pour faire de la figuration et qui, eux, sont appelés à servir de chair à canon. On retrouve ici le même type d'affrontements que précédemment opposant les survivants à des créatures ancestrales, les vers et araignées gigantesques ayant été ici remplacés par des scorpions et serpents, désert oblige. Bien que moins impressionnants, ces combats permettent néanmoins de relancer quelque peu l'intérêt du lecteur, émoussé par des pages et des pages au cous desquelles les personnages passent leur temps à ressasser leur passé et à tenter d'évaluer la dangerosité des autres bagnards. le seul aspect qui donne finalement un peu de sel à l'intrigue réside dans le secret qui entoure les raisons de la présence au sein du convoi des différents protagonistes. Mais, problème là encore, ces secrets sont finalement assez banales et parfois même aisément devinables, ce qui n'est pas sans renforcer la déception du lecteur.

Avec « L'âme des parangons » Pierre Grimbert nous propose une redite de son précédent roman dont il reprend à la fois le principe, les ressorts narratifs et le mode de narration. Il en résulte un roman peu originale qui peine à se hisser à la hauteur du précédent dont il n'a clairement pas le caractère épique et qui ne parvient pas à éveiller la moindre émotion. Dommage.
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Les personnes jugées tel des criminels ont-elles le droit à la rédemption ? Après avoir commis un crime assez grave est-il possible à l'Homme de se pardonner et se faire pardonner ?

Après le sang des parangons, Pierre Grimbert revient dans le même univers des milliers d'années plus tard. Cette fois-ci il n'est plus question de sauver le monde mais d'échapper à un territoire inhospitalier où règne un soleil de plomb. Sur le chemin vers le bagne, les criminels se révolteront. Après une bataille sanglante, ils devront non plus échapper aux gardes mais à un rude climat désertique.

Avec l'Âme des Parangons, nous retrouvons très vite ce qui a donné son âme à l'univers. Nous retrouvons très facilement les différents marqueurs qui ont pu plaire ou déplaire au lecteur.

La narration propre au Sang des Parangons refait son apparition. Chaque chapitre suit tour à tour l'un des nombreux bagnards. Cela démontre ainsi une grande diversité des personnages notamment dans les caractéristiques permettant de se démarquer. Et s'il y en a énormément à suivre, il est pourtant très facile de les identifier. Encore une fois, j'ai trouvé que c'était un des points forts du récit. J'adore pouvoir suivre autant de personnages, découvrir leurs histoires et m'attacher à eux en quelques lignes.

Du moins, ce fut le cas pour certains... d'autres criminels paraissent si inhumains qu'il est facile de les détester ! Mais chacun apporte son lot de péripéties et c'est plaisant. Onze par exemple est celui qui m'a le plus marqué. Son personnage tournant autour des chiffres, il est comme obsédé du compte de chaque détenu, chaque mort, chaque monstre.

En effet, dans l'Âme des Parangons, nous retrouvons une fois de plus des créatures étrange et donc un aspect presque fantastique au fil de l'intrigue. Ces différentes créatures vivant sous terre sont totalement mystérieuse et inconnues de la faune locale. Elles tenteront par tous les moyens d'exterminer ces intrus.

Et si ça paraît sympa, c'est néanmoins là que vient pêcher le roman. J'ai eu l'impression d'y voir comme un recyclage du sang des parangons. Si ce "premier" tome avait si bien fonctionné, c'était notamment grâce à son originalité de narration et son côté très mystérieux, mystique. le fait de ne pas totalement savoir où on allait, de suivre l'aventure comme un jeu de rôle dans un donjon. Malheureusement Pierre Grimbert a repris les mêmes marqueurs pour les transposer dans l'âme des Parangons. Alors oui c'était encore une fois rondement mené et super addictif comme lecture. Mais où est passée l'originalité ? Pourquoi retombe-t-on sur des créatures presque semblables et toujours dans les profondeurs de la Terre ?

Et alors on pourrait se dire qu'il doit forcément y avoir des rappels, des liaisons entre les deux qui vont finir par nous apporter des révélations tant attendues... Mais que neni. Oui il est parfois question de rappeler les parangons qui ont sauvés leur monde mais ça s'arrête là.

