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EAN : 9782266318303
464 pages
Pocket (15/02/2024)
3.47/5   137 notes
Résumé :
7 MASQUES
7 ENFANTS
LE MAL ABSOLU

Un dimanche matin, sur une île au large de la Suède. Le corps d’une adolescente s’échoue sur le rivage. À côté de son cadavre, un masque de renard. Malgré les troublantes circonstances de sa mort, la police conclut à un suicide. Mais l’enquêtrice Sanna a l’intuition que quelque chose leur échappe. Dès le lendemain : une riche collectionneuse de livres anciens est retrouvée sauvagement assassinée. À son d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (53) Voir plus Ajouter une critique
3,47

sur 137 notes
Comme dans trop de livres dits policiers, l'intrigue se construit autour de nombreuses invraisemblances et incohérences. Cependant un certain suspense est correctement installé par Maria Grund ce qui incite à avancer rapidement dans la lecture pour découvrir le dénouement.

Néanmoins, ce roman comporte des longueurs inutiles dont certaines ne sont pas creusées, par exemple la personnalité de la jeune soeur de l'une des enquêtrices, droguée, le lecteur n'aura guère d'information sur son devenir.

Maria Grund a choisi de faire intervenir deux enquêtrices en mettant l'accent sur leur mésentente et leur collaboration très chaotique. Personnellement, je préfère les duos ou trios qui s'entendent bien et oeuvrent en commun pour faire aboutir l'enquête. Toutefois, les personnalités de ces deux filles sont intéressantes et, finalement, je les ai plutôt appréciées même si elles m'ont agacé à plusieurs reprises.

L'environnement naturel est assez peu évoqué et je l'ai ressenti comme un manque car il y avait de la matière dans ce contexte insulaire nordique.

Au final, c'est à mon goût un polar très perfectible sur un scénario usé dont on voit assez vite venir la fin sur d'énormes sabots.

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Ça faisait un moment que je n'avais pas lu un roman venant du froid de cette qualité.... Surtout pour un premier roman.

J'ai trouvé l'intrigue efficace et relativement Passionnante
Bien évidemment il y a des défauts comme des longueurs ou des ficelles un peu trop visibles.

Dans l'ensemble un beau thriller addict a souhait.
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Si je devais résumer ce livre en quelques mots, premier roman de cette auteure et scénariste suédoise : un bon polar qui ne manque pas de piquant, des personnages principaux cabossés par la vie attachants mais une histoire dont on regrette l'absence de rythme.

Celle-ci commence par le suicide d'une adolescente sur cette île au large de la Suède, suicide dont Sanna, l'inspectrice en charge de l'affaire a le sentiment qu'il est plus complexe qu'il n' y paraît au premier abord. Les informations complémentaires que Sanna et sa nouvelle collègue Eir, tout juste débarquée du continent, vont dénicher vont d'ailleurs permettre de déterminer que la jeune fille portait un masque de renard avant de finir noyée dans cette ancienne carrière. Quelques heures plus tard c'est le meurtre d'une femme âgée dont le crime montre une sauvagerie extrême qui va les occuper à plein temps. Une femme ayant fait fortune en faisant le commerce de livres rares et anciens, dont le mari pourtant handicapé semble avoir subitement disparu. Dans la maison de la victime Sanna va découvrir une toile étonnante quoique un peu effrayante , représentant sept enfants portant chacun des masques d'animaux. Un possible lien avec le suicide de l'adolescente et le début d'un terrible jeu de pistes.

La Suède décrite dans cette histoire n'est pas des plus idyllique : des adolescents violents, des paysages désincarnés en ruine, des panneaux tagués et des épaves de voiture jonchent les rues dans lesquelles volent les détritus. Dans cette île aux paysages abîmés on fait connaissance avec les deux principales protagonistes du roman, marquées par leur passé- Sanna dont le mari et le fils ont péri dans l'incendie de leur maison et qui ne s'est jamais remise de leur disparition , Eir qui doit gérer une petite soeur toxicomane dans ce nouvel environnement insulaire inconnu d'elle.
On suit donc leurs investigations semées d'embûches, qui ne manquent pas de rebondissements et dont le fil conducteur semble être ces masques dérangeants portés par de jeunes enfants innocents.
Comme évoqué plus haut j'ai eu beaucoup de mal à m'accrocher au récit, la faute à un tempo trop lent même s'il s'emballe quelque peu vers la fin. Espérons que ce défaut sera corrigé dans le prochain…



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Dans une île en Suède, Sanna et Eir, deux inspectrices de police qui doivent faire équipe, vont enquêter sur la mort de Mia, une adolescente. Si les causes semblent être un suicide, elles vont pourtant commencer à en douter lorsque le corps d'une dame âgée est retrouvé dans sa villa. Et si ces affaires étaient liées ?

Quel excellent thriller nordique j'ai découvert ici. J'ai été tenue en haleine de la première page au dénouement totalement inattendu et que je n'avais pas du tout vu venir. Je préfère rester évasive sur le synospis, afin de ne rien spoiler, mais j'ai trouvé l'intrigue extrêmement réussie.

