Dalida : Face B

Dalida, héroïne de sa propre vie, puis mise en scène dans un magnifique biopic en 2017 fait de nouveau la une 37 ans après sa disparition avec ce très beau roman graphique haut en couleur et récit de vie. Un hommage sublime. A la femme. A la star de la chanson française qui a marqué toute une époque.

La couverture disco en strass et paillettes comme une ancienne pochette de disque 45 tours avec face A et face B est superbe.
La face B était traditionnellement la chanson la moins connue. Face B de Véronique Grisseaux et Céline Theraulaz, c'est la révélation d'une personnalité féminine, Yolanda derrière le personnage public de Dalida.

C'est une chronique chorégraphique et musicale, pleine de peps et de mélancolie. La vie d'une artiste.

Les couleurs éclatantes ou sombres se calquent au bonheur, à la tristesse profonde de Yolanda qui se défait pour un temps du costume de Dalida. le dessin fin, délicat est très fidèle aux traits du visage, à son sourire, aux pas de danse de Dalida comme si je revivais un moment de télévision.
Les robes sont saillantes, comme l'était Dalida en reine de disco avec sa chevelure resplendissante.

J'ai aimé regarder les dessins qui reproduisent avec talent les pochettes des disques, les photos de Dalida à la une des magazines qui sont les souvenirs d'une époque, le yé-yé de salut les copains avant les paillettes des années disco.

Le roman graphique est non seulement très esthétique et harmonieux, il est aussi riche en informations sur le parcours exceptionnel de Yolanda/Dalida, de son enfance italienne au Caire jusqu'à sa maison de Montmartre. D'abord mannequin dans la maison de couture où travaille sa mère au Caire, elle deviendra la magnifique chanteuse et danseuse de l'Olympia, la reine de Carnegie Hall à Londres, à s'en brûler les yeux aux feux des projecteurs.

Derrière le rideau, Dalida : Face B nous fait découvrir la vraie Dalida, celle qui est Yolanda, une femme fragile et forte confrontée à l'amour et à la mort. Ses envies de métamorphoses tel un phénix qui renait de ses cendres jusqu'au drame final.

« Cela ne devrait pas être si compliqué…d'aimer… et d'être aimée… ».

Je remercie Babelio et les Editions Marabulles pour m'avoir fait découvrir cet ouvrage dans le cadre de la Masse Critique romans graphiques.

*** Histoire de Femme(s)***

Première pépite de l'année avec cette superbe bande dessinée biographique.
Cette bande dessinée est une histoire de Femmes au pluriel !
Le monde de la bande dessinée a toujours été une affaire de messieurs entre les scénarios et le graphisme et là, je suis conquise que deux artistes femmes ont pu sortir ce magnifique album.
Ce dernier raconte la vie d'une Femme, une très grande Dame, partie hélas trop tôt et encore de nos jours nous fredonnons les chansons de celle qui voulait mourir sur scène sous les feux des projecteurs.
Cette Femme est bien sûr : Dalida.
L'histoire commence dès sa petite enfance au Caire jusqu'à son dernier soir où elle s'est endormie à tout jamais, pensant qu'elle portait malheur aux hommes qui l'aimait.

Magnifique graphisme très réaliste concernant les personnages connus que Dalida a pu fréquenter toute au long de sa vie.
Le scénario est complet, les couleurs des planches sont douces sans trop d'encrage qui peuvent fatiguer la lecture.

Dès que j'ai reçu cet ouvrage, je savais avant même de le lire que j'allais l'adorer ... Merci à Véronique Grisseaux et Céline Théraulaz pour leur talent.

Une pépite découverte grâce à l'opération Masse Critique de décembre. Je remercie vivement Babelio et les éditions Marabulles - un très beau cadeau de Noël qui complète ma collection de bandes dessinées.

Dalida a été et reste aujourd'hui encore une star de la chanson française. Showbiz oblige, elle a eu une vie riche en rencontres et en amours, souvent malheureuses…

Né en Egypte en 1933, Dalida grandit avec ses deux frères. le premier moment fort de la vie de Dalida (et de la BD donc !) a lieu tôt : son père italien est fait prisonnier de guerre. Il rentrera amaigri et traumatisé.
Lorsque Dalida arrive à Paris, elle tombe sous le charme. Elle joue quelques rôles au cinéma puis est repérée par Lucien Morisse qui travaille pour l'émission « les n°1 de demain » sur Europe 1. Leur collaboration sera le premier amour de Dalida et son premier succès, Bambino. La machine s'emballera : la vie mondaine avec la multiplication de rencontres décisives, donc de projets et du travail qu'il faudra fournir pour rester en haut de l'affiche. Dalida est fatiguée mais heureuse, elle vit à cent à l'heure et prend l'amour de son public très à coeur.

Malgré les nombreuses ellipses de la BD, format oblige, j'ai retenu l'avortement clandestin que subira la chanteuse et qui l'empêchera définitivement d'avoir des enfants puis la mort de sa mère et le suicide de quelques-uns de ses amants. Dalida avait la conviction de porter malheur… Elle souffrait d'ailleurs de dépression chronique mais c'est un peu là l'histoire de l'oeuf et de la poule, non ?

Je n'aurais jamais lu cette BD dans un cadre autre que celui de Masse critique et cela aurait été dommage. Les dessins sont beaux, en particulier les robes de couturiers que Dalida portait lors de ses shows. Je remercie Babelio et Marabulles pour cette jolie biographie.

De son vrai prénom Yolanda, née en 1933 au Caire, en Égypte et décédée en 1987 à Paris.

Face A, Dalida c'est cette chevelure flamboyante, qu'elle soulevait avec sensualité. Son regard, qu'un strabisme rendait plus troublant encore. Une voix rauque et veloutée, teintée d'un accent exotique. Une silhouette de rêve, magnifiée par les robes des plus grands créateurs, Balmain, St Laurent, Azzaro,…
Une présence incroyable sur scène, et même à l'écran. Des millions de fans, et des amants transis d'amour. L'ambassadrice de la chanson française dans les années 60, la reine du disco une décennie plus tard.

La face B, c'est toujours celle que l'on connaît le moins.

Face B, Dalida était écrasée par la culpabilité, persuadée de porter malheur aux hommes qui s'attachaient à elle. Pourtant entourée par son jeune frère Orlando et une ou deux amies fidèles, Dalida se sentait seule, rongée par un mal invisible : la dépression.

La scénariste Véronique Grisseaux et l'illustratrice Céline Théraulaz lèvent le voile sur le côté sombre de l'existence d'une grande dame, d'une immense star.

Dalida
Cette icône du disco !
tout au long de cette splendide bd Véronique Grisseaux et Celine Théraulaz nous font revivre l'épopée de Dalida .
Les illustrations nous font replonge dans les univers des années 70 époque des yéyés aux années 80 remplie de paillettes et de pantalons patte d'eph.
Dalida y apparait resplendissante sublimé dans les robes de créateurs.
L'histoire quant à elle est digne d'une tragédie grecque. le malheur continuant à s'abattre sur elle Dalida y apparait plus belle, plus courageuse meme si Yolanda est de plus en plus plus fatiguée. Sa terrible fin nous apparaît finalement comme salvatrice pour cette femme contre qui le sort s'acharne la délivrant de plus de souffrance.