En fait, j'y ai surtout vu comme une opposition entre le bien et le mal. Une opposition des différentes thématiques, de ce qui donne vie aux personnages et à l'intrigue. Et de ce point de vue là ce fut nettement plus intéressant à lire. Les personnages sont parfois amoraux et ne pensent qu'à titre personnel tandis que dans le premier il était question de se sacrifier pour le bien être des différents clans. Ici, c'est comme si les Dieux cherchaient à les punir malgré tout alors que dans le premier les personnages demandaient leur aide. Ce sont des bagnards, des criminels qui parfois sauront trouver le chemin vers la rédemption, le pardon, parfois seront juste châtiés pour leurs crimes. Dans tous les cas, entre les deux romans il est question de survie mais à différente échelle. Et j'ai aimé ce parallèle entre ces deux livres.

En bref, l'Âme des Parangons saura nettement plus conquérir le coeur de ceux qui n'ont pas lu le Sang des Parangons qui, eux, y verront un goût de pas assez. En débutant ma lecture, je m'attendais à des références au premier. Pourtant, il est plus question de les mettre en opposition que de vraiment les associer. Ça reste tout de même une lecture addictive avec des personnages qu'on apprécie découvrir autant pour leur caractères que leur histoire parfois touchante, d'autres fois détestable. Pierre Grimbert les fait courir sur le fil de la moral et on peut voir comme un coup du destin à ce qu'il leur arrive. Tout reste mystérieux mais intrigant. La fin est néanmoins très ouverte, voir peut-être trop. J'espère que l'auteur prévoit un troisième tome pour lier le tout !
Un grand merci aux éditions Mnemos pour l'envoie et donc la découverte de ce livre!
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critiques presse (1)
Syfantasy
18 juillet 2023
Face à ce cortège de criminels, le roman nous rappelle l'instinct bestial qui sommeille en chacun de nous, et nous fait espérer que jamais, ô grand jamais, nous ne nous retrouverons devant cette cité ensablée maudite, sous peine de ne jamais en ressortir...
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Pourquoi l’humanité devrait-elle absolument triompher dans ce combat ? Êtes-vous si heureux du sort qu’elle vous a réservé ? Et où est-il écrit que notre espèce vaut davantage que toutes les autres ? Parce que nous nous sommes inventé une âme et avons décrété que les autres n’en avaient pas ? Parce que nous avons un pouvoir de destruction qui nous semble supérieur et dont nous abusons sans complexe ?
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C'était la seule règle à laquelle il accordait du sens : celle du "chacun pour soi".
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Vidéo de Pierre Grimbert
À l'occasion de la sortie de son nouveau roman le 26 août 2022, l'auteur du Sang des Parangons a répondu à nos questions dans ce nouvel épisode intitulé "J'irai lire chez Pierre Grimbert".
*** Ils étaient les champions de l'humanité, choisis pour aller implorer l'aide des dieux. Mais pour sauver le monde de la destruction, ils devaient d'abord en affronter les plus anciens dangers. Le monde des hommes est en train de s'effondrer. Quelques royaumes ont déjà disparu à jamais, engloutis par le sol qui s'ouvrait sous leurs cités, réduits en cendres par la lave et les flammes qui composent désormais leur seul paysage. Et toutes les prières, tous les sacrifices, semblent incapables d'y remédier. L'humanité assiste, impuissante, à son crépuscule. Une dernière chose doit cependant être tentée. Une folie, à la hauteur de cette situation désespérée. Chaque nation, chaque territoire a ainsi désigné son champion. Certains sont des sages, des savants, ou des dévots. D'autres sont des mercenaires, des aventuriers, des guerriers ou des chevaliers. Et il se trouve même des rois et des reines… Ensemble, ils vont devoir pénétrer la montagne sacrée, siège du palais souterrain des dieux. Et s'ils parviennent jusqu'aux éternels, malgré les dangers légendaires que renferme cet endroit, ils devront les convaincre de sauver leur monde agonisant. En les suppliant… ou bien en les défiant, si nécessaire.
*** Le Sang des Parangons de Pierre Grimbert Le 26 août en librairie.
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