Je me suis attachée à ce duo d'enquêtrices. Sanna et Eir doivent chacune vivre avec des drames familiaux, et elles n'en demeurent pas moins fortes. J'ai aimé la relation de confiance qui s'instaure entre elles au fil des pages. J'espère retrouver ce duo dans une prochaine enquête.

Ce roman n'offre pas de répit, et je n'ai pas retrouvé ce rythme lent si caractéristique des thrillers nordiques, bien au contraire. L'intrigue se dévoile par petites touches, et l'auteure a réussit avec brio à maintenir son suspense jusqu'au tout dernier chapitre. Lorsque je pensais avoir le dénouement, l'auteure nous offre finalement un dernier retournement qui m'a bluffée.

La plume de l'auteure est addictive. Avec un style véloce, les pages défilent. Les chapitres sont de taille moyenne. Je n'ai jamais ressenti de longueurs. C'est une réussite.

Un roman sombre, servi par un duo d'enquêtrices très attachantes et une intrigue qui ne laisse aucun répit. le dénouement est réussi et inattendu. À découvrir.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Dans ce premier roman Maria Grund nous livre un polar sombre avec une enquête menée par un duo d'enquêtrices aux tempéraments bien trempés et aux vies privées chaotiques.

Tout commence par la découverte du corps d'une jeune fille de 14 ans dans une carrière. Suicide ? Malgré la confirmation rapide qu'il s'agit bien d'un suicide, Sanna refuse de croire que ce soit aussi simple et veut comprendre pourquoi Mia a voulu se donner la mort si jeune et pourquoi ce masque de renard. Mais déjà une autre enquête l'appelle ainsi que Eir, sa nouvelle équipière, lorsqu'une riche retraitée est retrouvée sauvagement assassinée chez elle.

Le début du roman est efficace, prenant. On accroche tout de suite, non seulement à la double enquête et à l'aura de mystère qui entoure ces deux décès, mystère amené par des masques d'animaux et un tableau représentant des enfants, mais aussi à cause de la personnalité du duo d'enquêtrices. Sanna est la locale de l'équipe. Elle porte un lourd traumatisme, un double deuil qu'elle ne parvient pas à faire. Eir, la nouvelle venue, mutée de la capitale dans cette ile au large de la Suède, n'a pas été moins épargnée par la vie. Deux parcours qui ne facilitent pas la communication entre les deux femmes, mais qui vont se compléter dans cette histoire assez glauque.

Si l'énigme est bien menée, avec de nombreuses pistes et fausses pistes, des rebondissements et une fin qu'on n'a pas vue venir, l'écriture marque quelques faiblesses. On sent vite que la scénariste prend le pas sur la romancière. le scénario est bien maîtrisé, les chapitres s'enchaînent rapidement grâce à l'effet cliffhanger. La lecture est assez facile avec de nombreux monologues, mais il y a quelques longueurs, un style parfois trop proche du scénario qui ne donne pas assez de profondeur à l'ensemble, et quelques incohérences dans le comportement de ces deux flics qui étonnent mais nous les rendent peut-être un peu plus sympathiques.

Ce léger bémol mis à part « La fille renard » est un bon polar qui se tient bien (même si la comparaison avec "Seven" me semble un peu exagérée), et on espère retrouver le duo Sanna / Eir dans une nouvelle enquête.

Merci à Babelio et aux Éditions Robert Laffont pour cette découverte dans la collection La Bête Noire.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
L'herbe est douce, le vent souffle sur la plage. Des oiseaux à longues pattes marchent dans l'eau. Un peu plus loin, un gros rocher en calcaire évoque la forme d'un visage, érodé par les vagues.
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Eir se retourne pour contempler à nouveau le tableau. les faunes ont des jmabes de chèvre. Elles sont poilues et musclées. L'horizon derrière eux semble briller d'une lumière jaune, métallique et sulfureuse. C'est la même lumière que celle du tableau avec les enfants masqués : elle est brûlante, énivrante et pénétrante.
Eir essaie de comprendre ce qu'on a vraiment voulu figurer. Ce n'est pas comme si les personnages étaient éclairés par cette lumière jaune, ça donne plutôt l'impression qu'ils se dissolvent dedans. Les oeuvres d'Ava Dorn ne représentent pas vraiment les enfants sous les personnages à moitié humains qu'elles mettent en scène, mais plutôt cette lumière menaçante en arrière-plan.
- Qu'est-ce qui se passe ? demande Bernard. On dirait que tu as vu le diable.
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- C’est un vrai cauchemar, marmonne-t-elle, sous le regard perçant de Fabian.
- Comme dans la plupart des cauchemars, il y a sûrement un monstre, lui dit-il d’une voix douce. Et il fera son apparition, tôt ou tard, tu verras.
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Tout ne doit pas toujours être un combat.
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Arrivée devant la porte de la salle d’interrogatoire, Sanna envoie un SMS à Eir pour lui demander où elle est. Elle ajoute qu’elle va commencer sans elle.

Elle ouvre ensuite la porte. Il y a quelque chose chez Ava Dorn qui lui fait peur. Et la théorie du Chêne n’aide pas. Elle a l’impression que ses pensées sont devenues chaotiques et qu’elle ne peut même plus se fier à son intuition. Elle pense à Mia.
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